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(fb) we were fools ▬ max


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: (fb) we were fools ▬ max (fb) we were fools ▬ max EmptyDim 7 Mar - 23:26



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The city's a blaze, the town's on fire
max & nox


une rage ardente habite ton ventre au souvenir de ce mec qui a déglingué votre amour-propre. ce gars que vous pourriez niquer sans soucis à vous seuls, mais que vous n'avez fait qu'effleurer parce qu'on vous a foutu dehors. y'a comme un goût d'inachevé. et ça te monte à la tête toutes les petites vengeances que tu peux envisager. bizarrement, il y a beaucoup d'idées qui fusent avec du feu. et ça te fait déjà marré. tu connais quelqu'un qui détesterait toutes tes idées, et tu y penses lucidité. plus ça lui déplait et plus ça peut te plaire. vous allez vous marrer. et max n'a plus qu'à se préparer. tu te fournis tout ce qu'il faut, y compris les infos, et tu vas chercher ton pote. avec lui c'est comme avec rex quand vous étiez gosse. vous vous êtes tout de suite bien entendu, et c'était même encore plus fusionnel. y'a pas eu besoin de beaucoup de temps pour que vous pensiez de la même façon dans votre manière de faire des conneries. vous vous regardez et vous faites de la merde ensemble. et le pire c'est que ça vous fait rire. ça t'avait manqué quand t'étais derrière les barreaux. c'était quelque chose de terrible de plus être libre avec lui, avec eux. ça t'a tué de voir partir en fumée tout vos moments. et ça t'a tué de plus sentir l'air sur ta peau. de te retrouver seul avec toi-même, seul dans un environnement merdique. mais faut le dire, passer tes nuits et tes jours sur tes gardes, ça ne faisait que te rappeler de bons souvenirs. des souvenirs qui ne t'ont jamais quitté. la rue, c'est exactement comme la prison, sauf que t'es entre quatre murs. c'était triste de dire que tu t'es accoutumé plus vite que lorsque tu as dû vivre sous le toit de silas. ou tenter de bosser. la noirceur tu connaissais déjà. et la seule chose que tu as de positif, c'est eux. tu t'étais habitué. tu ne voulais pas les perdre. tu ne veux pas les perdre. alors tu profites de max et de vos moments ensemble. quand il sort de chez lui, tu sors pas de ta caisse. il te rejoint et tu ne peux t'empêcher de sourire, cachant ce qu'il y a de pire. « salut ma biche. je devais passer te prendre, pas vrai ? » t'attends qu'il grimpe pour dérouler ton plan. la nuit a dévoré le jour depuis plusieurs heures, il est temps de libérer votre fureur. tu indiques le bidon d'essence derrière toi et tu sors ton briquet. tu sais que ça va lui plaire, cette idée. « tu te souviens de ce qu'on disait hier soir ? eh bah on va le faire ; maintenant. » foutre le feu à la voiture du frimeur, du branleur qui vous a cherché des noises. ça vous ressemble bien.
(c) SIAL



@Max Gunn (fb) we were fools ▬ max 4094401142
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MessageSujet: Re: (fb) we were fools ▬ max (fb) we were fools ▬ max EmptySam 13 Mar - 19:18








we were fools


Qu'est ce que tu fous, Max ?

La voix marmonne, un peu engourdie, un peu endormie. Éclat solitaire dans l'appartement envahi par la nuit, vague fragment teinté d'ennui. Elle se redresse, passe machinalement sa main dans ses cheveux bruns, contre sa frange en bataille, et son regard s'appuie sur sa silhouette, plus loin. Sans lever les yeux, il achève de chausser ses vieilles rangers au cuir bouffé par les années, et se redresse du lit depuis lequel elle le dévisage, l'oeil circonspect. Il attrape son blouson, l'enfile, daigne enfin la regarder. Il a ces airs détachés de prince destitué, porte le flegme comme une armure, une putain de parure. Sûrement qu’il aurait pu avoir fière allure, s’il se trimballait pas ses grands airs de voyou, de petite ordure – pas sa faute, j’vous jure. Pas plus que le truc qui semble marqué sur son front comme sur les paquets de clopes : petite merde peu fréquentable, du genre que les parents éloignent de leurs gosses, et puis surtout de leur fille. Mais si vous voulez savoir, Max n'en a pas grand chose à foutre, de sa réputation. Au pire, ça lui rapporte des regards de travers, et au mieux, quelques filles poussées par l'envie d'emmerder papa maman en fréquentant le trash boy du coin. Il n'ira pas pleurer.

