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popular monster ± handon


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: popular monster ± handon popular monster ± handon EmptyMer 17 Fév - 0:01



@"Landon Atkins" & @Houna Tchernychev
“I battle with depression, but the question still remains
Is this post-traumatic stressing or am I suppressing rage?
And my doctor tries to tell me that I'm going through a phase
Yeah, it's not a fucking phase, I just wanna feel okay, okay?
Yeah, I struggle with this bullshit every day
And it's probably 'cause my demons simultaneously rage
It obliterates me, disintegrates me, annihilates me
'Cause I'm about to break down, I'm searching for a way out
I'm a liar, I'm a cheater, I'm a non-believer
I'm a popular, popular monster"


t'es sonnée. tes tempes pulsent comme des forcenées. tu sens pas la douleur pour l'instant t'es bien trop camée. ça viendra une fois que l'adrénaline sera retombée. tes flancs sont raides, ankylosés. le moteur de ta moto vrombit. hurlement mécanique déchirant la nuit. t'essaies de rester concentrer tri, de ne pas chuter. il manquerait plus que ça qu'tu t'écrases dans le décor. semant ici et là quelques parties de ton corps. tu clignes des yeux. une fois, deux. l'air frais de la nuitée fouette ton visage alors que tu continues d'accélérer. t'es pas suivie, tu t'en es assurée. faut dire qu'il restait pas grand monde pour te pourchasser. à la base tu voulais juste une vodka. loin des tiens, loin du brouahaha. cacophonie insupportable. t'es pas plus mal loin de ces incapables. à force de décimer tes propres rangs il ne te restera plus aucun soldat. m'enfin, une comme toi ça en vaut combien des comme eux houna? tu te rappelles de la pluie battante, de l'humidité. traversant ta peau, te gelant de la tête aux pieds. tes membres se souviennent de tout. du froid, de la faim, des coups.  tu te souviens du bruit que faisait tes os lorsqu'ils les brisaient. pour te rendre plus forte, une vraie machine à tuer. t'étais muette , seuls tes grondements résonnaient pour briser le silence désertique. feulements félins pour dissimuler ton souffle erratique.    tu t'es laissée faire, t'as su endurer. patiente, constamment aux aguets. attendant le parfait moment pour leur faire payer. tu es un et tu es trois. houna et tri à la fois.  patrie encrée sur toi. la ratée, la paria. tu manques de te viander en prenant un mauvais tournant. tu commences à ressentir le manque d'hémoglobine, de sang. tu saignes comme un cochon, abondamment. t'es trouée, mais les balles sont ressorties. c'est toujours ça de pris. sauf une que tu peux sentir. t'as pas le temps de râler, ça aurait pu être pire. t'es pas immortelle et là tu manques clairement de flancher. la descente de coke se fait sentir, manque de te faire plier. t'as besoin de morphine ou l'un de ses dérivés. qu'on te serve sur un plateau d'argent tout un tas d'opiacés.   que t'aies plus qu'à choisir, à piocher. tu finis par changer de direction car tu sais où aller. quoi de mieux qu'une âme à la dérive ne demandant qu'à être torturée pendant que tu te fais rapiécer? t'es pas trop loin alors tu t'arrêtes de lutter. trouves une allée peu fréquentée pour y garer ta précieuse le temps que tu te fasses rafistoler. t'es pas franchement jolie à voir, reine du gore pour sûr ça tu l'es. on te croirait tout droit sortie d'un film d'horreur flippant à souhaits. tu titubes, te rattrapes à un mur à la volée. ta vue se trouble, fait chier. tu reconnais le quartier tu sais que t'es bientôt arrivée. tu jettes une œillade autour de toi, manquerait plus qu'un bon samaritain que tu doives assommer. le calme règne. tu continues de traîner ta carcasse non sans peines. landon. landon. tes tempes ont cessées de cogner ne reste plus que son prénom pour te garder sur tes pieds. tu le vois, le bâtiment où il bosse et son entrée. tu t'y faufiles, la main sur ton calibre posée. toujours être prête à dégainer. viser. tirer. c'est simple, tu pourrais le faire les yeux fermés. l'endroit est désert. malgré l'heure matinale le jour ne s'est pas levé et pour ça tu peux remercier l'hiver. dire que chez toi il fait nuit presque toute la journée. ici tu dois compter les heures pour que l'on ne te trouve pas en plein bain de sang, trop occupée à t'éclater. collée au mur, tu prends un moment. t'observes les alentours, tu prends le temps. faudrait pas qu'tu butes l'un de ses collègues où il t'en voudrait. ça serait légitime tu peux pas le nier. tes motardes effleurent le sol sans un bruit. véritable chat tapi dans la nuit. jouant des ombres, des recoins pour te cacher. comme si tu n'existais pas, un pressentiment qu'on aurait inventé. tu débarques dans un garage désert, dans lequel une ambulance est entrain de se faire nettoyer. l'employé s'applique. astique. tu t'y glisses sans un bruit. t'as une foutue chance que ce soit lui. d'un saut adroit tu rejoins ses côtés. ta main saisit la porte, tu la fais claquer. t'ignores ce qu'il voit, ce à quoi tu peux ressembler. la tignasse en désordre, le cuir sur tes épaules perforé. tu macules le sol de l'ambulance d'un rouge carmin. c'est pour lui que t'es venue là, pour lui que t'as fait tout ce chemin. le claquement risque de le surprendre, tout comme le canon sur lui pointé. au cas où il ne voudrait pas te filer un coup de main, qu'il ne serait pas enclin à t'aider. tu sais être persuasive quant t'en as besoin et au pire tu le feras craquer. "hey, hey mister doctor." que tu te mets à chanter. l'air fou, menaçante avec le flingue sur lui braqué. ça fait un moment que tu n'es pas venue l'emmerder. faudrait pas qu'il s'habitue à te voir débarquer. il est ton ultime recours quand personne d'autre ne peut t'aider. ton joker lorsqu'il a besoin d'être tiré.
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MessageSujet: Re: popular monster ± handon popular monster ± handon EmptyMer 10 Mar - 4:11


