Sujet: L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio Mar 16 Fév - 22:19
Laisse la nuit trembler
en moi
Aujourd'hui, j'avais promis à Enzo ainsi qu'à Léon qu'ils allaient passer la journée ensemble alors, on s'était donné rendez-vous, dans un parc en dehors Exeter – de préférence. Il valait mieux qu'on se retrouve en dehors de la ville, où très peu de personnes nous connaissance. J'aime Enzo, mais je m'en méfiais – pas de spécialement de lui, mais de la mafia.. Je me méfiais littéralement d'eux et cela me freinait dans mes choix ... Que va-t-il se passer une fois que tout ceci se révèlera au grand jour ? La mafia, le cartel ..... Je crains le pire – malheureusement. Le bain de sang sera inévitable.
Enzo voulait profiter un maximum de son fils, et puis je n'avais pas vraiment d'heure pour rentrer puisque, Rodrigo était en voyage d'affaires... une fois de plus, mais tant mieux dans un sens !!!
Alors que nous avons passé la majeure partie dehors, nous nous sommes rendus jusqu'à son domicile. Il voulait préparer un bon plat typiquement italien pour son petit garçon et je vous raconte pas l'émerveillement dans les yeux de mon Leon. Lui qui est fan justement des pâtes, il en sautait presque de joie.
Ils ne se quittaient d'une semelle... D'ailleurs, c'est fou comment Leon s'est attaché à lui aussi rapidement, oubliant parfois, même, il avait un ami imaginaire. Et souvent, quand il le voyait, le même rituel se reproduisait. Leon se précipitait de toutes ses petites jambes vers lui et se pelotonne contre sa poitrine. Un geste qu'il n'avait jamais eu avec Rodrigo.
Passé les premiers élans de tendresse, le petit garçon ne cesse de réclamer son intention. C'est l'heure des jeux entre « hommes » où les corps à corps et les chahuts ont la cote! Si le combat de catch improvisé est gagné haut la main par le petit Leon, dans son regard brille une lueur d'admiration... « je suis presque aussi fort que toi ! » avait-il lancé en fin de journée, montrant fièrement ses petits biceps.
A ce moment, quelle est la relation particulière qui se noue entre eux ? Les sentiments qui unissent un homme à son fils sont toujours très intenses et les voir s'amuser, faisait disparaître totalement toutes mes craintes et seul, nous trois comptaient en ce moment ... Parce que oui, je devais jouer le rôle de l’arbitre... Bon, soyons sincères ! Je n’approuve pas vraiment ce jeu, mais on s'amusait comme des enfants.
Puis, il est venu l'heure de préparer à manger. Des pâtes à la sauce bolognaise à l'italienne. Leon se concentrait comme un chef, et s'appliquait comme un grand à aider Enzo à préparer ce qu'il fallait. Parfois, je les aidais, parfois, il m'arrivait dé-fleuré la main de Enzo. J'avais une terrible envie de lui prendre la main, de l'embrasser, mais ce n'était pas très judicieux de le faire devant notre fils, mais cela ne m'empêchait pas, malgré tout, de lui montrer de petits signes de tendresses.
Pendant que Leon était occupé, je murmurais tendrement ces quelques mots pour que seul enzo puisse les entendre...
«Si tu veux, Leon peut rester avec toi ... Pour cette nuit ? »
Bizarrement, je n’osais pas affronter son regard. Je me concentrais comme mon fils à m'occuper de la tâche qu'on m'avait donnée. Je l'évitais toujours sur regard parce que, la suite risquerait de le déplaire et je n’osais pas tout simplement
«Je crois qu'il adorait cette idée ... par contre, moi, je ne pourrais pas rester. Alvaro m'attend, et je ne veux pas le laisser seul avec la nounou, tu comprends ? »
J'avais hésité à le prendre avec moi aujourd'hui, mais j'avais peur que cela gâche, le moment intime entre Enzo et Leon.. Pourtant, il va bien valoir un jour qu'il rencontre son futur beau-père, mais chaque chose à son temps. Je ne pouvais pas le mettre constamment de côté et je ne voulais pas non plus le laisser tout seul toute la nuit alors oui, je préférais rentrer et être auprès de lui. Leon lui, il était en sécurité avec Enzo.
