jus drein, jus daun (clarence

loup solitaire, devenu indépendant très jeune. papa et maman travaillant beaucoup, c'est toi qui as dû t'occuper de Lena lorsque vous étiez jeunes enfants ∴ lena, tu t'es promis de tout faire pour un jour la retrouver. ces fumiers qui ont eu la peau de ton père, et qui lui ont ôté la vie comme des sauvages, ont kidnappé ta petite soeur. malheureusement, quand cela s'est produit, tu étais bien trop jeune pour agir. te voilà maintenant adulte, et prêt à tout pour la retrouver. prêt à dégainer et appuyer sur la détente, tâchant les murs et les sols d'hémoglobine ∴ la colère elle vit, au plus profond de toi, elle te ronge de l'intérieur. grignotte chaque partie de ton âme. prend le dessus sous toute forme d'émotion. te rends souvent impulsif, parfois agressif, des coups que tu ne peux retenir, te permettant de déverser toute cette colère, un moyen d'extérioriser ∴ la drogue que tu fumes, que tu renifles, que tu t'injectes, c'est un besoin, une nécessite, une autre façon pour toi de te sentir vivant, et de t'aider à chasser toutes ces pensées négatives, toute cette douleur qui te broie le palpitant à chaque fois que tu penses à ton père ou ta soeur. pas un jour qui passe, sans que tes pensées ne soient pas tournées vers eux ∴ toutes ces tatouages sur ton corps, toute cette encre encrée dans ta peau, ont leur signification. tes tatouages, c'est ton histoire. la tatouage est une oeuvre éternelle sur un supporte éphémère .:. la nicotine du bout des doigts, du matin au soir .:. tu aimes entendre le ronronnement de tes deux chats qui déambulent dans ton appartement .:. la musique, ça te transperce depuis que tu as pointé le bout de ton nez sur cette terre hostile. déjà dans le ventre de ta mère. quand elle te trouvait un peu trop agité, il suffisait de mettre de la musique pour te calmer. et ça n'a cessé de continuer lorsque tu es né. les années sont passées, et te montrant désireux d'une guitare, ton père t'en as offert une, et c'était fini. tu passais toutes tes journées dans ta chambre à jouer, à apprendre. t'es autodidact toi, t'as jamais pris de cours, t'as toujours appris seul. tes parents n'avaient pas les finances nécessaire pour te financer des cours de guitare, et toi, ça ne te posais pas de problèmes. en grandissant, tu t'es dirigeais vers la basse, et depuis, tu ne l'as jamais quitté. en arrivant à exeter, tu es passé par plusieurs petits groupes, avant de rejoindre les four beast où tu t'y sens comme à la maison. sur scène tu dégaines ta basse plus vite que ton ombre, tu es quelqu'un d'autre, tu te laisses totalement emporter, tu ne réponds plus de toi .:. tu aimes le café du matin et l'odeur de l'herbe fraîche .:. les jeux vidéos, ça te détend. mais pas les jeux vidéos où il n'y a pas de fil conducteur, toi tu aimes ceux avec une véritable histoire .:. t'es plutôt volage comme personne. t'as du mal à te poser. t'as jamais vraiment eu de relation saine. tu ne sais pas vraiment ce que c'est .:. tu ne crains pas le chaud .:. tu passes souvent ta main dans tes cheveux, s'en est devenu un toc.

amusant .:. calme .:. créatif .:. déterminé .:. dévoué .:. digne .:. droit .:. impliqué .:. loyal .:. tolérant .:. minutieux .:. observateur .:. passionné .:. ponctuel .:. protecteur .:. bagarreur .:. énigmatique .:. impulsif .:. colérique .:. sanguin .:.: jaloux .:. possessif .:. addict .:. méfiant .:. calculateur .:. tempêtueux .:. désinvolte .:. cynique


Ton père, c'était un homme de confiance, dévoué pour sa famille. C'était un petit artisan peintre. Ca paye pas de mine dit comme ça. Ce n'est pas ce qui rapportait le plus, mais c'était toujours ça de gagner. Seulement, ce qu'il voulait lui, c'était que sa famille soit bien, heureuse, et ne manque de rien. Et vous l'étiez, enfin, pas assez à ses yeux. Alors, il s'est perdu en chemin. Perdu dans l'oubli. Il savait que ce n'était pas bien ce qu'il faisait, mais il le faisait quand même, il fonçait tête baisser, quitte à se prendre un mur, ça ne lui faisait pas peur. Et vous savez pourquoi ? Parce que c'était pour vous qui le faisait. Pour rendre votre vie encore meilleure, c'est tout ce qui l'importait. Mais à force de trop vouloir s'allier avec l'ennemi, à trop jouer avec le feu, il s'est malheureusement brûlé les ailes.

