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(tw: sexe) all about us ± killzel


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: (tw: sexe) all about us ± killzel (tw: sexe) all about us ± killzel EmptySam 20 Fév - 13:35



Take my hand, I'll teach you to dance.
I'll spin you around, won't let you fall down.

Would you let me lead? You can step on my feet. Give it a try, it'll be alright. The room's hush hush and now's our moment. Take it in, feel it all and hold it. Eyes on you, eyes on me. We're doing this right.

◊ ◊ ◊

huit ans. quatre-vingt dix-huit mois. quatre cent vingt-cinq semaines. deux mille neuf cent soixante-quinze jours. autant de temps que t'as dû passer sans pan. comme une taularde tu t'es jamais arrêtée de compter, ajoutant un nouveau petit bâton chaque matin sur le calendrier. au début t'avais l'impression que t'allais en crever. de son absence, du manque de sa chaleur à tes côtés. du manque de sa voix rejoignant la tienne lors de refrains tout justes inventés. il est tien. tu es sienne. vous vous l'êtes jurés et jurés encore. tu te l'es répétée comme un mantra, pour ne pas oublier ce que ça faisait. que d'être aimée sans jugement. pour qui tu es vraiment. la fière princesse de neverland. en vérité, tu n'appartiens pas qu'à killian. mais à tous les autres aussi. plume, clochette, le frisé, bon zigue et la guigne. tes vieux frères, ta famille de galère. celle sur qui tu pouvais te reposer, tout donner. sans compter. jamais. parce que les enfants perdus n'avaient pas la moitié de ce que toi t'avais. mais c'était pas grave, c'était sans jalousie car vous vous aviez. et ça c'était le plus beau des présents. dans ta poitrine, ça crépite. comme si un feu d'artifice était venu s'y loger pour y déverser ses couleurs enjouées. vous vous êtes mis à courir comme des enfants. comme si rien avait changé, comme avant. tu t'es mise à glousser, tournant sur toi même pour l'attirer. plus vite, plus vite, que tu lui as intimé. depuis quand ton cœur ne s'était pas senti aussi léger? depuis quand tu ne t'étais pas sentie aussi vivante? les flocons de neige ont rejoint votre danse, tombant timidement au dessus de vos têtes. il fait froid mais tu ne le ressens pas. ton corps est brûlant, transi d'amour pour lui. peter. peter. peter. de peur aussi. parce qu'il pourrait ne plus t'aimer autant. peut-être que clochette a eu ce qu'elle voulait avec le temps. mais il est là. avec toi. alors tu t'es ressaisie wendy. chassant les mauvaises idées pouvant venir tout gâcher. il n'y a rien d'autre qui compte que vous en cet instant.

"rez-de-chaussée!"