Une fois mes carottes coupées, je m'écartais pour laisser Enzo tranquille. Je ne voulais pas trop m'interposer et gâcher ce moment entre pères-fils. Alors pendant, qu'ils préparaient ce repas qui commençait de plus en plus à sentir terriblement bon à travers toute la pièce, je m'étais concentré sur autres choses, comme des mails, ou bien j'avais ramené un catalogue avec diverses annonces, et j'entourais ceux qui me tapait à l’œil. J'avais déjà entouré pas mal avant de venir!!
« Maman vient goûter la sauce » Je relevais la tête, et d'un sourire, je me redressais pour me diriger vers les deux hommes. Leon était dans les bras d'Enzo, étant donné qu'il était encore trop petit pour être à la hauteur des fourneaux. Leon était aussi attentionné que son vrai papa, il soufflait sur la culière pour pas que je me brûle la langue, et il me faisait goûter la délicieuse sauce.
« Elle est délicieuse mon coeur !! Je sens que nous allons bien manger !!! »
Puis, mon regard se plongeait dans ceux de Enzo, un petit sourire timide s'affichait sur mon visage. À vrai dire, j'étais un peu mal à l'aise. Je sais qu'il est encore en colère contre moi, et qu'il va falloir du temps pour qu'il puisse me pardonner, mais je tenais à lui faire comprendre que je n'abonnerais pas ! Leon descendait des bras d'Enzo pour aller vite chercher quelque chose dans le salon, nous laissant enfin seuls.
J’appuyais mes fesses sur le plan de travail, et je regardais Enzo.
«J'ai ... fais quelque petite recherche. Afin, je veux d'abord qu'on... qu'on discute et qu'on ... décide ensemble » Il devait certainement ne rien comprendre à ce que je disais, et moi-même j'étais entrain de me perdre dans mes propres paroles.
« mais je t'avoue que j'ai déjà pris .... mes avances .... désolée... »
Oui. J'avais déjà commencé à chercher des maisons, et j'avais déjà passé des coups de fil pour savoir si les maisons étaient toujours disponibles.
« J'ai vu deux trois belle maison à vendre, et je me disais qu'on pourrait ... aller les visiter ? »
Mes mains se frottant l'une contre l'autre, signe d’anxiété. J'avais peur qu'il le prenne mal ou que sais-je. Honnêtement, j'ignorais totalement sa réaction, et par stress, je n'arrêtais pas de parler, ne lui laissant pas le temps de répliquer
«J'ai ramené un catalogue, et si tu as le temps dans la semaine, pourrais-tu jeter un petit coup œil ? S'il te plaît. Tu verras, j'ai entouré ceux qui me plaisent bien!! »
Je sais qu'il tenait à son loft, et que je lui demandais encore de faire un sacrifice, mais ce n'était pas vraiment ça que je voulais ... Je m’avançais vers lui, et je lui prenais sa main dans la mienne.
« Je sais que nous avons énormément de bons souvenirs dans ce loft, et je pense même qu'il n'y a pas un seul coin où on a pas fait l'amour et puis, rien ne nous empêche de le garder aussi »
Je m'approchais davantage de lui, je sais que jouait à un jeu dangereux sachant que Leon pouvait débarquer à tout moment, mais, mes lèves réclamait tellement les siennes, et je ne pouvais m'empêcher de les déposer sur les lèvres ; même si, je savais au fond que j'allais recevoir un baiser froid, je me contentais de lui donner un simple baiser
« et d'en faire notre coin secret, loin des enfants. »
Comme une sorte de donjon; Un second baiser avant de m'écarter pour éviter que Leon me surprenne. L'idée de garder ce loft et nous retrouver ici, à faire l'amour comme cela n'est pas permis, loin des oreilles des enfants, était toute même une bonne idée.
« Je sais que cela ne sera plus jamais comme avant, ça sera mieux. »
Un nouveau départ pour mieux démarrer une nouvelle vie!
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
Invité Invité
Sujet: Re: L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio Mer 17 Fév - 4:32
Laisse la nuit trembler en moi.Victorya, Arabella et Enzo En affaire, je suis inébranlable…
Je fonce. Je n’hésite pas. Assez fort pour encaisser les coups bas, me relever et répliquer comme jamais. Prendre des risques, jouer le jeu et m’assurer que j’embrouille mes adversaires. Qu’ils plient, qu’ils se soumettent et signent sans broncher.
J’ai appris très jeune, je me suis battue très jeune. Donc, j’agis comme un grand malfrat.
