|
|
| |
| Sujet: (tw) silence ± petaime Mer 24 Mar - 20:58 | |
| — @jaime martel & @peter mcpherson Vous les femmes, c'est toujours pareil quand le drame s'abat, vous pleurez Vous les hommes, c'est toujours pareil quand le drame s'abat, vous courez C'est pour ça qu'les relations s'arrêtent. J'ai tort, c'est ma faute. Sentiments égarés. On sourit pour ne pas pleurer On s'oublie pour ne plus s'aimer. Cherche la perfection pour fuir la réalité Le vrai problème, c'est qu'à chaque fois qu'c'est le même problème Chatouilles de bijoux, pardonner. Entraînent bisous empoisonné. Précède un "je t'aime" qui n'a pas oublié Que t'as aimé un autre C'est la tienne ou ma faute?C'toujours comme ça qu'tes soirées de débauches commencent. T'finis l'taf toujours plus tard, cravachant comme un enculé sur les enquêtes qu'vous avez en cours. Artus aussi bosse comme un malade mais toi t'as pas d'gamins à c'que tu saches donc t'manques pas de l'renvoyer chez lui pour qu'il puisse profiter d'sa progéniture. T'aimes bien ses gamins, faut dire qu'ils sont pas franchement chiant du moment qu'tu débarques les bras remplis d'trucs pour les occuper loin d'toi. Parfois, t'leurs fait faire l'avion et c'genre de trucs à la cons qui n'plaisent qu'à eux et leur daron. Tu t'mêles toujours plus parmi les vivants, tentant d'clouer ton masque à ta sale gueule pour l'rendre toujours plus parfait. T'as appris à être comme ça, un putain d'caméléon des plus pervers. Parce que tu changes de personnalité comme d'chemises. C'est ce qu'elle t'as appris, Sin. Que si tu voulais survivre, il te faudrait t'cacher aux yeux de tous qui tu peux être réellement. Il n'y a qu'elle, qu'tu peux prétendre aimer sans réflexions aucunes. Ta sœur, t'ferais tout pour elle. Tu buterais ton père mille fois d'plus si ça pouvais effacer c'qu'il lui a fait. T'as donc continué à bûcher sur les dépositions qu'vous avez réussit à chopper au cours de votre longue après l'départ du vieux frère. Ça fait bien longtemps qu'vous traînez dans ces rues en compagnie l'un d'l'autre. T'sais qu'il hésitera pas à canarder n'importe quel connard pour t'défendre, tout comme il l'a fait pour t'faire ouvrir les yeux sur votre relation alors qu'il venait d'éteindre un mec pour ta sale gueule. Avant lui, t'as toujours été perso. A chercher la performance pour écraser les autres de ta puissance mais tu t'es vite rendu compte que t'aurais b'soin d'un allié. Quelqu'un avec qui partager ton intuition et ton avis pour avancer plus vite. Pour couvrir ton cul quand t'es trop téméraire et qu'tu peux très rapidement t'foutres dans une merde sans nom. Il sait pas d'quoi t'es capable sinon il t'laisserais sûrement pas approcher d'ses rejetons. Il balancerait tout au boss et tu t'retrouverais pointer du bout d'son flingue avant même d'avoir eu l'temps de dire "Lâches ton arme." T'essaies d'redoubler d'attention, parce qu'vous êtes pas lieutenants pour rien. Qu'vous êtes pas les fières figures du poste pour la décoration. Vous êtes les étoiles de votre génération, vétérans relâchés en métropole. Il t'laisserais pas filer, t'aurais aucune chance d'y échapper vivant et lui non plus. Plus d'vieux frères lorsque l'canon vient menacer d'son poing. T'as fini par aller t'cuiter la gueule au bar, t'aurais bien r'joint rocio pour t'régaler un peu mais la belle s'est sûrement couchée exténuée d'sa journée. T'es passé en bas d'chez elle pas d'lumière. T'as frappé à la porte, pas d'réponses. C'bien dommage, t'aurais bien poussé l'vice toujours plus