l'ascenseur annonce son arrivée. tu t'y engouffres sans même attendre et quelques secondes avant que les portes ne se referment pan t'y rejoint. t'as un sourire démesuré. étalé sur tout le long de ta face rayonnante. bordel. bordel. bordel. t'as l'impression d'avoir de nouveau seize ans. t'as l'impression de vous retrouvez lorsque vous appreniez ce que c'était que d'aimer réellement. tu te retrouves rapidement soulevée. contre lui lovée. vos bouches s'embrassent et la passion s'embrase. dans ton bas ventre, les abeilles tueuses se mettent à piquer. le désir à vous irradier. ton palpitant est sur le point de lâché. vos langues se mélangent et s'emmêlent comme des désespérées. avides l'une de l'autres après une absence si marquée. tes bras autour de sa nuque comme un étau bien serré, tes jambes enlaçant son bassin pour te stabiliser. est-tu en vie ou sur le point de clamser? le monde tourne tout autour de vous, mais il peut bien s'effondrer. tu n'y prêtes aucune attention, t'es trop occupée. l'apesanteur s'apaise cependant et les portes se rouvrent à la volée. t'en voulais plus, de ce moment parfait. tu retrouves le sol à contrecœur il te faut l'avouer. mais ce n'est que partie remise. t'essaies de retrouver tes clefs, tu t'impatientes tout en te mettant à grogner. "bitches won't... fookin fit. bloody hell just..." mais soudain t'y arrives et tu les sors du sac dans lequel tu les avais fourrées. tu mériterais une paire de baffe pour le retard que tu prends. t'essaies de fourrer ta clef dans la serrure, mais il y a les dix doigts de peter pour te déconcentrer. tu frissonnes de la tête aux pieds. "ça y est!" tu t'esclames, victorieuse au possible. t'as pas de pouvoirs magiques toi, tu dois galérer comme le commun des mortels pour réussir à franchir le seuil de ton appartement froid. t'attires pan par le bras et le reste ne compte plus. la porte se claque, t'ignores de qui l'initiative vient. t'es bien trop occupée à lui ôter ses fringues gelées pour y prêter la moindre attention. vous êtes un ouragan dans ton entrée. la fièvre de votre amour vous empêchant de réfléchir correctement, de prendre le temps de discuter. t'abandonnes sac et guitare contre le canapé, tes docs marteens en plein milieu de l'entrée. tes mains sont occupées à faire sauter bouton après boutons de sa chemise détrempée. il n'y a aucun mot pour décrire ce que vous vivez.  un retour de flamme, un truc inespéré. t'as le souffle court, la tête qui se met à tourner. vous manquez de trébucher alors que vos pas se font de plus en plus incertains contre le parquet. tu n'y vois strictement rien c'est certain. la pulpe de tes doigts vagabonde contre les contrées que tu connais si bien. que tu n'as pas oubliées. les couches superflues se sont envolées, il ne reste plus grand chose pour vous séparer. ta chambre n'est pas loin, vous n'avez plus beaucoup à patienter. tu te cognes contre une porte, sûrement celle qui vous amènera au confort de tes draps. à moins que vous ne succombiez maintenant, juste là.

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MessageSujet: Re: (tw: sexe) all about us ± killzel (tw: sexe) all about us ± killzel EmptyVen 26 Fév - 22:19



Easier said than done I thought you were the one.

I still see your shadows in my room. Can't take back the love that I gave you. It's to the point where I love and I hate you. And I cannot change you, so I must replace you, oh.

◊ ◊ ◊



Ça fait une éternité, oui. Le temps qui ressemble plus à rien loin d'elle. Tu ne sais pas qui est le plus impatient. Qui le montre le plus, qui est le pire, qui le montre le plus, mal, t'as mal, d'elle, mal qu'elle va te faire perdre la tête. Celle que t'as déjà envie de te cogner contre les murs. Ta Hazel. Ta fucking Hazel. Six jours, ça peut paraître quelques éternités quand vous entrez dans l'équation, pas vrai ? Alors huits ans. Huits putain d'années. Tu lui en voudrais presque si t'étais pas aussi brûlant. Tu lui en voudrais de pas être revenue, elle. De pas être, juste passée à Londres, dans un voyage quelconque maintenant qu'elle était grande, qu'elle n'était plus prisonnière du bateau que Crochet avait appelé "sa maison". Maintenant que les enfants perdus, sont perdus pour de bon. T'es ce Peter égocentrique, qui nique le reste quand tu l'as, juste pour toi. Juste hâte d'être perdu chez-elle, contre elle, en elle. De lui refaire l'amour, lui refaire la guerre, comme quand vous étiez adolescents et que tu ne savais plus trop, si elle était ta première lapée d'alcool ou le dernier repas du condamné que t'étais. Et vous courrez encore, loin des monstres invisibles. Parce que les seuls qui restent sont en vous, grouillent sous vos peaux. Peut-être la faute Clochette ça, de trop avoir mise de poudre dans ton nez, sniffée à même sa poitrine, pour te faire oublier. Oublier l'inoubliable.

