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when night comes. (ua)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: when night comes. (ua) when night comes. (ua) EmptyJeu 18 Fév - 15:49

@Duane Harrison  when night comes. (ua) 236745472
Il déteste cet immeuble pathétique dans lequel vit Ambrose. Quand il y entre, l'odeur de cigarette le prend au nez, même les sanitaires du Pandemonium sont plus hygiéniques. Son regard méprisant se pose sur chaque visage qui le fixe un peu trop. C'est qu'ils n'ont pas l'habitude, de voir passer des types comme lui, vêtus de costard hors de prix et dégageant une telle arrogance qu'elle ferait frémir. Il a la sensation d'être au milieu d'une tribu lorsqu'il vient dans le coin. Même les mômes le regardent comme s'il  venait d'une autre planète et plutôt que de se laisser attendrir par leur bouille, Gali les repousse quand un se fait insistant.
De tous les gosses, seules celles de Shane ont su endormir un peu ses sens et décrocher chez lui un sentiment de sympathie.
Il les aime vraiment car elles sont la continuité de tout l'amour qu'il ressent pour son meilleur ami. Velcoro est un animal à la meute réduite, que seuls les liens du sang ou de la chair peuvent forcer à quelques concessions.
L'Italien marque un moment d'arrêt devant la porte d'entrée d'Ambrose. S'il a une bouteille d'un vin hors de prix entre les mains, il se doute que le blond ne lui laissera pas passer son absence aussi facilement. Car Gali avait agi comme il le fait avec le reste du monde : une fois Mills dans ses draps, Velcoro avait pris la poudre d'escampette, sans un mot ni un sms pour lui dire que c'était bien et qu'ils avaient partagé un bon moment.
Et puis, il lui avait menti ce soir là. Gali était en couple avec un de ces danseurs pot de colle qu'il avait fait cocu sans ressentir l'ombre d'un regret. Le problème avec lui, c'est qu'il est capable de te faire sentir comme la plus belle personne de ce monde, son oxygène et son futur mais te tromper la minute d'après.
Velcoro balance ce qu'il a sur le cœur parce que sur l'instant, il le croit et qu'il a réellement envie d'offrir tout ce qu'il possède mais un rien lui donne envie d'aller voir ailleurs.
La terre est si vaste, l'humain si grand, qu'il lui faudrait plusieurs vies pour en avoir fait le tour avant d'être rassasié.
Alors, il toque. Gali ne s'est pas posé la question une seconde. Il aurait pu réfléchir à son discours mais la vérité est qu'il  n'en a pas.
Cette fois, une part de lui espère que les gosses seront là pour empêcher Ambrose de perdre les pédales mais quand il regarde l'heure – pas loin de minuit, l'homme se doute que ses boucliers seront probablement déjà couchés.

Tu ne dormais pas déjà ? Lorsqu'il lui ouvre, Gali le dévisage. Ses journées commencent généralement vers cette heure-ci où il part se perdre dans les tréfonds du Pandemonium ou autres soirées superficielles.
Pourquoi est-il là alors que l'attendent d'autres paradis à son image ? Par curiosité peut-être ; rien de plus beau que se pointer chez un type loin de son univers avec qui il a partagé un bon moment après des semaines de silence.
S'excuser ou se justifier n'est pas une réaction qui lui vient naturellement. L'Italien reste alors planté là, devant lui, décidé à ne pas repartir.
Joyeux noël. En retard de quelques semaines mais l'intention y est. L'homme lui tend la bouteille au prix d'un mois de salaire comme si ce n'était que de l'eau plate.
Il sait qu'il est à la ramasse, que les choses ne fonctionnent pas de cette façon avec lui mais Gali tente quand même car il est programmé de cette façon.
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MessageSujet: Re: when night comes. (ua) when night comes. (ua) EmptyJeu 18 Fév - 17:48