profondément alors que tu t'enfonces en elle pour mieux la faire rugir. Tu peux rien lui r'fuser à baby girl et ses cheveux bruns desquels tu t'éprends rageusement. Bien pour ça qu'tu la laisses se reposer, vu son train d'vie fatiguant. T'manqueras pas d'te venger sur sa peau sucrée demain alors qu'tu passeras chopper ton p'tit dej. Faut dire qu'tu délaisses toujours plus l'appart un maximum en ce moment. T'évites Jaime sans l'vouloir vraiment. L'cap des cinq ans c'est un truc anodin mais ça t'paralyse. C'toi et tes putains d'instincts, toi et ta façon d'fuir lorsque tu t'sens acculé. Enfermé par les années, torturé par une relation qui t'ressembles pas combien même t'essaies d'être le type parfait pour elle. Ta cette voix qui t'dis que t'façon elle doit bien s'en douter ta nana qu't'es pas l'prince charmant qu'elle attendait. Qu'tu finiras pas lui briser l'cœur salement lorsqu'elle apprendra tes agissements d'une manière ou d'une autre. Une conquête jalouse ou une psychopathe cherchant à t'faire tomber. T'es à l'abri de rien Peter. L'peu de c'que t'as réussi à construire peut s'envoler en un rien d'temps et même Sin' pourra pas t'sauver cette fois. T'essaies d'oublier, tu t'noies toujours plus dans l'bourbon. Alcool ambré faisant partie intégrale d'toi. T'tends les bras à l'ivresse, verre après verres à tenter l'diable et t'rendant comme à l'image d'ton géniteur: toujours plus con. Un, deux, sept et puis dans l'fond tu les comptes pas. T'laisses tes matières grises s'décontracter, les voix dans ta tête s'noyer. Les yeux vitreux r'posants contre l'animation du bar battant son plein t'peux pas t'empêcher d'mater deux trois pétasses traînant là en t'délectant d'leurs formes graciles. Juste assez pour t'rappeler qu't'as ton p'tit brin de meuf qui doit sûrement s'inquiéter d'pas t'voir rentrer. T'es beau putain, dans ton costume puant l'biff que tu t'mets dans poches de tes divers trafics alors qu'tu vis dans un trois pièces payés aux frais d'ta gonzesse bien trop aimable. T'es une putain d'bactérie Pete. T'aimerais dire qu'tu t'en branles total et qu'ils peuvent tous aller s'faire enculer d'loin et d'près pour l'peu qu'tu dois rien à personne. Si c'n'est ta vie, merci à ton ombre grondant dans les tréfonds d'ton être. Parce qu'elle est agacée, ta part de ténèbres d'être placée sous silence, camouflée sous s'masque de flic parfait et d'mec aimant qu't'offres au visage de la quasi totalité des humains sur cette putain d'planète vouée à brûler de sa propre auto-destruction. Bordel que t'aimerais y participer, à c'feu de joie flamboyant et tu manques pas d'essayer d'y contribuer en répandant ta haine à grands coups d'barre en fer alors que tu t'acharnes. Encore et encore à refaire les visages de ses fils de putes méritant ta hargne. C'est comme ça qu'Sinéad tente de t'garder dans l'droit chemin. Les bagarres de bar c'est qu'des égards ça. Rien d'bien méchant pas vrai, vu qu'tu fais toujours disparaître les preuves. Il est d'jà foutrement tard ou tôt s'lon les points d'vues qu'on voudra bien offrir à la situation. T'roules comme un taré, la coke dans l'nez et toi explosant les records d'alcoolémie au volant. T'pourrais bien t'encastrer dans un mur qu'tu t'en battrais les couilles connard d'écossais. T'pourrais même t'marrer d'laisser ta couenne dépérir sur la chaussée du bazar qu'tu viendrais à foutre en t'écrasant d'la sorte. Mais faut dire que t'as bien plus l'habitude de conduire sous substances que sobre, donc tes arrières sont plus