L'ascenseur qui ne crie pas assez fort pour enterrer tout ce que ton coeur se débat. Incroyable envie de la prendre à même l'ascenseur, même si elle mérite un lit, même si t'as envie que tout le monde voit, comment tu l'aimes, là, contre les murs en vitres, sur la caméra voyeuse qui vous regarde. C'est beau, c'est terrible, c'est chaotique. Tu pourrais hurler quand ses pieds retrouvent le sol pour qu'elle ouvre la porte et que tu ne l'aides pas. Parce que t'es dans son dos, ton bassin qui se presse à sa croupe, tes lèvres contre sa gorge qui rigole de la voir jurer, maudire l'enfer pour toi. La langue qui repasse sur tes lèvres et une dent qui s'y accroche pour y mordre. «I know something that'll fit just right.» Que tu souffles, bouillant en t'imaginant déjà, en elle. Just right. Fuck. Victoire de la porte qui s'ouvre et des déments qui s'y poussent et s'y tirent à l'intérieur. La porte claque, ou pas, ça compte pas, tu t'en fous. Trop occupé à lui arracher les morceaux, pendant qu'elle t'arrache les tiens. Le désordre bordélique de vos mouvements. Ton manteau qui tombe, le sien aussi, vos bottes laissées maladroitement, à s'enlacer les lacets et se faire l'amour sans vous. Ta chemise qu'elle n'enlève pas assez rapidement. Tu tires dessus, fait sauter les boutons pour lui donner accès à ta peau, beaucoup moins patient qu'elle. Pas trop longtemps, parce que tu lui arraches aussi le haut, le bas. Affamé. Quand son dos rencontre le dos de, ce qui est peut-être sa chambre, tu ne sais pas, est-ce que ça dérange vraiment ? Elle est encore trop habillée, les bas qui remontent jusqu'à ses genoux, qui la rendent beaucoup trop désirable. Tu vas exploser, de trop vouloir la toucher, l'embrasser, partout, en même temps. T'es qu'un ouragan de désirs brouillons et son corps n'est pas prêt pour ça. Le tiens non plus. Oh non, le tiens n'est pas près du tout.

Et devant une reine aussi infernale qu'elle, tu n'as d'autres choix que te tomber à genoux, pauvre mortel. Ça ferait presque mal, mais c'est pas parce que tu t'écorches les genoux, que tu grondes. Oh non. Ta tête et le bordel de ta tignasse qui viennent se perdre. Home. Entre le baiser et les quatre hiéroglyphes new age qui marques ses cuisses et que tu découvres, juste là, t'es chez-toi. T'es chez-toi et t'as faim, t'es pas poli, t'es pas gentil avec la dentelle qui et sur ta route. La dégage vite fait sur le côté pour te donner accès à son coeur. Son sexe que ta langue retrouve, la langue qui y glisse, le regard qui se relève vers elle, rien qu'une seconde. Parce que ça te fais tout perdre, de la regoûter, et putain, tu la boirais à pleine chaudière. Elle goûte pas comme les autres filles Hazel, qui plus souvent qu'autrement ne goûtait que le Whisky sur ta langue, non, Wendy, son miel goûte le bonheur. Alors tu la dévores. La langue passionnée qui glisse sur elle, puis en elle. Les doigts qui s'en mêlent et t'en peux déjà plus, de la bosse de désir entre tes propres jambes, de pas être à l'intérieur d'elle, au chaud que tes doigts redécouvrent et qui s'y enfoncent et qui pourraient bien s'y perdre. Mais la patience s'y perds avant. Parce que tu te relèves, t'accroches à elle, que ta main viens prendre son menton en coupe. «J'm'excuse bébé. J'vais te baiser mal et sale, mais j't'aime okay ? » Parce que son bras le promet, que ses délices violents ont des fins violentes. Que l'allumette sur son poignet est celle qui fait exploser ton corps gazoline. Ta main qui caresse sa gorge, l'autre ouvrant la porte, la poussant vers le lit. Et dans un nouveau bordel, tu te débarrasses de son soutien-gorge, est encore vilain avec la culotte dont l'élastique s'étire sous la brusquerie. Tu voudrais lui faire l'amour, mais ce sera plus désespéré que ça. Parce que ton pantalon ne s'arrache pas aussi vite que tu voudrais, mais qu'il vole en même temps que ton boxer et qu'elle a même pas besoin de te toucher, ton membre dressé pour elle depuis l'ascenseur déjà. Celui qui oublie de demander s'il peut, quand il plonge en elle dans un grondement jusqu'à en trouver le fond. Et c'est que là que tu ralentis, le souffle coupé d'être en elle, de la sentir autours de toi, la perfection qui t'enlaces, juste assez serrée pour t'y faire perdre la tête et pourtant qui se resserre encore quand tu l'avais fais jouir. Et tu comptes bien, la faire jouir. Encore. Encore. Et encore. Jusqu'à ce que les voisins se demandent si tu la baises ou si tu la maltraites. Et la vérité, ce sera, un peu des deux.



