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Double sided


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des personnages.
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MessageSujet: Double sided Double sided EmptyJeu 18 Fév - 23:25


Coyote Waterston.

le plus dur dans la maladie mentale,
C'est que les autres attendent de toi que tu agisse comme si tu n'en avais pas... ☾

nom prénom. Waterston Coyote. âge, origine. 31 ans, canadien occupations, métier. Ingénieur son, Hacker. situation sociale et financière. Continuellement dans la merde. orientation sexuelle. hétéro aux dernières nouvelles. groupe. smells like teen spirit.

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾


Psychose maniaco-dépressive, diagnostique posé à l'âge de vingt-deux ans après des années de souffrance. Maladie sévèrement ancrée, vissée à sa colonne vertébrale par ses vices addictifs : alcool, drogues douces et parfois dures. Impossible de se souvenir de la dernière fois où il a été sobre.

La bipolarité fait de lui deux hommes.

Le premier est celui de la manie. Celui qui veut changer le monde, qui sourit, qui mord la vie à pleines dents. Celui qui fait la fête, qui a plein de projets, qui est l'ami de tout le monde. D'ailleurs, tout le monde l'adore. Il est généreux, dépense sans compter, il est joyeux, il est ambitieux. Il s'exprime dans son art de la musique et du dessin, il tend la main à ceux qui en ont besoin. Il a le regard pétillant, le rire bruyant. Le maniaque est le bout en train inspirant, un exemple d'optimisme. Ceux qui veulent le raisonner, le canaliser ne sont alors que des empêcheurs de vivre qui n'y comprennent rien...

L'autre est un dépressif, un désabusé de la vie. Il porte sur ses épaules le poids du monde. Celui-là à cumulé les tentatives de suicides ces dix dernières années. Il n'a envie de rien, il ne va pas travailler, il ne sort pas de son lit. Picole. Pleure. Il attend la mort, il la supplie. Il n'a plus d'idée, penser le fatigue, le fais souffrir. Celui-là, personne ne l'aime, personne n'a envie de sa négativité. Celui-là le fait oublier, le fait sombrer davantage dans sa solitude et la conviction que personne ne le remarquera s'il venait à réellement disparaitre pour toujours.

Entre chaque phase, sa vie est ponctuée par l'euthymie, une humeur "normale". Mais celui-ci ne souffre pas moins. Celui-là promet pour la milliardième fois aux autres qu'il va s'en sortir, que les choses seront différentes cette fois. Cet homme là est bouffé par la culpabilité, celui-là à conscience de sa maladie et des dégâts qu'il cause autour de lui. Celui-là se rend bien compte qu'il n'est pas normal, qu'il n'aura jamais la vie de monsieur tout le monde.

Avec tout ça, il n'a pas vraiment le loisir de savoir réellement qui il est.

histoire. ☾


Je n’ai pas eu d’enfance tragique, je suis le second fils d’un couple respectable de québécois. Ma mère était institutrice, mon père pasteur. Ils ont eu mon frère avant moi, ils voulaient deux enfants en âge rapproché. J’étais pas mauvais élève sans être brillant, j’étais dans la norme, avec une facilité pour être populaire et les sports d’athlétisme et de basketball. J’allais à l’église, je chantais dans la chorale, j’apprenais le piano et les évangiles. J’étais heureux, j’allais être heureux. Je m’imaginais chanteur, mais aussi coach sportif ou encore pompier. J’voulais faire le bien, je voulais vivre mes rêves.

Ma vie n’a pas eu de faux départ, je me suis seulement rétamé en chemin…

J’avais dix-sept ans quand les choses ont déraillé. J’ai été subitement attiré par la cigarette. On peut penser que c’était la faute de mon groupe de rock de garage de l’époque, mais c’était autre chose… C’était tout simplement irrésistible. J’ai voulu tester plus fort, la weed, l’alcool… Je tombais dans ce gouffre, non, j’y plongeais…  

Quand mon père a appris, il m’a privé de sortie. Privé de musique. Je me suis senti vide comme jamais, seul, inutile… J’pensais au sens de la vie et j’en perdais le souffle. J’avais peur, puis plus rien… Car ça n’avait plus le moindre sens.