« Ambrose ! » Son prénom retentit malgré le bruit ambiant important qui règne sur le chantier de construction et Ambrose relève la tête, se redresse finalement pour faire face à son partenaire. « Hey. » Le colosse s'approche, le visage grave, et croise les bras lorsqu'il se dresse à sa hauteur. « J'ai un truc à dire et tu vas m'écouter. » débute-t-il sévèrement avant de poursuivre rapidement sur sa lancée sans lui laisser le temps de réagir. « Je sais que tu vis des choses difficiles, mais tu peux pas parler aux gars comme ça et les foutre à la porte  pour des raisons débiles. Toi aussi t'en as fait, des erreurs. Moi aussi. C'est comme ça qu'on a appris, c'est comme ça qu'ils apprendront aussi. Prends quelques jours de repos, je m'occupe du chantier. » Le charpentier ouvre la bouche pour répliquer, mais l'homme qui lui fait face lui donne une tape dans le dos et ne lui laisse pas vraiment la possibilité de protester alors qu'il tourne les talons et glisse sur ses oreilles les protecteurs anti-bruit.

Désormais seul devant la scie, Ambrose passe une main lasse sur son visage et soupire longuement. Les derniers mois se sont effectivement avérés difficiles à gérer puisque lorsque la maladie d'Olivia semblait se stabiliser, Cooper revenait de l'école avec de graves avertissements. Ambrose a l'impression désagréable d'échouer sur toute la ligne et même si on lui dit souvent de ne pas se montrer trop dur envers lui-même, que la vie finira par s'apaiser et que les colères de son fils seront plus contrôlées dans quelques années, il ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il joue mal le rôle qui lui a été octroyé.

Un long soupir quitte ses lèvres alors qu'il ramasse ses affaires et qu'il retrouve le gamin sur lequel il a crié quelques heures plus tôt pour s'excuser.

Rentrer chez lui et profiter de quelques jours de tranquillité pourrait effectivement lui faire du bien afin de revenir en meilleure forme et lorsqu'il passe la porte de l'appartement vide, Ambrose soupire longuement, abandonne son manteau, son sac et ses bottes dans l'entrée avant de rejoindre la cuisine. C'est avec une assiette de pâtes réchauffées de la veille qu'il s'installe devant la télévision et la nuit est déjà tombée lorsqu'il se lève enfin pour rejoindre la salle de bain. Cheveux encore humides et vêtu d'un pantalon de jogging gris foncé, Ambrose plante sur son nez une paire de lunettes afin de s'installer cette fois dans le fauteuil, bouquin d'ébénisterie à la main. Le sommeil l'abandonne, ces derniers temps, et toutes les astuces sont bonnes afin d'essayer de retrouver une routine un peu plus saine.

Seule la lampe du salon est allumée lorsque quelques coups sont frappés à sa porte et les sourcils du charpentier se froncent alors qu'il dépose sur la petite table de salon le livre qu'il a entamé quelques semaines auparavant et qu'il n'avait pas touché depuis.

Surpris de retrouver Galileo sur le pas de sa porte, Ambrose ne prononce pas un mot, garde cet air sérieux qui le caractérise trop bien ces derniers temps, lui qui s'était toujours évertué à vivre à deux cent à l'heure, sans tabou, sans filtre.

« Joyeux Noël ? »

Sa voix est basse, un peu rauque, lorsqu'il s'adresse à lui et que ses iris claires se posent sur la silhouette du brun au regard perçant. « Tu es en retard. » lance-t-il finalement alors qu'il jette un bref coup d'oeil à cette bouteille de vin qu'il ne connaît pas et qu'il n'aurait probablement jamais les moyens de se payer, sans néanmoins oser la prendre, bras qui se relève et qui s'appuie contre l'embrasure de la porte, regard qui soutient aisément le sien alors que Gali est en territoire hostile, que lui-même connait les lieux par coeur. Si l'édifice abritant l'appartement est défraîchi et qu'une odeur de marijuana quitte rarement les couloirs, le logis d'Ambrose, lui, est plutôt bien entretenu. Les meubles ont pour la plupart été réalisés par le menuisier lorsqu'il possédait encore sa maison - et son garage - alors que les murs sont ornés de nombreuses photographies.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » demande-t-il finalement alors qu'il demeure planté là, complètement immobile. Galileo n'a jamais eu l'habitude de débarquer ainsi chez lui sans prévenir de peur de croiser les enfants et de ne pas savoir quoi leur dire, mais le voilà pourtant sur le pas de la porte, une bouteille de vin à la main, plus de trois semaines trop tard.
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MessageSujet: Re: when night comes. (ua) when night comes. (ua) EmptyMar 23 Fév - 19:24