“popular monster.” & À genou dans le fond de ton ambulance, d’une main, tu presses la gâchette du spray de la bouteille de désinfectant, visant tous les recoins; de l’autre, tu frottes, armé d’un linge déjà un peu tâché. Tu déposes finalement la bouteille de produit dans un coin et te redresses en soupirant. Tu passes le revers de ta main libre dans ton front pour y essuyer le légé film de sueur qui commençait à s’y former. Tu jettes le torchon dans la poubelle et te penches à nouveau vers l’armoire par terre pour y prendre un nouveau linge, propre celui-là.

Tu sursautes quand la porte de l’ambulance claque fort derrière toi. Sans hésitation, tu te retournes, les sourcils froncés, prêt à dire à ton collègue revenu t’embêter de se calmer, mais ce n’est pas sur lui que tu tombes. Non, c’est sur elle. Une rouquine couverte de cuir que tu reconnaîtrais entre mille. Ton coeur bat déjà rapidement, mais il s’accélère encore davantage lorsque tu remarques l’arme à feu dans son paume. Ce n’est pas la première fois qu’elle te surprend ainsi et, jusqu’à maintenant, elle ne t’a jamais fait de mal. Cela ne t’empêche toutefois pas d’être tendu. Tu ne la connais pas, tu ne lui fais pas confiance, et puis tu doutes un peu qu’elle soit en pleine possession de ses moyens, actuellement. Tu te dis qu’elle a l’air d’à peine tenir debout.

Voilà maintenant qu’elle chante, menaçante. Un frisson parcourt ta colonne vertébrale, tu grimaces légèrement, puis te reprends. Tu te dis qu’elle débarque là parce qu’elle a besoin de toi. Jusqu’à ce que tu l’ai aidé, elle n’a pas vraiment intérêt à te faire de mal. Et puis ce n’est pas comme si tu avais vraiment le choix, si?

Tu réalises que tu as levé les mains à la hauteur de ton thorax, probablement par réflexe lorsque tu as vu qu’elle était armée. Tu tiens encore le chiffon propre dans une main. Tu inspires doucement, profondément, et essaie d’éviter de le regarder, essaie de te concentrer sur elle, son visage fatigué, ses yeux perçants. Ce n’est qu’à ce moment-là que tu réalises vraiment à quel point elle est amochée. Du sang. Elle saigne. Il y a du sang partout.

Tu ne réfléchis même pas, ton corps bouge sans que tu ne lui demande. En un grand pas rapide, tu as éliminé le peu de distance qu’il y avait entre vous, et tu as pressé le linge contre l’épaule blessée et saignante d’une main, t’appuyant dans son dos de l’autre. Pendant un instant, tu te figes. Tu la regardes, le visage à quelques centimètres du sien, surpris par ton propre geste. « Ne bougez plus. » Ta voix est douce, mais ferme. Un peu paniquée aussi, probablement. Doucement, sans changer la position de tes mains et surtout sans arrêter de maintenant la pression, tu l’attires vers toi. « Vous avez perdu beaucoup de sang. » Tes yeux se baissent sur son corps, tu te dis qu’elle en est couverte, ses vêtements rouges foncés à noirs de sang. Tu paniques un peu plus, mais pas pour toi, cette fois. Tu paniques parce que tu te demandes vraiment comment tu vas réussir à la sauver. Tu ne peux pas l’emmener à l’hôpital, elle ne te laissera pas faire. Tu lèves les yeux et plante ton regard dans le sien. « J’ai besoin que vous fassiez ce que je vous demande, maintenant. » Tu sens sa respiration irrégulière sur ton visage et tu te demandes si elle arrive seulement à te voir, dans cet état. « Laissez-moi faire. »
 
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@Houna Tchernychev
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