Je me suis réveillé dans un lit d’hôpital, contentionné mains et chevilles. J’ai hurlé… J’ai hurlé qu’on me laisse mourir. C’est mon frère qui m’a trouvé, les veines ouvertes dans le garage. À quelques minutes près, j’aurai réussi… Je me serais épargné la suite.

La pédopsychiatrie, c’est pas la joie. Mais j’ai supporté six semaines d’internement. On m’a balancé plein de diagnostics à la noix et surtout, une dose de cheval d’antidépresseurs. J’ai été obéissant, j’ai tout gobé. Mais huit mois plus tard, ces médicaments ont fini par me faire monter, toujours plus haut… Oh ça oui, je resplendissais de joie, j’avais des projets de malades et mes parents pensaient que j’étais guéri pour de bon. J’ai explosé en phase maniaque, j’ai fait le mur, je me suis enfui de chez moi, un sac sur le dos, prêt à conquérir le monde. J’ai balancé mes médicaments, je n’en avais plus besoin, j’étais devenu trop fort. J’ai trouvé une job dans une salle de concert, je squattais chez un ami de longue date et je me suis mis à peindre… Je ne m’arrêtais plus, toutes mes feuilles puis je peignais tout, des murs au plafond… Je dégueulais mon âme.

Un an plus tard j’étais de retour en psychiatrie après avoir été arrêté pour trouble à l’ordre public. Retour à la case d”part, nouvelle avalanche de diagnostics. De dépressif j’suis passé à personnalité borderline, un truc à la mode et nouveau. On a changé mes traitements et j’étais de retour à la maison à dix-neuf ans. Mon père ne m'adressait plus la parole,  il avait honte de moi,  lorsqu'il y avait du monde à la maison je ne pouvais pas me rendre visible.  C'est comme si j'étais mort,  j'espérais l’être.  J'étais bel et bien en vie,  je savais juste pas comment vivre,  je n'avais pas d'avenir,  je ne savais plus ce que j'étais. Ma mère passait encore sa main dans mes cheveux chaque soir, je croyais qu'elle priait le seigneur de me rendre la raison, mais un jour je l'ai entendu murmurer à Dieu elle le suppliait de lui laisser son fils en vie un jour de plus. Alors je me battais contre la dépression qui s'installait à nouveau petit à petit... Sournoisement...

À vingt-deux ans, au fil de mes phases j'ai épuisé mon entourage. Mon père m'a adressé la parole après ma tentative de plongeon dans le fleuve, pour me dire que je partait à Londres. Apparemment mon frère m'avait dégoté une jolie place en psychiatrie, les meilleurs et de bon chrétiens bien que catholiques. J'ai essayé de m'enfuir, mais ils m'ont emmené de force... Ils ne m'ont pas bâillonné non, mais le chantage était puissant... C'était ça ou la sismothérapie. La manipulation mentale peut être facile sur moi quand on l'utilise car mon humeur est à peu près stable.

Je suis sorti de l'institut avec un vrai diagnostic, ils ont au moins le mérite d'avoir fait ça pour moi. Troubles bipolaires. Mais aussi avec cette triste fatalité qu'il n'y a aucun remède. Que je serais comme ça jusqu'à la fin de mes jours. Condamné.

Ça été un combat, mais j'ai fini par avoir un véritable métier car j'avais toujours eu une grande facilité avec l'informatique et l'electronique, j'ai réussi à combiner ça avec ma passion pour la musique à defaut de n'avoir jamais su percer dans le domaine en tant que musicien. Dans l'ensemble, j'arrivais à esquiver les grosses emmerdes, à m'en sortir et à éviter d'essayer de me tuer... La motivation à tout ça, c'était cette fille. Elle était tout pour moi. Elle a traversé plusieurs de mes crises avant que je ne finisse par lui avouer ma maladie. Un aveu réalisé dans le seul but de me faire pardonner... Oui pardonner la drogue et les adultères lorsque je perdais le contrôle. Je voulais pas lui faire de mal ! Je voulais aucune autre femme qu'elle ! Mais mon cerveau refusait d'être logique, mes émotions, mes actes sont hors de ma volonté. Elle m'a quitté, mais deux mois plus tard elle m'est revenue. Elle était ma seule chance d'être heureux, alors j'ai continué à essayer de devenir meilleur.