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MessageSujet: Re: (tw: sexe) all about us ± killzel (tw: sexe) all about us ± killzel EmptySam 27 Fév - 2:57



Take my hand, I'll teach you to dance.
I'll spin you around, won't let you fall down.

Would you let me lead? You can step on my feet. Give it a try, it'll be alright. The room's hush hush and now's our moment. Take it in, feel it all and hold it. Eyes on you, eyes on me. We're doing this right.

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t'as connu d'autres hommes, tu as couché avec quelques femmes. huit ans, c'est long pour être abstinent. tu as connu un peu de plaisir, quelques orgasmes t'ont étés arrachés. tu te souviens de chaque avec culpabilité. tu te rappelles de tous sans la moindre exception comme si tu l'avais trompé. comme si tu l'avais vraiment voulu, que t'avais fauté. pas la moindre fois t'as tenté de t'échapper. crochet avait su se faire clair sur le sujet. si tu tentais de retourner à neverland, la cervelle de peter exploserait. la poudre sur ses mains, la balle hors du barillet. t'étais paralysée. tétanisée. incapable de respirer. ton amour l'avait mit en danger. avait compromis la stabilité de votre terre sacré. pourquoi infliger ça aux enfants perdus? pourquoi les entraîner avec toi dans ta chute alors que ton rôle premier a toujours été de les protéger? de les aimer? alors t'es restée à exeter. t'es rentrée dans le moule dans lequel on t'as précipité. t'as étudié, t'as travailler dur et t'as su briller. t'as fini tes études, tu vas débuter ton internat. pourtant rien n'a jamais été aussi incertain que cette nuit. car cette nuit tu es wendy. la partie de toi que tu lui avais laissée pour qu'il en prenne soin, qu'il ne se sente pas trop seul lorsqu'il fait froid. lorsque les choses sont compliquées et que l'envie d'abandonner l'emporte sur le reste. peter, il est resté avec toi tout ce temps. sur cette encre couvrant ton épiderme abîmé. dans ces chansons qu'à deux vous avez composées. occupant tes pensées chaque jour que dieu a fait. tu te demandes combien de femmes ou d'hommes ont partagé son lit. combien ont eu son prénom entre les lèvres, gémissements offerts à la nuit.

mais tes pensées malsaines, tu les étouffes. tu leurs fait la peau, les éloignes loin. très loin de ce moment parfait. brouillon, désordonné. vous survivez tant bien que mal à la cage d'acier. ascenseur étant sensé vous rapprocher du septième ciel et ses infinités. t'as perdu patience à cause de la porte d'entrée, mais surtout à cause de killian et son bassin se pressant à toi. venant te chercher, t'intimant de te presser. il aurait pu te faire l'amour ici, à même ton palier si la clé ne s'était pas décidée à enfin coopérer. "i bet you do baby..." supplice s'échappant de tes lippes alors que la porte ne se referme derrière vous. le reste n'est qu'un capharnaüm des plus délicieux que tu ne peux que savourer. vos lèvres qui s'accaparent, se hurlent à quel point elles se sont manquées. vos doigts crochus qui font sauter fermetures éclairs et boutons pour laisser les épaisseurs de tissus détrempées par la neige recouvrir ton plancher. les chaussures s'abandonnent unes à unes alors que la température dans la pièce ne cesse de grimper. atteignant de sommets vertigineux faisant tourner ta tête et te plaçant dans le brouillard le plus complet. pan. pan. pan. ton myocarde hurle, comme un fucking désespéré tout le manque de lui qu'il a éprouvé. tout ce qu'il a dû enduré. les épreuves qu'ils l'ont un peu plus forgé. ton jean se fait la malle, tout comme le vieux teeshirt de nirvana que tu portais. tes sens sont comme décuplés. l'odorat, la vue, le toucher. le goût, l'ouïe. l'odeur de sa peau qui n'a pas changée. ton regard sur son corps que tu dévores sans te faire prier. la sensation de sa chaleur venant te rassurer. ses lèvres toujours aussi sucrées que tu embrasses jusqu'à ce que le monde tout autour se mette à tourner. les battements de son palpitant, sourds dans sa poitrine comme s'il cherchait à s'en extirper.

