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only the blind can see.


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 21:23

only the blind can see ☾


téléphone en main, pensées vagabondes, le temps qui passe sans même t’en rendre compte. frustration dissimulée, questions sans réponses. tu n’sais pas pourquoi. pas pourquoi tu penses à elle. pourquoi l’idée même d’avoir pu dire ou faire quelque chose de mal t’horripilait a ce point. tu sais c’que tu vaux, pas grand chose, certes. tu t’es mis à nu devant cette femme, cette âme tourmentée, elle en a fait de même, t’as avoué ce qu’elle n’osait jamais dire, à personne. tu l’as sauvé, ça a dérapé. une fois. cette fois de trop, pensera-t-elle. et si toi, d’accoutumé tu prends plaisir avec ce genre de jeu, te foutant des conséquences et du lendemain, sachant très bien que tu finiras par jeter une de tes conquêtes à la porte, comme à ton habitude, tu vois bien qu’avec elle, t’as pas pu aller plus loin. parce qu’elle n’était pas en état. parce que vos confessions ont pris le dessus sur vos émotions. parce que vous ne contrôliez plus rien, vous étiez sous une impulsion, celle des cœurs ouverts. impulsion réfrénée rapidement, contact brisé, chaleur montante, sur le tapis. mais à ton réveil, t’as senti son odeur sur le plaide qui t’entourait. t’as senti un poids à tes côtés cette nuit-là. cette chaleur apaisante perdue après un réveil brutal.

les seules nouvelles que t’as eu d’elle, c’était pour participer à son gala. la seule fois où tu l’as revue, c’était à son gala. regards fugueurs, mots non prononcés. tu savais déjà que ce n’était pas une bonne idée d’y aller, mais ce froid certain n’avait fait que confirmer cette pensée. manque de pot, toi qui avait trouvé une combine pour te retrouver seul avec elle ce soir là, tu t’es vite rendu compte que ton compte en banque était loin d’être blindé. loin de pouvoir t’assurer une soirée avec elle. parce que t’aimais pas qu’on te tourne le dos. non, t’aimes pas ça, surtout lorsque tu viens de te confier sur ta vie. te confier sur toute une vie. amertume mélangée à la colère, tu lâches ton téléphone. le laisse tomber sur le canapé alors que tu t’habilles. jogging et sweat, tu comptes te défouler à la salle, éloigner ces pensées absurdes de ta tête. penser à autre chose.

alors tu marches, tu cours, même. comme des préliminaires, une sorte d’avant goût de ce qui t’attend, échauffer tes muscles, ton cœur, vider des poumons de tout ce tabac, toute cette drogue que tu venais de prendre. sentir ton palpitant s’exciter, battre à tout rompre alors que t’es poumons te brûlent après quinze minutes de course. les kilomètres parcourus, écouteurs aux oreilles, musique qui se faisait entendre, tympans qui te demandaient du calme, du répit comme ton cœur. trente minutes, maintenant. tu marches, reprends ton souffle alors que ce qui pouvait s’apparenter à une séance photo quelques mètres devant toi te faisait dire qu’il vaudrait mieux traverser la route. regard curieux sur cette femme en robe noir. cette brune au traits du visage reconnaissable. les dieux sont derrière toi, te poussent à sa rencontre. te torturent alors que l’envie de régler tes comptes hurlent à tes jambes de t’approcher. écouteurs à présent dans le creux de ta main, ils semblaient avoir fini, ou du moins, faire une pause. « azraël. » prénom que tu n’avais que trop prononcé, souvenir de ce soir sanglant où tu pensais la perdre. où tu croyais la perdre. si elle semblait étonnée de te voir, tu n’pouvais pas cacher ta surprise non plus. sachant qu’être mannequin était son rêve, rêve sans doute mit de côté de part son business sombre, de part sa contribution à la mafia turque. au final, peut-être que c’était une bonne chose que tu la rencontre aujourd’hui. « t’as du temps? » qu’elle l’est ou pas, elle savait très bien qu’une fois ici, tu n’allais pas partir. t’avais juste besoin de savoir ce qu’il se passait. pourquoi un soir vous sembliez vous entendre, vous comprendre, être en phase et aujourd’hui, agir comme des inconnus, comme si que vous aviez commis l’irréparable. peut-être qu’elle t’en voulait, qu’elle t’en voulait de ce qu’il ne s’était pas passé cette nuit-là. tu rêves. elle s’est sans doute sentie soulagée de n’pas finir comme une simple conquête, de n’pas finir comme les autres.
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 21:28