C'était l'hiver 2014 quand elle m'a annoncé qu'elle était enceinte, le plus beau noël de ma vie. Pour ce bébé, j'aurais soulevé des montagnes. Je me suis éloigné des drogues dures, j'allais aux groupes de soutien et suivait ma psychothérapie avec autant d'assiduité que possible. J'voulais leur prouver à tous ces connards (y compris ma famille que je n'avais toujours pas revu depuis mes vingt-deux ans) qu'ils avaient tords. Que je pouvais avoir la vie normale dont je rêvais.

Mais le 6 juillet 2015, alors que j'étais embauché comme technicien de son au sein de la royal academy of music, prestigieuse école de musique de Londres. Un homme à ouvert le feu sur les artiste et sur le public. Il a fallu qu'elle soit assise au premier rang. Dans son état, elle n'a jamais pu se mettre à l'abris. Cet homme, Zane Davis, a tué la femme de ma vie et mon enfant à naitre. Il a détruit toutes mes chances d'avoir un jour une famille. Cette soirée, malgré tout ce que j'avais traversé, malgré l'horreur des hopitaux psychiatrique, fut la pire de toute ma vie...

Zane Davis croupis désormais en psychiatrie... Devinez ce que j'ai fais... Je me suis débrouillé pour me faire interné à nouveau, pas compliqué vu mon passif et ce que je venais de vivre. Mais il ne m'ont pas transferé au même endroit que lui, ils m'ont fait quitter Londres... Je voulais le rejoindre, je voulais le tuer... Je rêve souvent des manières dont je pourrais user pour l'eliminer. Un jour j'en suis certain, je le croiserai dans les couloirs d'un asile. Tôt ou tard. Je lui ferais payer.

Ce deuil ne sera jamais bouclé, mes "sautes" d'humeur m'empêche de progresser. J'ai trainé ma carcasse comme je l'ai pu sur cette terre ses cinq dernières années. Avant elle, ma vie ne se résumait qu'à mes allé et venues en psychiatrie, elle avait changé ma vie. Elle lui avait donné un sens, une motivation. Elle m'avait offert le sentiment le plus beau, le plus pur. Je ne savais plus quoi faire. J'ai pensé rentrer au Canada, mais je n'ai jamais reçu de mot de compassion de ma famille aprés le drame. Plus rien ne me rattache à mon pays, mais vie c'était ici et on m'a tout volé. On a piétiné tous mes efforts... Alors à quoi bon désormais ? Pourquoi lutter contre ma nature ? J'ai replongé. Drogue, alcool, dessespoir et folie. Je rêve de mon bébé, du père que j'aurai pu devenir, de l'homme de bien que j'aspirais à être de jour en jour..

Je rêve ma vie, parce que la réalité est juste ignoble.

Am I alive and well or am I dreaming dead ?

upside.down a écrit:

A tes méchantes blessures. Je ne sais plus depuis combien de temps j'écris, mais ce qui me passionne dans le rpg c'est le partage. Je prend chaque réponse comme un cadeau, parce que quelqu'un a pris le temps d'écrire quelque chose pour moi et ça m'est précieux. A très vite !
(Au passage, il me semble reconnaitre quelques vieilles têtes  :^-^: Promis j'viens pas vous poursuivre, c'est juste un tabarnak de hasard  Double sided 3848593156 )

kezako, ton perso. un inventé avec de le bricole sur un pré-lien de l'adorable @"LUMI MCNEAL"  🇨🇨  
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MessageSujet: Re: Double sided Double sided EmptyVen 19 Fév - 0:10

welcome back avec le superbe coyote Double sided 2453064100
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MessageSujet: Re: Double sided Double sided EmptyVen 19 Fév - 20:24

Rebienvenue chaton Double sided 2453064100
Je te valide Double sided 2020983038
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MessageSujet: Re: Double sided Double sided EmptyVen 19 Fév - 21:07

Merci !
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MessageSujet: Re: Double sided Double sided Empty

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