tos dos heurte un mur et vous arrête dans votre ascension pour un temps. t'en aurais presque le souffle coupé wendy. de la chaleur, de l'envie. "peter, peter, peter..." tu supplies alors qu'il chute à genoux; aussi dévoué qu'au premier jour. ses lèvres embrassent ta poitrine, la vaste pleine de ton ventre. tes cuisses brûlantes, marquées par les sévices de ces douloureuses années. de ces années sans lui. à moitié vivante, privée de ton essence. la même gazoline qui prend un malin plaisir à t'embraser au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la dentelle sombre te couvrant encore. l'arrière de ton crâne cogne et recogne contre le bois pour te maintenir ancrée à la réalité. l'une de tes cuisses vient trouver une épaule, facilitant l'accès à ton entre-jambe inconsciemment. de toute façon tu ne contrôles plus rien. vous n'êtes restés vivants uniquement pour ce moment. la seule raison de votre acharnement. tes mains s'invitent dans ces mèches longues, négligées que tu devras sûrement raccourcir un peu dans les jours à venir. tu t'emmêles à lui autant qu'il le peut. l'invite en ces terres qui sont siennes, portant le drapeau de votre amour comme étendard. tu souffles, t'agaces, conjures. il fouille, d'une pointe de langue tendue. muscle avide de toi et cette moiteur ne cessant de croître. tu te meurs de bonheur. est-ce un mirage? le fruit de ton imagination? une tumeur appuyant contre ton cerveau malade créant de tragiques hallucinations? tu te mords la lèvre au sang. la rouille envahit tes papilles rapidement. tu ne rêves pas. les minutes ne sont cependant une éternité et la réalité vient te happer lorsque killian se relève pour abandonner tes cuisses fiévreuses.

une promesse qu'il te fait, ses yeux bouffant les tiens que tu perçois parfaitement malgré la pénombre environnante. "je suis tienne et tu es mien." le mantra que vous vous êtes répétés pendant des années. parce que malgré tout ce qui s'est passé t'as pas oublié. t'as jamais cessé de l'aimer. pas une seule seconde, pas la moindre journée. tes pieds pourraient bien se dérober sous ton poids s'il ne te soutenait pas, t'emmenant vers le confort de tes draps. c'est à qui chavirera le premier, qui le matelas viendras avaler. les pièces de lingeries rejoignent la moquette alors que tes pieds décollent du sol. tu te fais avaler par les couettes et peter tout entier. la ceinture que t'arrives à faire céder, son torse qui s'amuse farouchement à énerver ta poitrine et ses pointes dressées. tu t'impatientes, feules ton mécontentement quand soudain pan se veut libéré. il n'y a plus que vos épidermes pour vous séparer, mais plus pour longtemps car dans un coup de rein désespéré mais pourtant si parfait vous vous retrouvez. vous formez à nouveau cette entité parfaite, les amants maudits de neverland. pas de pièces dramaturges vous concernant, mais des plaintes offertes à la lune comme gage de votre amour. comme promesse céleste que vos âmes s'appartiennent. vous restez tout deux en suspend, crispés l'un autour de l'autre comme s'il s'agissait de la première fois que vous vous aimiez. comme si vous n'aviez jamais fait ça avant. tes jambes s'enroulent autour de son bassin tout naturellement, tes hanches viennent le chercher et s'en éloignent pour lui permettre d'à nouveau plonger en toi. de reprendre son souffle pour le perdre encore une fois. ta vue est brouillée. t'ignores qui de ses cheveux ou les tiens créent une nuit noire. t'inspires. expires comme tu ne l'as pas fait en huit ans. en toi, le désir gronde. avide de plus. avide de pan. tu ne le laisses pas continuer, t'es bien plus impatiente que lui. vous roulez, manquez de tomber mais vous arrêtez aux limites qui vous sont données. "aimes moi." que tu viens susurrer à son oreille comme un secret. tu t'improvises amazone, tu n'as de princesse plus que le titre wendy. c'est une danse pour le moins osée que t'entreprends à califourchon sur le corps offert à la moindre de tes envies. allez et venant. tes ongles contre la chaire claire de pan, suivant les contours de ses veines et de ses muscles parfaitement dessinés. boum.boum.boum. dans tout ton être ça se met à crépiter. reprends-tu vie ou bien est-tu entrain de claquer?