Only the blind can see
Azraël & Brice

« They say "follow your heart", but if your heart is in a million pieces, which piece do you follow ? »
Une journée comme je les aimais. Une semaine comme je les aimais. De bonne humeur. Dansant. Une réveil en musique. She's crazy but she's mine. Fenêtre ouverte en grand. Bonne humeur constatée au petit déjeuner. Petit regard intrigué. Libre. Et rayonnante alors j'étais occupée avec la fondation et de nouveau avec les séances de mannequinat. Un peu plus  près de l'ancienne moi. Un peu moins proche de cette nouvelle version. Pas de meurtre. Pas de mafia cette semaine. Ou du moins le bon côté seulement. Un sourire aux lèvres. Et un break bienvenue. Un break qui s'annonçait comme des vacances, comme un retour en arrière. Remontant l'horloge du temps. Tournant les aiguiles de la pendule. En sa compagnie, j'avais l'impression de me retrouver de nouveaux dans les rues d'Istanbul. Un appareil photo à la main. Discutant. Se promenant. Mangeant dans la rue. Riant. Souriant. Chaque seconde qui comptait alors qu'il s'attardait pour si peu de temps à Exter. Bientôt il serait de nouveau de l'avion, repartant en direction de la Turquie. Vadrouilleur. Et un ticket d'avion qui m'attendait aussi. Sa proposition. M'éloigner d'Exeter et retourner à Istanbul pour un petit moment.

Réussissant toujours à me faire sortir de mes pensées obscures. Et que tentée d'accepter. Après tout ce n'était pas comme si quelqu'un me retenait. Pas de message. Pas de nouvelle. Le silence radio. Ayant seulement vaguement répondu quand je lui avais proposé de venir au gala. Puis de nouveau rien. Venu, oui, mais il aurait autant pu se rendre à un enterrement. Et depuis de nouveau rien. Même un mur aurait fait plus d'effort de communication. N'ayant rencontré que le vent. Alors ayant cessé d'attendre. Allant de l'avant. N'ayant pas cherché à comprendre plus ou n'ayant pas tenté de me torturer plus. Visiblement l'ours s'était retourné dans sa caverne. S'enfermant pour ne pas en sortir, peut être déjà replongé en hivernation. Peut être occupé à chasser d'autres filles. Ou parti en crusades de boxeurs. Son choix. S'il ne venait pas et préférait visiblement rester en retrait, se distance alors je ne pouvais certainement y faire quoique ce soit. Alors ayant décidé de laisser l'ours à sa montagne alors que les affaires reprenaient. Playlist que j'avais lancée et les nuages que j'avais chassés. De nouveau, je m'étais laissée embarquée dans les photoshoots et le temps avait défilé sans que je n'en vienne à m'en rendre compte. Adorant ces moments. Les paysages qui n'étaient aussi magnifiques que ceux d'Istanbul mais des paysages qui valaient le détour. Un décor plus sinistre mais réussissant néanmoins à faire les meilleures photographies. Une inspiration différente.

Des cheveux bruns attachés en une queue de cheval basse. Fine line d'eye-liner. Touche de mascara. Boucle d'oreille pendante, de forme circulaire. Top noir qui dévoilait mes épaules. Taille fine marquée par la ceinture dont la boucle dorée contrastait avec la longue jupe noire que je portais. Manteau bicolore portait, divisé entre l'obscurité et les teintes qui rappelaient la couleur de la canelle et des oranges. Des fins détails alors que tout était calculé, précisé comme le choix de cet endroit, bien qu'en plein milieu de la ville pour faire des photos. Pourtant dans ma bulle alors que je ne remarquais les passants. A la fois concentrée et détendue tandis que le flash de l'appareil photo crépitait. Manteau qui retombait doucement. Sourire. Alors que j'étais à la fois satisfaite et heureuse. Sourire qui ne quittait mon visage alors que je pivotais légèrement sur mes talons, visage que je tournais légèrement vers la droite. Regard lointain. Les aiguilles du temps qui cessaient de tourner.