Mais, devant un terrible lutteur de 3 pommes, je dois l’admettre, je dois m’incliner et assumer ma défaite. Même après 3 combats, le petit arrive encore à me donner le coup de grâce tombant d’un coup dans le carré de sable. La tête première constatant cette énorme force et le courage que mon petit adversaire avait contre moi. Il serait fou de tenter de me relever…
Je me découvrais acteur feignant des douleurs sur tout le corps. Je regardais notre héros de la journée qui venait de grimper sur mon dos. Il riait de bon coeur voyant que ces pouvoirs avaient fait effet contre moi; Monsieur Doudou, Le Terrible.
Doudou. Oui, il me nommait Doudou. C’est très mignon de la bouche d’un enfant, mais très inoffensif pour mon image…Peu importe...
Enfin, du moment que je comprenais et qu’il était capable de nommer sans…sans éveiller quoi que ce soit.
Encore là, je vais preuve de…de compromis. Pour le protéger, pour me protéger contre toute menace. Il…Il fallait tout cacher. Enfouir cette vérité que, moi-même, j’avais du mal à garder secrète.
Pour lui…pour éviter bien des problèmes, bien du tourment pour son esprit si jeune, encore une fois, je…je devais être patient.
La patience…Ma patience…
J’en avais encore, pour Léon. Pour mon fils…
Car, pour elle…Pour sa mère, j’en avais plus.
Pour les apparences, dans ce parc, nous ressemblions à une famille qui est de plus normal. Le père, en tenue civile, dans le sable avec son gamin ricaneur salissant leur vêtement sans retenue, sous les yeux de la mère qui les regarde avec un grand sourire.
Toutefois, dans les moments d’accalmies, quand le petit à le dos tourné, nos sourires s’estompent, nos regards entre nous sont lourds, difficiles à supporter...
Enfin, moi, j’avais du mal..préférant reprendre l’attention sur mon fils…ignorer cette tendresse que je voyais dissimuler dans ces yeux.
Non, le plus important, c’était ces instants avec Léon. Ces instants étaient si court. Si distant entre eux. Encore en cachette, en douce, devant obéir à ces instructions…
Les mêmes depuis 8 ans…
Patient ou complètement idiot, je les avais suivis…et suivis encore…croyant obtenir celle qui m’avait promis une vie nouvelle…
J’attend encore…
Oui, j’avais été idiot…
Il était donc temps de mettre mon pied à terre et qu’elle m’écoute…
“ C’est ça Léon, tu dois tourner la manivelle et la pâte va s’étirer…Comme ça…Bravo, champion ! “
Mon attention n’était que pour lui. Je lui apprenais les bases de la confection des pâtes maison à l’italienne. Il n’y avait pas de moment plus précieux en famille que dans la cuisine. J’étais souvent avec ma mère préparant les repas. Chaque soir, je me tenais au bout de la table pour apprendre une nouvelle recette. Une nouvelle façon d’apprêter la viande, confectionner les pâtes. Bref, tout ce qu’elle voulait bien m’inculquer. C’était comme cela que j’avais développé mon admiration, mes moments bénéfiques avec ma mère.
Alors, je…je croyais que c’était aussi une belle façon de partager un moment particulier avec mon fils…
Reprendre le temps perdu…manqué.
C’était surtout cela qui me faisait mal. Que j’avais du mal à digérer…
Qui me donnait du mal à rester près d’elle…et jouer le jeu.
“ Tu…es sérieuse ?” murmurais-je arrêtant mon couteau. J’étais en train de couper des tomates essayant d’éviter les tentatives de contact de Victorya. Garder mes mains en mouvements afin qu’elle évite de les toucher.
J’étais stupéfait de cette proposition, mais aussi emballé d’avoir cette chance de prolonger cette belle journée avec lui…
Un sourire sur mon visage durant quelques secondes avant de le voir disparaître. Elle ne me regardait pas. Elle me fuyait. Était-ce vraiment une proposition sincère…J’anticipais déjà les conditions, ou même qu’elle se rétracte...
Ce serait pas nouveau…
Je reprenais la coupe des tomates. Dans un ton plus dure;
“ …Ah, mais je ne tenais pas à ce que tu restes, tu sais…Je suis bien capable de m’en occupper seul…Et puis, tu me dois bien cela, non ? À moins que tu n’as toujours pas confiance en moi ?..”
C’était peut-être rude ou méchant vu de l’extérieur, mais toute notre relation résidait là-dessus: la confiance.