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MessageSujet: Re: (tw: sexe) all about us ± killzel (tw: sexe) all about us ± killzel EmptyDim 7 Mar - 17:53



Easier said than done I thought you were the one.

I still see your shadows in my room. Can't take back the love that I gave you. It's to the point where I love and I hate you. And I cannot change you, so I must replace you, oh.

◊ ◊ ◊



Tu comprends pas encore, que tu l'as retrouvée, que t'as plus à courir à toutes haleine. Que vous aurez plus à vous enfuir, un peu bourrés, des nuits à Neverland avec vos enfants perdus, pour aller vous aimer furieusement contre la banquette d'une voiture volée, les fenêtres toutes embuée du brasier de vos corps qui menaçait de faire exploser la petite automobile. Que vous n'auriez plus, à être silencieux, les gémissements qui ont envie de défoncer les murs et qui pourtant devaient s'étrangler dans vos œsophages, ses nuits où t'escaladais sa fenêtre comme un bandit, pour la retrouver, pour l'aimer à toute vitesse. Les caresses pressées que seuls les condamnés comme vous connaissent. T'as encore le trauma, la peur d'entendre le déclic du fusil d'un Crochet qui se serait décidé à se foutre dans son placard en vous attendant. Alors tu t'excuses d'avance, d'avoir peur, de l'aimer brutalement, parce que tu ne sais pas faire autrement. Parce que chaque fois que vos corps s'étaient unis, s'était malgré le reste du monde qui brûlait, malgré les menaces qui grondaient. Et là aussi, t'as l'impression qu'il y a des monstres, qui vous cherchent, qui vont venir, t'arracher à elle, t'arracher à la chaleur de son coeur et de son corps. Te menacer de toutes les morts, l'enmener loin de toi, la cacher dans un autre château, détruire tout, te détruire, vous détruire. Et tu ne pourrais pas. Tu ne pourrais plus, être loin d'elle une autre vie, un autre seul moment. Parce que tu sais pertinnement que si Crochet revenait en ce moment, avec toutes ses armes et t'hurlais de la lâcher ou t'allais crever; tu ne la lâcherais pas, tu ne la lâcherais plus. Tu continuerais de lui faire l'amour férocement, tu te prendrais toutes les morts à la gueule, sans broncher une seconde, sans laisser le plaisir, le bonheur à l'état pur, se décrocher de ta gueule.

Parce que ta Wendy, ta Hazel, elle est comme aucune autres. Elle est pas comme clochette où c'est la guerre entre ses cuisses, pas comme toutes les filles sans noms qui n'étaient que désespoir où la queue se trempait et le coeur restait bien au sec. Non. Avec Hazel, c'était tout ou c'était rien. Avec Hazel c'était l'entièreté, l'assurance de ne jamais être aimé à moitié, ou sur la pointe des pieds. Ce n'était pas une flamme où on se brûlait les doigts, c'était une immolation complète et après toutes ses années d'iceberg cherchant la chaleur contre de petits radiateur électriques, tu ne demandais qu'à te jeter dans le volcan que t'avais retrouvé. Qu'il te bouffe, tout entier, qu'il n'en reste rien une fois qu'elle t'aura avalé. Toi, tu t'en souviens pas, de tous les gens avec qui tu l'avais trompée. Pour la simple et bonne raison que c'était incomparable. Que des seins à mordre férocement, des culs à claquer, du sexe, que du sexe sale, sans attaches, sans promesse, sans électricité sous ta peau. Que des animaux qui baisaient, quand tu devenais loup pour une petite chatte, parce que t'avais enfoncé trop de merde dans ton système et que Kiki était plus trop là, au volant. Ça faisait huit ans, que t'étais chaste, à défoncer des gars qui se souvenaient pas de toi non plus. Huit ans que t'avais pas fait l'amour. C'est pour ça aussi, que tu t'excuses. Parce qu'après tant d'année à rien que faire la colère contre des carcasses, tu ne sais plus, si tu sais comment. Si ça reviendra aussi rapidement que faire du patin ou du vélo. Ou si ce serait laborieux. Comme réapprendre à manger, à parler, à marcher après un grave accident et que le cerveau ne collabore plus, qu'on se bats contre soit. Tu sais pas. T'as peur, encore. Alors tu t'excuses, pour tu ce que tu feras mal. Pour tout ce que tu l'aimeras de travers dans les mauvaises habitudes. Tu t'excuses de ne pas la dévorer pendant des heures, de compter les orgasmes que ta bouche lui arracheraient pour en faire des records, pendant des heures, jusqu'à ce que ses gémissements chantent pour toi, d'avoir trop mal au ventre.