Ou peut être que pendant quelques secondes c'était mon coeur qui cessait de battre. « azraël. » Quelques secondes, alors que sous l'effet de la surprise, je découvrais sa silhouette. Le hasard. Ou le destin. Peut être tout aussi surpris que je l'étais de me trouver là. Regard qui s'était tourné légèrement vers lui. Contraste. Poupée de porcelaine devenue effigie. Une tenue soignée qui contrastait avec son côté sportif, son jogging et son sweat. Visiblement parti courir. Veine qui battait le long de ses tampes, ressortant. Goutte de sueur. Un constrate. Une rencontre entre deux univers. Ses écouteurs dans sa main. Parti courir ou faire du sport. Me rappelant que cela ne me regardait pas. Ni de savoir où il allait, ce qu'il faisait, qui il voyait. Me rappelant que cela ne m'intéressait définitivement pas. Ni ami ni plus. Coeur qui reprenait son rythme bien que mon visage était pour ainsi dire désormais un peu plus impassible. Sourire précédent qui n'était désormais plus que discret. Moins détendue et comme soudainement sur mes gardes bien que je faisais un pas dans sa direction alors qu'il s'approchait. « t’as du temps? » Ce qu'il voulait soudainement. Ou ce qu'il avait décidé soudainement, de m'accorder ce temps ou plutôt s'emparer de ce temps. Un peu en retard alors que du temps il avait eu, mais n'avait rien fait, s'étant simplement tapi dans l'ombre. Prêt à parler. Voulant visiblement parler. Mais je n'étais peut être pas aussi certaine de vouloir parler, là maintenant. Ayant passé un bon moment. Passant un bon moment mais ayant soudainement l'impression qu'il allait juste apporter une ombre au tableau. Surgissant aussi mystérieusement qu'un cyclone et paraissant prêt à semer la destruction ou laisser les éléments se déchaînaient.  Ce que je n'étais pas prête à faire. Nulle prête à converser ou l'affronter si c'était bien une confrontation qui se dessinait. Ne voulant pas de nuages noirs. Voulant remonter le temps et des sourires. Des présomptions. Un choix que je faisais alors que doucement mais fermement je lui répondais. « Non. » Ce qui était la vérité alors qu'en effet, je n'avais pas le temps. Photoshoot qui n'était pas terminé et qui n'était pas le seul de la journée. Série qui se préparais. « Je travaille... Une autre fois peut être. » Un constat s'il ne l'avait pas encore remarqué. Une proposition de parler un autre jour et comme à douter que la réponse le satisfasse. Interrompu néanmoins, appelé. « Azra. » Regard qui se détournait du visage de l'homme alors que sans attendre, je le laissais là. Un peu comme je l'avais laissé sur place le soir du gala pour m'entretenir avec Aleks. Séparant. Mais là travaillant et les photoshoots qui passaient avant. « J'arrive. » Sans me retourner que je rejoignais le colosse barbu, photographe qu'il avait déjà vu lors du gala et ami de bien trop longtemps.

Me rapprochant de lui pour regarder les photos affichées et tentait d'ignorer la présence derrière-moi. Presque fier de moi alors qu'il suffisait de reparler mannequinat et photographies, pour que je puisse penser à autre chose un peu. « Il faudrait qu'on en fasse une ou deux encore et je pense qu'on pourrait trouver un nouveau spot. » Une idée qui traversait mon esprit. Peut être aussi un moyen de l'éviter un peu plus. Et des spots que j'avais en effet repéré. « Pour le nouveau spot, t'en penses quoi si on va du côté des quartiers plus sombres, j'ai repéré deux trois lieux qui pourraient être pas mal. » Mur couvert de graffiti auquel je pensais. Les ailes d'un ange. Ange déchu. Ange de la mort. Reprenant la parole alors que l'enthousiasme gagnait, que je faisais des gestes pour le convaincre. « Imagine un côté plus obscur... du street art. » Ce à quoi je pensais. Note de couleurs dans un monde trop terne. Et voyant à son regard que cela l'intéressait.« Ce serait plus sombre mais cela pourrait faire classe. Par contre, la tenue... » Et esquissant un sourire. « ... ouai cela le fera pas. Mais imagine, veste en cuir, top noir. Un peu comme celle que t'avais fait comme portrait pour le gala. Cela pourrait être intéressant et sinon j'ai d'autres tenues chez moi qui pourraient convenir. » Réfléchissant en même temps mais les tenues qui ne manquaient pas alors que mon dressing était complet. « On pourrait passer rapidement chez moi pour que je me change et y aller direct ensuite. » Une nécessité alors que j'étais en effet peut être trop habillée pour le prochain photoshoot. Mais un contraste bienvenue. Note de nostalgie alors que je pensais aux décors coolorés d'Istanbul. et aux promenades près de la jetée. De parfaits spots. « Dommage qu'on puisse pas aller le long du port ou du côté de Balat. Cela aurait fait des photos superbes... » Exter qui avait le goût de la tragédie et de l'obscurité. « Bientôt. » Croisant son regard. Bref hochement de tête alors que j'esquissais deux pas pour venir me repositionner et tenter de ne pas jeter de coup d'oeil sur le côté pour voir s'il était reparti, s'il avait repris sa course ou s'il était resté. Concentré sur le photographe, comme s'il n'y avait que lui. Concentré sur l'appareil photo. Et me vidant l'esprit alors que je retournais me positionner pour poser et tenté de retrouver cette légèreté et cette note de bonne humeur.