- Qui êtes-vous ?
- Ton pire cauchemar.

Dans l'obscurité d'une nuit d'hiver, des coups s'enchaînent sur la porte d'entrée. Le désir d'un silence radio pour ne pas se faire remarquer. Les muscles se crispent, tandis que les nerfs font trembler tout ton corps, le palpitant qui tambourine à l'intérieur de ta poitrine, te suppliant presque de le laisser s'enfuir lui aussi. Pour ne pas assister à la scène qui va se produire. Pauvres âmes innocentes, vous ne savez pas ce qu'il vous attend. Leurs voix résonnent dans toute la maison. De la pièce à vivre, jusque dans vos chambres. Un coup, puis deux, et le voilà à terre. T'as envie de sortir de ta cachette, là où papa t'as demandé d'y rester le temps de régler l'histoire. Mais tu es bien trop petit. Tu ne vois rien, tout ce que tu entends, sont des voix, des bruits. Ton père qui les supplie de ne pas vous toucher. Une détonation, puis plus rien. Seulement les cris de ta soeur qui hurle dans toute la maison. Ta mère te récupère et parvient à ce que vous vous échappiez tous les deux, par l'arrière de la maison. Vous vous retrouvez derrière les buissons, sa main sur ta bouche pour t'empêcher de ne dire quoi que ce soit. Si elle savait que même sans ça, tu aurais été incapable de sortir un son de ta bouche. Tout s'est passé bien trop vite. Ces types. Qui ont débarqué de nul part pour réduire votre vie à néant. Il ne leur aura fallu que quelques minutes avant de mettre un terme à la vie de ton père, et d'emmener avec eux, ta petite soeur. Ils vous ont cherché, en vain. Ta mère a été plus rapide qu'eux. Mais pas suffisamment pour sauver ta petite soeur également. Et elle s'en veut, elle s'en mord les doigts. Les larmes en témoignent le long de ses joues. Elle te sert si fort dans ses bras, que tu peux ressentir toutes ses émotions te traverser. Toi, t'es là, sans émotions. Voilà comment votre vie a basculé, le temps d'une nuit.

La seule chose a faire maintenant, c'était de quitter l'Ukraine, avant que l'Ukaine vienne à bout de vous. C'est en Russie que vous vous êtes alors réfugiés, chez ton parrain, le frère de ton père. Tout deux travaillaient pour la Russie. C'est ce pourquoi ton père a été abattu par la mafia Ukrainienne, parce que ces derniers apprirent qu'il pactisait avec l'ennemi. La mafia, ça ne pardonne pas, malheureusement. Heureusement, qu'il était là ton parrain, pour vous soutenir durant cette épreuve. Et toi, tu as grandi. Tu n'as pas forcément prit la meilleure voie. Les études, ce n'était pas vraiment ton truc à toi. Pourtant, t'as essayé, ne serait-ce que pour ta mère, qui comptait sur toi, mais toi, tu n'as jamais été l'élève modèle, l'élève brillant. Tu en as dans la tête, tu es loin d'être bête, mais toi, ce que tu préférais à l'école, c'était dessiner. C'était un moyen d'extérioriser, comme la guitare, auprès de laquelle tu te réfugiais le soir. Un artiste incompris, voilà ce que tu étais plus jeune. Et puis, ce qu'elle ne sait pas, c'est que l'école pour toi, n'a jamais été une réelle partie de plaisir, notamment quand tu as pris de l'âge, que tu as grandi, que tu t'es découvert, surtout. Il s'avère que tu as beaucoup subi d'humiliation, et de moqueries de la part de certaines personnes. Parce qu'il y avait ce garçon, pour qui tu as eu de l'affection. Une affection réciproque. Malheureusement, ce n'est pas toujours accepté, et les adolescents sont parfois loin d'être tolérants. Ainsi, ce ne sont pas seulement les insultes qui ont fusé. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu t'es fais ruer de coups, que ce soit au beau milieu de la récréation, ou dans la rue. Combien de fois tu es rentré chez toi, le visage rempli d'ecchymoses, la bouche rougeâtre au goût métallique, et toujours le même baratin pour que ta mère ne s'inquiète pas pour toi.