qu'assurés. Tu files comme un fauve à travers la nuit au bord de ta berline en direction d'ton appartement. Enfin, celui d'ta gazelle parce que t'as délaissé ta garçonnière y'a d'ça bien des années maintenant. T'as même pas attaché ta foutue ceinture d'sécurité, l'bras tendu sur le volant tout en défiant l'destin. La lumière des réverbères éclairant ta carcasse encrée, tu finis par t'garer dans l'quartier d'la jolie martel pour finalement tituber jusqu'à votre appartement non sans mal. T'réfléchis vite fait et fais de simple calculs. D'puis combien d'temps elle a pas vu ta gueule? Vous vous croisez éternellement en c'moment. allez, direction la maison, l'occasion rêvée pour pouvoir profiter d'ta gonzesse. Tu fais un bruit d'tous les diables alors que t'atterris dans son loft alors qu'tu manques d'faire s'effondrer une bonne dizaines de plantes vertes que t'as pu lui offrir. Ouais elle a délire avec les fleurs alors tu lui fais plaisir en recouvrant l'appart de couleur. Au moins elle t'casses pas les couilles quand t'es absent trop longtemps. Ce soir, c'est armé d'ta queue et d'ton couteau que tu regagnes vos draps la gueule enfarinée combien même ta belle semble couchée depuis un moment. T'étais plutôt déçu d'retrouver l'appart dans l'noir, t'aurais encore préféré une dispute à son indifférence. T'envoies voler tes fringues maladroitement et c'est presque que tu t'excuserais auprès d'la commode pour l'avoir bousculée en enlevant ton futal. Tu grognes comme une bête féroce alors qu'tu t'échoues contre votre matelas, prenant possession d'toute la place possible si c'n'est plus encore. "Eeeeeeeeeeh tu dors?" Qu'ton haleine alcoolisée vient chuchoter demander à son oreille chaudement pendant que t'accoles ton bassin au sien. "Bébé... Dis moi tu dors? Nan hein?" Foutu bâtard bien décidé à l'emmerder alors qu'tu te glisses finalement sous les draps, l'un de tes avant bras t'soulevant légèrement alors que ta seconde main taquine sa peau ouvertement.. |
| | |
| Sujet: Re: (tw) silence ± petaime Jeu 25 Mar - 17:40 | |
| Bien sur que tu te rends compte du fossé qui s'est creusé entre vous ces derniers temps, la faute à vos emplois respectifs. La faute à pas de chance, si tu savais Jaime, si seulement... Situation critique pour le couple que vous formez depuis près de 6 ans, mais après tout, il a toujours été comme ça Pete, distant, pas si démonstratif, un peu absent et tu t'es faite à l'idée que son passé à lui aussi lui pesait, ce qu'il avait pu traverser l'avait forgé de cette manière. Puis t'es tombée amoureuse, de ce brun à la peau noircie par l'encre, épiderme recouverte d'innombrables dessins que tu t'amusais à retracer du bout des doigts à vos débuts, ces tatouages que tu ne remarques presque plus maintenant. On parle de la crise des 7 ans, mais on ne dit pas que les années, quelles qu'elles soient restent des épreuves dans un couple de toute manière. Ce serait mentir que de dire que ça ne t'affecte pas, si tu prends les choses avec une fatalité déconcertante, tu t'en voudrais de te mettre à l'étouffer, trop lui en demander, alors que tu ne l'as jamais fais. C'est drôle oui, assez rapidement tu l'as accepté, aussi mystérieux pouvait-il être, tu l'as pris tout entier et t'es mis à l'aimer. Lui, l'homme fort et fier, le torse toujours bombé et le menton levé, le gars que tu as beaucoup idéalisé finalement, surtout quand on sait que tu t'es persuadée que quoi qu'il advienne de vous, jamais il ne te ferait de mal ; ce que tu peux être naïve Jaime.