J'ai un pote à voir, Il répond sur le ton de la banalité, sortant une clope de son paquet avant de le ranger dans la poche de son blouson.
T'es sérieux ? Maintenant ?
Ouais, maintenant.

Il coince la cigarette entre ses lèvres, l'allume machinalement, attrape deux trois bricoles qui trainent ça et là – des feuilles à rouler, un canif pliable, quelques pièces de monnaie. Peut-être qu'il ne fait plus vraiment attention à la silhouette laissée au creux de ses draps, celle-là même avec qui il avait passé la fin de l'après-midi ; mais c'est le jeu, avec lui. Il est attentif un instant, puis l'intérêt se délite, se dissout. Les filles et lui, ça a toujours été un bordel, et il parait qu'ils se quittent toujours comme ils laissent leurs draps : froissés. Faut dire qu'il n'a pas vraiment pour lui l'art du tact ou de la délicatesse, que c'est pas vraiment comme ça qu'on l'a élevé, et puis qu'il a jamais vraiment cherché à être quelqu'un de bien. Ça ne l'intéresse pas, et il laisse l'activité pour plus tard, pour ses vieilles années. De toute manière, ils n'a jamais appris à avoir honte de ce qu'il est. C'est inutile, une perte de temps futile, autant s'employer à transformer la crasse en cristal, à faire de l'or avec du métal.
Et tant pis pour l'espoir maternel de le voir mener une vie légale.

Et j'suis sensée faire quoi, moi ? Lâche t-elle, cinglante. T'attendre en tricotant ?
J'en sais rien, reste là ou rentre chez toi si tu veux, mais si tu te barres, claque la porte derrière toi, Fait-il en attrapant ses clefs.

Un klaxon retentit soudainement depuis la rue, et Max devine que Nox doit être en bas. Mais la voix agacée de la jeune femme résonne de nouveau.

Me dis pas qu'tu vas être banal jusqu'à me jouer le scénario pourri du mec qui n'a rien ressenti, Lance t-elle, un brin sarcastique.

Et à la porte tout juste ouverte, il marque un temps de pause.

J'ai ressenti quelque chose, Annie : ça s'appelle un orgasme, et au risque de te décevoir, ça non plus ça a rien d'original.

Marches dévalées, rue retrouvée, nuit embrassée. Nox est là dans sa vieille caisse, avec le sourire de celui qui a une idée de merde en tête. Ça tombe bien, c'est celles qu'il préfère ; parce que son frère n'est jamais aussi créatif que lorsqu'il s'agit de donner de bonnes raisons au gens de vouloir lui faire la peau, ou aux flics de l'arrêter. Sur ce dernier point d'ailleurs, il avait été tellement bon qu'il s'était retrouvé cloué au trou, mais c'était comme si ce temps perdu en taule n'était plus qu'un détail, une fois le nez dehors. Et c'était un truc qu'il admirait chez lui : cette façon de considérer la vie sans compromis, cette fureur de vivre à tout prix. Peut-être Max était-il habité par la même, et que c'était la raison pour laquelle ils s'étaient liés si vite, et si férocement. La raison aussi pour laquelle il aurait  pris une balle, pour lui.
Nox lui parle de ce type avec lequel ils s'étaient pris la tête la veille, de l'enculé qui avait écourté leur soirée en les humiliant au passage ; j'veux dire, c'était loin d'être la première fois qu'ils se faisaient jeter d'un bar, mais en général, c'était surtout parce qu'ils étaient trop bourrés pour éviter de se conduire comme les clébards qu'ils étaient. Pas parce qu'un trou du cul de riche avait décidé que leurs gueules lui revenaient pas. Alors forcément, il est partant Max. Pour n'importe quoi, n'importe où, n'importe comment, il est partant ; parce qu'ils avaient un jour érigé entre eux la promesse tacite que tant qu'ils étaient ensemble, tout irait bien. Et il n'en avait jamais douté un seul instant.
Un rire secoue sa cage thoracique à l'idée de la bagnole hors de prix de cet enfoiré, déglinguée par un petit incendie accidentellement déclaré ; l'idée lui plait, et s'ils se faisaient prendre, ça ferait au mieux une chouette histoire à raconter.

J'espère que t'as pris du matos avec toi, parce que le feu que t'as au cul sera pas suffisant pour cramer sa bagnole, mon pote.

Il ouvre la fenêtre de la voiture alors que Nox redémarre, et jette le mégot tout juste consumé sur la route.

Il habite où, cet enculé ?



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