S’il y en avait, cela ferait longtemps que nous serions ailleurs et probablement bien…
Et bien nous, ce n’était pas le cas. J’étais ici dans cette cuisine à “jouer” l’ami de Maman…
Mes mouvements devenaient plus secs et saccadés essayant de me contrôler et garder mon calme.
Mais Vic..cette chère Vic…ne semblait pas comprendre. Me comprendre, niant totalement les derniers événements qui se sont passé entre nous. Comme si de rien était…
Profitant de l’absence du petit pour changer d’attitude. S’approcher de moi et discussion de maisons potentiels pour nous ?! Vraiment ?! Après tout ce qui s’est passé ces derniers temps, elle croyait encore à emménager avec moi ?!
J’arrêtais tout, la regardant, incrédule, ne voyant pas où elle se dirigeait comme cela dans ces histoires. Nous étions plus en harmonie tous les deux. Il y avait encore des tension, des ennuis, bien des problèmes dont elle ne voulait pas résoudre.
Ne m’avait-elle pas promis de quitter son mari à l’anniversaire du petit…? Elle n’avait toujours pas fait…Toujours pas.
Alors, non, je ne crois pas être aussi réceptif à ces idées, ces intentions, son désir de m’avoir dans une nouvelle maison. Elle n’en fait qu’à sa tête, ignorant tout le reste…
D’accord, j’avais encore du mal à être totalement froid avec elle. On ne peut pas devenir rapidement sobre d’une drogue en quelques semaines. Cela prend du temps. Surtout si elle ne cesse de me tendre des perches…et vouloir encore me faire espérer.
Cependant, je n’étais pas complètement stupide…
“ Mais tu n’en fais qu’à ta tête…?” disais-je reprenant mes esprits. Observant cette main contre la mienne…Poussant un soupire. Un rire mesquin…
Je déposais le couteau d’un coup…créant un pause dans notre discussion. Le petit n’étant toujours pas dans les parages, j’en profitais pour lui donner l’heure juste.
Un regard dure sur elle, retirant ma main d’un coup. Je parlais tout bas, sans toutefois être direct avec elle.
“ Où étais-tu quand je t’ai dis que je ne croyais plus à tes belles paroles ? Que j’en avais assez d’attendre ? Toutes les fois où tu m’a dis que tu allais le quitter ?! La dernière fois c’était à après l’anniversaire du petit…et tu ne l’as toujours pas fait…”
Je reculais un peu constatant que je m’étais drôlement approcher d’elle, emporté par ma colère.
“ Et là…toi…tu arrives comme cela avec tes projets de maison ?! Ça va pas ?! Tu n’écoutais pas ce que je t’ai dis. Je suis sérieux, Vic ! Tu crois que je vais encore me laisser embobiner par tes histoires et tes fausses promesses ?…Tout mettre ma vie dans des boites et attendre que tu te décides dans une maison vide…? Tu me prends vraiment pour un imbécile…”
Totalement pour un imbécile. Croire que j’allais tout effacer et accepter ces moindres demandes. Crier de joie devant cette proposition et faire les démarches pour vendre mon loft pour elle…
Les tomates coupés tombaient sèchement dans le chaudron. J’enchainais aussitôt avec la sauce tomate afin de poursuivre la recette.
“ Mon seul désir, en ce moment, c’est d’avoir du temps de qualité avec mon fils. Alors, je t’en prie, ne gâche pas tout.”
Sujet: Re: L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio Ven 26 Fév - 22:46
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Invité Invité
Sujet: Re: L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio Sam 27 Fév - 16:13
Laisse la nuit trembler
en moi
L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère.
La plupart des parents apprennent à leurs enfants à ne pas mentir. En réalité, nous cherchons tous à les éduquer de manière à ce qu’ils soient honnêtes, sincères et surtout bien élevés. Mais quand la vérité sort de la bouche des enfants, nous sommes parfois bien ennuyés... même très embêter.
Mon fils n'a que six ans, et c’est difficile à six ans de tenir sa langue. Je sais qu'un jour, lors d'une banale conversation avec mon mari, à tout moment, sa langue peut déraper.
Peut-être aurais-je mieux fait de me taire ? Aurais-je dû garder ce secret au plus profond de moi ? Des tas de ''et si'' qui malheureusement, je n'aurais jamais la réponse !