@Duane Harrison  when night comes. (ua) 236745472
Son regard clair s'échoue sur ses traits, les redécouvre et Gali ne se souvenait pas. Ou plus aussi bien. Le menuisier n'a plus rien de l'homme avec qui il avait passé cette soirée au bowling. Velcoro fronce les sourcils, remarque d'un coup d'œil que le blond ne lui fera pas de cadeaux, pas cette fois, pas alors qu'il se rend chez lui après tout ce temps comme une fleur, seulement parce qu'il pensait à lui, que l'ennui se faisait sentir mais aussi le vide.
Cette nuit passée dans les bras d'Ambrose avait une saveur réconfortante. Un moment hors temps que l'Italien leur avait repris en disparaissant sans même un message pour prendre des nouvelles de lui ou de ses enfants. Surtout de sa fille. Il sait pour elle. Il était là une fois, à l'hôpital. Le gamin était paumé, le père à la ramasse et Gali avait agi par automatisme, sans même essayer de jouer au con cette fois.
Il s'était contenté de quelques réflexes et la journée avait été longue dans les couloirs des urgences ce jour-là.

La voix d'Ambrose lui semble cassée, comme après de longues heures sans parler, lorsque les cordes vocales ont pris la poussière et qu'elles refusent de prendre la relève. Velcoro ne lui tend pas la bouteille, ressent dans l'air une électricité chaude qui pourrait l'embraser s'il agit mal. Gali redresse alors le menton. Il est en retard, comme toujours, jamais là au bon moment, trop tôt ou bien trop tard, lorsque les situations ne veulent pas de lui. Mills le regarde sans étincelle, sans une seule étoile pour lui faire comprendre qu'il est le bienvenue. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, il y avait eu cette électricité, cette impulsion là, indispensable au rapprochement de deux amants. Le brun avait aimé cette sensation, cette impression qu'apporte la découverte des corps.
Ca me semble évident, non ?
Pourquoi est-il là ? Pour admirer les murs sales de cet immeuble ? Entendre les voisins jacasser ? Râler sur un adolescent qui le regarde comme s'il venait d'une autre planète ?
Il est là pour Ambrose et Velcoro n'est pas homme à se laisser écraser par les reproches et la rancœur. Tout lui glisse dessus, calfeutré sous son costume hors de prix, le même qui l'avait aidé à surpasser tant d'épreuves avant celle-ci.
Gali s'avance d'un pas, repousse légèrement le menuisier afin de passer, se frayer un chemin dans son appartement pittoresque.
L'homme dépose la bouteille, silencieux, enlève sa veste et la cale sur le porte-manteau.

Les enfants ne sont pas là ?
Comme s'il avait réellement envie de les voir. Comme s'il était ce genre de type capable de cacher ses sentiments à l'encontre de quelques gamins avec lesquels il ne sait même pas réagir. Ambrose pue la solitude, elle est au dessus de lui, forme une masse transparente et volatile que Gali chasse en s'approchant à nouveau. Sa main se pose contre l'épaule de l'homme afin de le ramener contre lui et déposer ses lèvres contre les siennes. Ses doigts empoignent sa nuque tandis qu'il ferme la porte afin d'exercer une pression de son corps contre celui de Mills et l'empêcher de lui échapper.
Velcoro prolonge le baiser, qu'importe le désespoir ambiant de la pièce et les barrières. Son souffle chaud convoque les sens d'Ambrose, effleure sa peau tandis qu'il éloigne ses lèvres des siennes mais plaque son front au sien. Les battements de son cœur s'accélèrent et la brûlure de ses vices devient plus intense.
Gali se consume, de ces semaines passées loin de lui, le désir amplifié par la difficulté de devoir convaincre son amant qu'il n'est pas le salaud qu'il pense.
Ses doigts effleurent ses cheveux humides et finissent par s'y perdre, enivré par l'odeur de shampoing et de gel douche, Velcoro ferme à nouveau les yeux.
Il ne le laissera pas lui en vouloir.
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MessageSujet: Re: when night comes. (ua) when night comes. (ua) EmptyJeu 4 Mar - 4:37

S'il est là, c'est évident.