Elle t'avais laissé le fantôme de Wendy, quand on l'avait arraché à Neverland avec la promesse de ne plus revenir. Elle avait laissé Wendy pour pas que tu gèles dans ton squat, pour pas que tu te sentes tout seul. Seul même quand la Plume était là, qu'il tentait de te serrer fort, fort, pour réparer vos deux petites coeurs, mais deux épaves ça ne se répare pas comme ça. Et t'as vite compris que c'était rien, Wendy sans Hazel. Qu'il te fallait les deux. Alors tu l'as cherchée, Hazel Darling, pour revenir lui rendre Wendy, qui s'ennuyait d'elle aussi. Mais pas autant que toi, elles te manquaient. Et t'avais souvent eu envie d'abandonner, la vie, tout ça. Surtout quand t'avais vu les enfants perdus tomber un à un. Parce que t'étais plus que l'ombre de toi-même, que t'étais plus la colle, rien qu'un petit égoïste avec trop de peine pour se verser dans les autres comme avant, tout donner. T'avais plus rien à donner. Clochette compensait avec la poudre de bonheur, celle qui vous avait tous détruits un peu plus fort. Peut-être que vous aviez réussit, à ne jamais grandir, parce que vous étiez tous un peu morts, quand Hazel était partie. Et des enfants morts, ça grandit jamais.

Et tu réalises pas encore, que la course est terminée. Qu'il ne vous restera qu'à ramener la famille, qu'à vous guérir tour à tour. Que le bonheur, c'est vrai et c'est pour maintenant. Right ? Tu sais pas encore, que vous aurez tout le temps du monde, toute votre vie, pour vous aimer, pour chanter ses chansons sur lesquelles vos langues avaient pas roulées depuis des années. Celle que vous aviez écrites ensemble, en rêvant, d'être toujours ensemble, toi, elle, vos amis, un petit système solaire à vous tout seul. Tous dans la même immense baraque, pourquoi pas ? Sauf qu'aujourd'hui, t'es égoïste et tu t'en donnes le droit. Ils sont la musique qui joue dans l'autre pièce et qui s'étouffe lorsqu'on ferme la porte, qui ne fait plus que vibrer les murs, de loin. À des années lumières déjà de votre course dans le froid. À des années lumières de l'attente, des vêtements qui on sautés de vos corps parce qu'ils en avaient marre d'être encombrants. Tu ne sais plus dans quel sens exister, tellement tu la veux entière, la boire, la respirer, à même la source. Pas le temps de profiter de sa voix qui souffle ton nom de garçon, trop occupé à l'avaler. Tu t'en veux, de faire ça mal, d'abandonner trop rapidement le creux de ses cuisses de tes baisers, parce que t'as trop envie de la sentir. Tu te ferais pardonner, plus tard, si vous ne mourriez pas, quand tu lui offriras ta petite gueule comme siège où s'asseoir.

Le mantra qui revient et t'hoches de la tête. T'as toujours été sien et maintenant, tu veux la faire tienne d'une passion phoenix que tu ne pensais même plus possédée. L'amour qui n'a pas perdu une plume, qui s'est même empirée en dépendance. Oupsi. Amoureux de son corps tendu pour toi, comme le tien se dresse pour elle. Amoureux de toutes ses entrailles, son coeur, ses poumons qui s'excitent pour toi, sa petite tête précieuse, sa putain de belle âme. Parce qu'elles se retrouvent, les soeurs, s'envont danser plus loin, dans la chambre, contentes de se retrouver, les deux moitiés qui on étés créées pour s'assembler, deux pièces d'un casse-tête qui se complète juste là, dans un soupir et un sale mal de ventre.