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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 21:40

only the blind can see ☾


t’aurai pu continuer ta course. t’aurai du. parce que t’as pas l’temps pour ces enfantillages, t’as pas l’temps pour supporter des humeurs changeantes à tout bout de champs, t’en a assez avec toi-même. devoir t’auto supporter tous les jours est assez exténuant pour t’en rajouter. parce que si bien qu’elle puisse travailler, comme elle aime te le dire, elle peut tout autant faire une pause pour t’expliquer. elle qui n’a habituellement aucune règles, qui n’écoute personne d’autre qu’elle, t’es presque certain que même au travail, elle ne se fera pas d’une remontrance. alors ouais, t’aurai du repartir, continuer ta course, te foutre de ce qu’elle pensait, de ce qu’elle s’imaginait. te foutre de ce qui pouvait bien tourbillonner dans son esprit. mais au lieu de ça, tu la regarde. simplement. avec la folle envie de mettre un stop à tout ça, la folle envie de t’barrer et ne plus perdre ton temps. les nerfs à bloc depuis quelques jours déjà, il n’était pas bien difficile de te titiller aujourd’hui. toi qui n’demandais qu’une simple discussion d’adulte, toi qui n’demandais rien d’autre qu’une explication gratuite. pourquoi. pourquoi se comporte-t-elle comme ça. pourquoi tout doit toujours être compliqué lorsque ça te concerne? « ok. très bien. bah j’t’attend. » froid, catégorique, autant qu’elle. il était temps que vous mettiez cartes sur table, qu’elle te dise enfin ce qui lui prend à t’ignorer comme ça, à faire comme si tu n’existais pas. parce que tu n’allais pas lui courir après, tu n’allais pas attendre qu’elle soit d’humeur pour que vous puissiez avoir une discussion.

des échanges avec son photographe qui ne t’intéressait pas, ça commençait déjà à te saouler de poireauter, adossé à un mur, clope au bec. la patience n’a jamais été ta qualité première, impatient, voulant que tout soit fait à l’immédiat, à l’instant. alors certes, elle est jolie dans sa tenue, ça aurait pu être une raison pour que tu puisses prendre ton mal en patience mais aujourd’hui, tu te foutais de son petit minois, tu te foutais de voir qu’elle était jolie dans sa robe, que les regards qu’elle te lançait furtivement te piquait droit devant. que cette femme te piquait tout court. que tu sais être attaché à elle d’une manière différente des autres. que ces moments où elle feintait ne pas te connaître te mettait le feu dans tout ton corps, qu’il t’était impossible d’être un simple inconnu pour elle. pourtant, tu n’as rien fait pour. tu n’as rien fait que de lui sauver la vie ce soir là. rien fait d’autre de ne pas profiter d’elle, de son corps et de son moment de faiblesse lorsqu’elle s’était confié à toi. que tu n’as pas profité plus qu’un baiser passionné. alors que tu sais pertinemment que si c’était une autre femme face à toi, tu l’aurais fais. tu aurais franchis les limites, les barrières. mais pas avec elle. t’es loin d’avoir l’âme d’un romantique, mais tu n’voulais pas lui faire ça. pas à elle.

