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enfle désespoir (dolly)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: enfle désespoir (dolly) enfle désespoir (dolly) EmptyMar 16 Mar - 17:53

Le regard qui glisse le long de ses courbes, nonchalamment accoudé contre la chambranle de la porte de son bureau, bras croisés contre son torse, ses attentions toutes dirigées vers le marmoréen de sa carme à l’opalescence de sa chevelure, Maddox se perd dans ses contemplations intrusives.
« Tu ne sais pas prendre des jours de repos ? Profiter un peu de ton temps pour envoyer chier toute cette masse de travail, de contraintes et de servitudes ? » la sueur glissant le long de son échine, sous l’atmosphère moite du Pandémonium, l’impression d’étouffer, Maddy a besoin de ses repères. De son amie, aussi tranchante soit -elle et incisive dans ses vernes et fiels. Tendre et aimante, dans leurs instants rares et fragiles. Le jeune homme les affectionnent tout particulièrement.
Il l’aime dans chacun de ses excès. Dans ses regards sombres, lame affutée de ses ires en sourires amusés habillant ses lippes carminées. Dolorès, femme mystère, faite de contrastes. D’ombres et de lumières. Des pans entiers de son existence qu’elle tait malgré le temps qu’ils ont passé ensemble. Et si au départ Maddy a trouvé ses silences dérangeants, aujourd’hui, il comprend les maux, guenilles de son âme néantisée.
Se redressant, ne lui laissant pas l’occasion d’assener son aval, pénétrant dans son antre tout en poussant doucement la porte dans son dos, faisant taire le bruit incessant du club, Maddy les cloisonnent dans la douce quiétude de son bureau. Et l’attention glisse le long des bibelots qu’il a toujours connu, même si au fond de lui reste et persiste cette certitude qu’autrefois rien ne les reliait.
Mains enfoncées sur le devant de ses poches, jean sombre, noir en parure qui illustre son sentiment, fluctuant, ce soir orageux de cette aigre appétence lésée d’être encore mis de côté. Et il aimerait s’en foutre. Se dire que ça lui importe peu de ce qu’il peut bien faire, maître despote, suzerain des lieux, en ces longues sombres soirées hivernales. Le printemps pointe doucement ses douces exhalaisons, mais les nuits, froides et humides persistent.
« Tu ne voudrais pas m’accompagner ? » le regard se braquant dans le sien, de cette douceur qu’il essaie de maintenir, loin des éclats et du tumulte qui ravage bons sentiments et douce ataraxie, Maddox sourit quand son attention se percute au détachement qu’elle semble faire part à son encontre. Pourtant. Pourtant, ce soir, aucune merde ne lui bouffe le cerveau, les sangs.
Promesse qu’il s’est faite cette après -midi en sortant de son marasme, entre les draps défaits de son lit. Des relents de la nuit dernière en suspend dans les effluves de la chambre. Déchéance, prêt de l’abysse, gouffre vorace l’attirant inexorablement dans ses eaux sombres, l’asphyxie le guette. Et bousillé, cherchant à s’abimer un peu plus, de la poudre plein le nez, aujourd’hui il veut faire l’essaie. La tentative du grand saut dans le vide. Mais nerveux, speed en gestes saccadés, Maddy perd un peu plus le fil de ses engagements personnels.
Tirant la chaise face au bureau de Dolorès, venant rejoindre les rembourrages soyeux de l’assise, distrait par une minuscule masse claire à ses pieds, le sourcil qui se hausse, la main se tend pour prendre Horreur et le déposer sur ses genoux. Boule de poils hideuse, c'est un miracle qu’il soit encore en vie avec une maîtresse telle que Dolorès… le chic, parure en devanture qu’elle distille, Horreur dénote dans son quotidien.
« Ton ex mari à des goûts étranges quand il s’agit de cadeau… » langue pendant sur le côté de sa mâchoire, décalée, de biais, Horreur cumule toutes les tares des chihuahuas. Regard globuleux, reste toutefois la douce affection du chien, mort d’amour pour sa maîtresse.
Déposant le pauvre quidam au sol, époussetant discrètement les poils beiges d’Horreur de son jean, Maddy ne fait rien pour réfréner les mouvements nerveux de sa jambe. Tressautant intentionnellement, mirant attentivement la jeune femme, elle est son ticket ce soir pour un instant d’oublie. Loin d’être cette personne qu’on choisie pour combler la solitude d’une soirée, Maddy sait pouvoir s’épancher. Parler sans crainte. Même quand ses mots dépassent et écornent l’image de son âme -sœur, meilleur ami : Galiléo.
Et s’il rêve d’évacuer toute la frustration qu’il ressent pour ce connard égocentrique, ses préoccupations sont toutes autres ce soir. Relance du juge de la protection de la petite enfance, Maddox se sent totalement démuni devant cette parentalité qui s’impose.
Malo. Enfant mirage. N’avoir que ce nom à la bouche mais ne rien connaître de ce gosse. Ses goûts, plaisirs. La couleur de ses cheveux. Ses sourires en anicroche sur des fossettes somme toutes enfantines. Se dire qu’il, qu’il doit fatalement l’aimer ce gamin. Est -il un enfant turbulent, coléreux ? Au grand cœur ? Solitaire ? Pourtant, sa présence de ne lui manque pas. Son amour pour lui se dérobe sous l’amnésie frelatée. Et ce silence d’émotions le détruit un peu plus.
Loin de lui, en famille d’accueil, il ne pleure pas la perte brutale de sa chaire. Pourtant, certains soirs, il s’effondre et rien n’est plus pareil. Maddy tente de remplir les vides avec ses merdes, se remplir d’amour pour cet enfant, remplir son âme de tendresse, tuer sa vie pleine de regrets et dans les mirages acides, l’esprit ankylosé, de ces regards percer, harasser, à essayer de le trouver, reste alors cette impression infime d’entendre son rire dans les échos tortueux et sombre de son appartement. L’éclat d’un rire cristallin. Son gosse désavoué.
« Alors ? Ca te dis une soirée avec moi ? » ne dis pas non. Se redressant dans l’assise, les mains glissant le long de ses cuisses, Maddox lui alloue un sourire mensonge en demande implicite de lui accorder rien qu’un soir… un soir loin des tentations, d’inconnus qu’il se sait prêt à ramasser, du moment que le plaisir soit dur et violent et l’oublie salvateur libérateur. « Et promis, je ne dirais rien sur ton charmant arrogant égocentrique de patron. »
Le sourire se fait plus franc cette fois -ci et la tension siégeant dans son ventre moins lourde. Putain, se dire qui le rend totalement dingue est un euphémisme alors qu’il tente d’anesthésier sous une nonchalance douteuse cette tension galopante, phagocytante, sachant déjà le retour de bâton qu’il risque de se prendre de la part de la belle.
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