En toute franchise, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de révéler ce secret. Plus les jours passent, plus je commençais à regretter. À vrai dire, je n'avais pas calculé et désormais, je devais faire face aux conséquences, et tout particulièrement, la situation dans laquelle, je mettais mon propre enfant face à ce message difficile à comprendre.
Il devait garder ce secret, un secret qui lui-même parfois, ne comprenait pas: ce n’est pas bien de mentir, mais parfois c’est utile de mentir.
En plus de mentir, je donnais également de faux-espoir à l'homme que j'aimais. « Je quitte mon mari ... Je ne quitte pas mon mari... Je quitte mon mari ... Je ne quitte plus mon mari » et c'est ainsi, continuellement.
Et à force, nous en étions là ...
Je pouvais voir dans son regard, cette colère, cette immense amertume qu'il pouvait ressentir à mon égard. J'essayais de bien faire les choses, d'aller étape par étape, mais chaque fois, je me prenais le mur avec lui. Ces paroles me blessaient, et honnêtement, j'avais dû mal à le comprendre. Je sais qu'il attendait de moi, que je quitte mon mari, que je prenne mes valises et que je rapplique ici, mais c'était bien plus compliqué que ça!!! Et visiblement, il ne voulait rien savoir!
Alors pourquoi? Pourquoi faire? J'ignorais réellement s'il m'aimait encore ou bien s'il ressentait que de la colère qui amène à la haine. Quelle femme quitterait son époux pour un homme qui au fond, ne veut que son fils?
J'étais perdue.
Bien sûr, j'ai conscience que tout ceci est de ma faute, que je n'aurais pas due, de un, succomber à son charme, de tomber amoureuse de cet homme, mais malheureusement ... On ne contrôle pas ces sentiments ! Puis, ce mensonge que je cachais depuis plus d'un an. Je regrette. Oui.
Je regrettais amèrement.
Je baissais les yeux, regardant le sol comme une petite fille qui venait de se faire réprimander.
Et je me taisais. Oui, pour la première fois, je fermais ma putain de gueule. De toute façon, à quoi bon? Il ne faisait que me repousser alors que j'avais tellement besoin de lui, de son soutient, de son aide, d'un peu de réconfort et de me rassurer que tout allait bien se passer, mais, il ne faisait que m'enfoncer davantage.
Je fermais les yeux pour canaliser mes sentiments, mais rapidement, ma tristesse que je ressentais se transformait en une colère noire. Cette voix familière me faisait littéralement saigner les oreilles.
Cette garce était là.
Je jetais un regard vers Enzo, essayant de comprendre ce qu'il se passait... M'avait-il tendu un piège?
« TOI..... » Qu'il aille au diable. Je comprenais mieux désormais.
Qu'il se tape cette trainée, j'en avais rien à cirer, mais hors de question, qu'elle touche à mon fils.
Dans ma tête, tous les signaux d'alerte étaient enclenchés. J'ignorais ce qu'il se passait, ou si, par colère, Enzo pourrait commettre l'irréparable et de tout faire pour avoir son fils auprès de lui. N'oublions pas qu'il était l'un des chefs de la mafia italienne, et que derrière ce décor, nous étions des ennemis.
Par instinct de défense, et bien sûr, en m'assurant que mon fils n'était pas dans les parages, je prenais le couteau à trancher la viande, et d'un geste vif, imprévisible, le couteau se trouvait sous la gorge de cette garce et au passage, d'un mouvement de ma main, je donnais une ''claque'' sur sa cigarette, la propulsant à l'autre bout de la pièce. « Je te jure, si tu as amené ta clique de chien galeux, ce sera toi que je vais t'attacher sur cette chaise et tu me supplieras de te tuer tellement que je vais faire de toi .... » Soudain, au loin, la voix de mon garçon qui me coupait net dans mes mouvements. « MAMAN, je dois faire pipi» Il se tenait loin, suffisamment loin pour qu'il ne voit pas que j'avais un couteau sous la gorge de cette garce. Délicatement, et en toute discrétion, je faisais glisser le couteau le long de mon corps. « chéri » Il me faisait revenir à la réalité assez rapidement, et je lâchais le couteau sans qu'il remarque quoi ce soit. Je me décalais de quelque pas, et je regardais mon fils.
Je l'avais littéralement jeté dans la gueule du loup. Mon propre fils! Mon bébé.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Sujet: Re: L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio
L'ennemi le plus dangereux cache une épée derrière chaque sourire.|| Trio
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