Pourtant, Ambrose ne sait pas, non. Il n'a jamais été du genre à insister, pas parce qu'il s'en fout, mais bien parce qu'il n'a pas envie d'être ce gars-là, celui qui laisse deux cent messages sans jamais obtenir de réponse. Si Galileo avait décidé de ne pas le rappeler, il y avait certainement une raison. Donc non, Ambrose ne sait pas ce qu'il fait là, même s'il commence à s'en douter. Les doigts de l'homme sur sa peau lui soutirent des frissons lorsque le brun le repousse pour entrer dans l'appartement comme si les lieux lui appartenaient. Les iris claires du blond glissent de manière instinctive sur la silhouette musclée de son amant alors qu'il n'a touché personne depuis cette soirée si particulière passée en sa compagnie.

Il n'a touché personne depuis lui.

La fatigue accumulée de la semaine se dissipe presque instantanément lorsque le brun revient vers lui et Ambrose n'a pas réellement le temps de répondre à sa question que leurs lèvres s'entrechoquent avec envie, avec aisance aussi, comme s'ils avaient passé une bonne partie de leur vie à s'embrasser, comme si le geste était devenu intuitif par l'habitude. Pourtant, l'habitude n'aurait jamais pu lui procurer toutes ces sensations au creux du ventre et les doigts du charpentier agrippent aussi sa nuque pour prolonger le baiser, jusqu'à ce que l'oxygène vienne à manquer. Contre lui, Ambrose s'embrase. Il ne s'était pas rendu compte du manque de lui, de ses caresses et de ses baisers. Il aurait tout aussi bien pu sacrifier un peu d'air pour le garder encore plus longtemps auprès de lui, mais Galileo rompt le baiser sans toutefois s'éloigner. Les mains du menuisier resserrent ses épaules, les yeux à moitié fermés, le repoussent finalement après quelques secondes de flottement alors que le blond recule de quelques pas, une main dans les cheveux pour tenter de reprendre le contrôle qu'il lui a visiblement dérobé. « Qu'est-ce que tu m'as fait, bordel ? » souffle-t-il d'une voix rauque et basse, rongée par le désir qui s'immisce sournoisement en lui. Quel sort lui a-t-il jeté alors qu'il lui en veut d'être parti sans donner de nouvelles pendant des semaines, mais qu'il est bien incapable de garder ses distances ? Tout son corps semble attiré par celui du brun, tout son être transpire l'envie et le désir de lui, mais Ambrose doit tenir bon.

Le regard clair remonte jusqu'aux iris céruléens du brun et le menuisier se détourne de lui pour rejoindre la bouteille qu'il a posée un peu plus loin et qu'il ramène à la cuisine.

« Je ne suis pas l'un de tes danseurs prêt à se damner pour toi et que tu peux soumettre à ta guise parce que t'es le boss et que c'est toi qui fais les chèques. Je ne suis pas ta pute. »

Les mots sont prononcés sans le regarder alors qu'il fouille dans le tiroir de la cuisine pour trouver le tire-bouchon. Il ne sait même pas comment il peut mentir aussi effrontément alors qu'il sait pertinemment qu'il ne peut convaincre personne. Surtout pas maintenant, alors que la chaleur et le goût de ses lèvres sont imprimés sur les siennes, alors que son corps ressent encore la brûlure si agréable de ses doigts contre l'épiderme déjà ardent de sa peau.

Deux coupes sont posées sur le comptoir devant lui et lentement, Ambrose les remplit, conscient qu'un peu d'alcool rendra probablement les retrouvailles plus douces. Pourtant, le charpentier n'a pas envie d'être doux. Pas lorsque la présence de Gali fait naître en lui l'instinct primaire qu'il réprime depuis si longtemps déjà. Trois semaines, c'est une éternité lorsque l'absence et le manque de l'autre se font ressentir. Il glisse une coupe vers lui, de l'autre côté du comptoir, plante son regard dans le sien avant de plonger les lèvres dans le liquide sombre. La flamme est désormais rallumée au fond de ses yeux, Ambrose la sent qui vacille sous les regards de Galileo, sous ces lèvres légèrement gonflées de leurs baisers.

« Joyeux Noël. » souffle-t-il, trois semaines en retard en écho aux paroles précédentes du brun.
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