Parce que tu crois mourir, au premier coup de rein. Quand tu retrouves sa chaleur, la moiteur délicieuse de son ventre. T'es enfin chez-toi, enfoncé entre ses cuisses dans un grondement et ton souffle qui se perd quand tes yeux retrouvent les siens. Ça te rend dingue, de la sentir autour de toi quand tu la pénètres. Comment t'avais pu oublié ça. En rêvant dans des songes bien trop fades. T'avais oublié les tremblements de ton dos, chaque fois que tu t'enfonçais en elle avec l'impression qu'elle avait été faconnée pour toi. Que ses reins avaient étés taillés par les deux, simplement pour t'acceuillir. Que toi aussi, on t'avais découpé dans le marbre pour l'emplir, elle. Son sexe qui se serre autours du tien, s'enlacent comme vos coeurs, comme vos corps. Serré. L'entièreté des corps qui se moulent l'un à l'autre et la promesse que tu vas y rester. «Fuck bébé... » Que tu viens murmures dans un souffle. Sale habite que vous aviez, de vous aimer tout bas, parce que vous n'aviez jamais rien connu d'autres. Oui, c'est exactement ça. T'as l'impression d'avoir de nouveau seize ans et de lui faire l'amour pour la première fois, en cachette. Le moment de suspension quand t'es enfoncé en elle et que vos yeux d'amants maudits se retrouvent. Ça prend un petit moment, se remettre de ça, retrouver ton souffle, quand elle entoure ton bassin de ses jambes, qu'elle est tellement putain de belle, son auréole de cheveux sur l'oreiller et son sourire. Que ton coeur te lâche un peu, quand tu lui souris, quand ta main viens dégager son visage d'une mèche pour la glissée derrière son oreille. Parce que tu veux pas râter le spectacle de son visage qui se tord de plaisir pour toi. Tu replonges en elle et c'est meilleur encore, ton grondement qui s'y reperd. Ne veut jamais s'y retrouver. Vous roulez, sans vous séparer jamais, elle, sur toi, putain de belle amazone au corps de gamine devenue femme, un corps incroyable comme t'en a pas vu souvent, qui réclame tout ton amour, comme si elle ne l'avait pas déjà. Mais t'es heureux de la servir, encore et encore. La gaver de ton amour jusqu'à ce qu'elle en ai marre. Jusqu'à ce qu'elle t'ignore pour rien reprendre son souffle, pour mieux se vider de son ventre que t'auras trop rempli de toi, constamment. Parce que c'est incroyable, quand elle danse sur toi, que tu ne sais plus où la toucher. Son corps en sublime transe. Ses cuisses que tu presses dans tes mains, le galbe de ses fesses que tu maltraites, les lignes du creux de son dos que tu recreuses des doigts pour que la rivière y coule mieux quand vous aurez trop chaud pour la raison, les os de son bassin que tu retracent, que tu caresses à défaut d'y planter les dents comme un chien qui décide que c'est à lui jusqu'à la destruction. Les doigts qui courrent sur son ventre, remontent le bonheur jusquà son nombril, redessine ses hanches, retrace ses côtes, jusqu'au galbe de ses seins qui rebondissent au rythme de ses coups et de sa respiration saccadée. Les deux monts que tu viens chercher en coupe dans tes mains, les yeux relevés vers elle avant de venir les embrasser, puis les malmener, en tirer doucement la pointe du bout de tes crocs, pour lui arracher un petit soubresaut de plus qui te fais rire tendrement contre la peau rendue sensible, tu t'excuses, d'une baiser profond, qui laisse une jolie marque, tu t'excuses, du bout des doigts humides qui viennent s'assurer qu'ils restent dressés, pour toi, que tu t'acharnes jusqu'à lui arracher un frisson. La main qui remonte jusqu'à sa gorge, le pouce qui caresse ses lèvres avant de s'y enfoncer, contre la langue, l'autre main qui tire la nuque, la fais tanguer jusqu'à toi tandis qu'elle répand sa salive contre ton doigt, celui qui quitte sa bouche pour que la tienne y prenne place. Main accrochée à sa nuque, le pouce dégringole jusqu'en ses jambes, venant frotter son divin clitoris, pour décupler son plaisir, réapprenant les mouvements qu'elle préférait contre la zone erogène. Et si tu sépares tes lèvres des siennes quelques instants, continuant tes mouvements, du pouce et du bassin, tu lui murmures à répétition et à perdition.


«Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime....»


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