On t'as collé un repos ce soir, parce que la veille tu as légèrement craqué et t'es emportée auprès d'un père qui, tu en es certaine, frappe son enfant et le dépose aux urgences tous les 4 matins. Malheureusement, tu ne peux rien y faire et tes responsables n'ont pas bien prit ton craquage de slip au point de te forcer à prendre du repos. Y'a pas que ce type finalement, y'a ton couple qui t'échappe, se barre en couilles sans que tu ne puisses rien y faire et je ne suis pas certaine que t'aies envie de tenter quoi que ce soit, parce que t'es pas stupide et que tu sens bien que tout effort serait inutile ; puis y'a Jonas qui te cause du soucis, surtout ses ennuis judiciaires et les problèmes financiers qui en découlent pour toi. Putain Jaime, t'es en train de te noyer, un peu comme les pates que tu viens de plonger dans l'eau bouillante pour te faire à becter. Tu te sens devenir l'ombre de toi même au point d'avoir envie de jouer avec le feu, tirer la queue du diable pour voir ce qui se produit. Oui, t'en arrives à un point où tu te demandes à quoi ça t'as servit d'être bonne envers tous alors que ça ne t'as rien apporté, ceux qui font le mal semblent couler des jours plus paisibles que les tiens. Il n'y a que dans les contes pour enfants que les gentils obtiennent gain de cause.
T'as pourtant espoir de le voir passer la porte, mais tu finis par aller t'allonger un peu avant minuit et tu somnoles, peine à trouver le sommeil tant les idées se chamboulent dans ta tête et ce qui est drôle, enfin tristement, c'est que jamais l'idée qu'il te soit infidèle régulièrement ne te traverse l'esprit, non, il a toute ta confiance le Pete. Qu'elle blague. Tu ignores l'heure qu'il est quand il débarque finalement, ce qui te réveilles et si dans un premier temps tu te sens soulagée de le savoir à la maison, tu déchantes bien vite en comprenant qu'il est ivre. Puis t'as ce pincement au cœur à l'idée qu'il se sente obligé d'aller se bourrer la gueule pour avoir envie de te soulever. En fait, je crois que le pire c'est que quand il s'approche de ton oreille pour y chuchoter quelques mots, t'es déçue. Putain, y'a rien de plus affreux que de penser ça, mais c'est la réalité, t'es déçue en réalisant que le peu de temps que vous pouvez passer ensemble, bah lui l'a passé dehors à se murger avant de venir gratter du bout de la queue contre ton cul. Bébé... Dis moi tu dors? Nan hein? tu te racles la gorge avant de prendre sa main du bout des doigts pour la lui rendre, sans te lever, sans te tourner vers lui. L'alcool est un répulsif puissant pour toi finalement, t'as jamais trop aimé ça et les gens en état d'ébriété te mettent mal à l'aise, c'est pire quand c'est Pete. "T'es gelé." tu lui reproches alors d'une voix endormie. Alors oui, y'a des nique ta mère qui se perdent, des baffes aussi, mais Jaime t'es pas encore assez forte pour dire merde, tu le vois déjà si peu que t'as pas envie de te prendre la tête avec lui, tu deviens démissionnaire, laxiste sur un tas de trucs et autres détails qu'après lui tu ne laisseras plus passer. "Si je dors, tu abuses de ma dépouille ?" tu demandes d'une voix étrangement clame et froide, lasse même. Tu te retournes, plante tes coudes dans le matelas sans lui adresser un regard, tes yeux à toi se sont habitués à l'obscurité, tu soupires longuement. "Je peux savoir ce que tu as fêté ?" l'as-tu questionné d'une voix plus douce, mais toujours aussi distante, tes prunelles noisettes qui toisent un point imaginaire dans l'obscurité, à deux doigts de l'envoyer dormir dans le canapé par crainte d'avoir à te réveiller avec du vomis plein les cheveux. Putain, la routine vous a eut ? |
| | | | (tw) silence ± petaime | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|