- Ce n'est rien, juste une bagarre qui a éclaté.
- Juste une bagarre ? Sérieusement Clarence, tu as vu ta tête ? J'espère au moins que l'autre a la même tête que la tienne. Que tu ne sois pas le seul défiguré mon poussin.

Elle est douce ta mère. Elle est toujours là pour toi. Elle fait tout pour toi. Tu le sens qu'elle souffre. Qu'elle a le coeur en miette. Mais qu'elle essaie de garder le cap pour toi. Parce que tu n'es plus que sa seule raison de vivre. Léna. Elle te manque à toi aussi. Ta petite soeur. T'as toujours pris ton rôle de grand frère très à coeur. Et ce, dès que tu as su que tu allais être l'aîné. Quand papa et maman travaillaient longuement et durement, toi, tu prenais soin de Léna. Tu étais son ange gardien. Et tu t'en veux. Tu t'en veux d'avoir été impuissant, de n'avoir rien pu faire ce jour là. Une véritable tempête s'est abattue sur vous. Mais, tu l'as promis à maman. Tu lui as promis que tu ferais tout pour venger papa et surtout, pour retrouver Léna. Alors, tu as suivi les traces de ton père. Elle ne voulait pas ta mère. Oh ça non. Elle ne voulait pas que tu prennes de risques. Mais si on ne prend pas de risques, on ne peut pas savoir ce qu'il adviendra. Alors, tu as pris le risque. Tu as réussi à rejoindre la mafia Russe. Et ça, tu le dois à ton parrain, qui t'as aidé à pénétrer dans l'antre. Elle était là. De sa silhouette élancée, et de sa chevelure flamboyante. Houna. Cette fille au caractère bien trempée. Qui ne se démonte pas. Elle a de l'allure. Elle a surtout connu ton père dans ses travers. Qu'est-ce que tu t'es senti con le jour où t'as débarqué là-bas, et qu'on t'as foutu entre les mains de la rouquine. T'en as appris des choses grâce à elle, sur ton père. A croire qu'elle a passé beaucoup plus de temps avec lui, que tu n'en as eu la chance. Mais voilà qu'une fois de plus, ta vie a basculé, et du jour au lendemain, t'es parti à Exeter. Parce que c'était comme ça, t'étais jeune à l'époque, et tu n'as pas eu d'autre choix que de suivre ta mère en Angleterre. Rester dans les pays de l'Est, c'était prendre le risque de perdre la vie. Pour ta mère, s'en était trop. Le décès prématuré de ton parrain, ce n'était pas un accident, c'était prémédité. Une prévention. Alors vous voilà à Exeter depuis quelques années maintenant.

Tu as évolué. Tu as pris du caractère. Tu n'es plus le petit minet que l'on ridiculisait au lycée. Maintenant, t'es le mec froid, qui n'a peur de rien, qui n'hésitera pas à rentrer dans le premier qui osera l'emmerder. T'as débarqué à Exeter, et tu as suivi les études que tu voulais. D'abord, t'es parti dans une école d'art, pour te perfectionner dans le dessin, puis de fil en aiguille, tu as suivi une formation, et te voilà désormais officiellement tatoueur depuis bientôt trois ans. Au début, t'as commencé dans un petit salon, avec d'autres tatoueurs, mais, t'avais pas vraiment la même vision des choses qu'eux. Eux, ils étaient accès money, money, money, alors que toi, pour toi, être tatoueur, c'est aller au delà de l'argent. C'est de l'art, c'est le plaisir de tatouer, de partager ce moment avec un client. Qu'il te raconte l'histoire de son tatouage. Pour toi, tatouer, c'est bien plus qu'un métier, c'est une passion. Enchaîner les clients comme on enfile des perles, ça ne te conviens pas. Tu préfères prendre le temps sur les dessins de tes clients. A côté de ça, quand t'as débarqué ici, le manque s'est fait ressentir, alors, tu as cherché et tu es parvenu à te procurer ce dont tu avais besoin, et au fil de temps, tu as réussi à monter ton petit réseau, et tu deales pour arrondir les fins de mois. D'ailleurs, c'est aussi grâce à cet argent que tu as pu ouvrir ton salon de tatouages.

ariel. a écrit:

A tes méchantes blessures. la même personne qui joue aussi harley .
kezako, ton perso. sortant tout droit de ma petite tête

Code:

[b]Clarence Zalejski [/b] : Tatoueur.
[size=10][u]666[/u][i] Clarence Zalejski[/i] [b]Loft à St Sidwells.[/b][/size]