le shooting semblait toucher à sa fin à présent. tu n’sais pas s’ils comptaient se rendre à un autre spot, n’sais pas si sa journée était terminée, mais tu sais que si ce n’était pas le cas, tu ne la suivrais pas. tu rentrerais chez toi et à ton tour, tu ne lui laisserai pas l’occasion de s’expliquer. tout sera fini sur un non dit, sur des fiertés mal placées, mal contrôlées. alors tu t’approches d’elle, une dernière fois et t’espérais secrètement qu’elle sache que ce pas que tu faisais, serait le dernier. qu’il valait mieux qu’elle t’accorde ne serait-ce que dix minutes de sa journée. « bon, c’est bon là on peut parler deux secondes? » ta voix trahissait ton impatience, ton calme envolé. ton regard jetait des flammes à son acolyte qui avait essayé de s’interposer, sûrement pour te dire d’aller voir ailleurs ou alors d’informer azra qu’il fallait partir. mais dans tous les cas, ce seul regard le confortait à vous laisser seuls. parce qu’il était là, lui aussi. là à te voir attendre la brune pendant un moment interminable. « et si t’ose me dire que t’as pas l’temps à cause de ton foutu boulot, j’me casse et j’te donnerais pas l’occasion non plus pour qu’on ait une discussion. j’ai pas que ça à foutre de te courir derrière, j’ai passé l’âge pour ces conneries. » alors non, tu n’apprécie pas d’être traité comme un moins que rien, comme une merde à ses yeux. la folie des grandeurs où tu irais jusqu’à courir sous la pluie pour la retenir, pour lui voler un baiser ou avoir une longue discussion n’était pas toi. ça n’a jamais été toi et ne le sera jamais. et aujourd’hui, tu n’demandais rien. rien de plus qu’une simple explication. « c’est quoi ton problème, là? »
@azraël yildiz only the blind can see. 2453064100
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 21:49


Only the blind can see
Azraël & Brice

« They say "follow your heart", but if your heart is in a million pieces, which piece do you follow ? »
Il ne bougeait pas. Immobile. A fumer. Ce regard qui ne se détournait pas. Comme un prédacteur qui attendait sa proie. Prêt à bondir sur elle. Les muscles saillant. Tout en lui qui criait danger. Et il aurait certainement fallu être aveugle pour ne pas voir les petites pancartes postées devant lui qui indiquait qu'il était dangereux. Une machine de guerre. Un combattant. Cette aura sombre qui l'environnait. Ces nuages qui ne le quittaient pas. Il emportait avec lui la tempête, mais d'une manière différente de celle que j'avais pu connaitre avant. Il y avait cette lueur dans son regard. Lueur qui irradiait. Cette colère qui semblait vibrer de lui. Ce carburant trop reconnaissable. Et le sentiment quil suffirait de faire un pas de trop pour que ses mains viennent à se refermer de nouveaue en étau sur mon cou. Emprisonnant sa proie entre ses mains, l'empêchant de bouger. Emportant avec lui son passé et les ombres. Ces ombres du passé que je tentais de fuir aujourd'hui. Se concentrer sur le photoshoot et faire comme sil n'existait pas. Et pourtant cette voix, cet instinct qui me disait qu'il était juste là. Il n'y avait pas besoin de se retourner ou de ne jeter plus qu'un rapide regard furtif pour savoir qu'il n'avait pas bougé, qu'il était toujours là. Et là, il était la difficulté, s'il apportait avec lui les nuages, il apportait la lumière. Et peut être dans le fond ce sourire que plus véridique parce qu'il n'avait pas bougé, qu'il était restait. Mine d'être à des années lumières et dans le fond un peu heureuse, et tout aussi contrariée, frustrée. Ayant oubliée cette contradiction mais cette contradiction qui ne lui avait pas échappé. Il voulait des réponses. Il voulait comprendre peut être encore plus ardemment que je ne le voulais.

S'approchant et en venant presque à le percuter alors que je pivotais sur mes talons pour constater qu'il avait quitté sa précédente position pour se rapprocher. Brisant la distance. « bon, c’est bon là on peut parler deux secondes? » Si un regard pouvait tuer. « Azra je vous laisse parler, tu m'enverras les coordonnés. » Bref hochement de tête alors que l'homme à la barbe impressionnant, pourtant taillé d'1m86 reculait face au colosse qui était en face de lui. Ayant choisi son combat, et préférant visiblement battre en retrait et nous laisser régler nos comptes. Regard que je relevais dans sa direction. Cette différence de taille. Dépassé d'une vingtaine de centimètres par un colosse d'acier. « bon, c’est bon là on peut parler deux secondes? » N'ayant plus trop le choix. Ou du moins n'ayant plus vraiment d'autre excuse bien que l'autre photoshoot devait toujours se tenir, devait toujours se dérouler au cours de cette journée. Mon acolyte et partenaire de toujours qui avait pris la fuite. Ce qui était excusable alors qu'il était certain qu'il était préférable de se reculer plutôt que de prendre un coup de poing de sa part. M'en rappelant la teneur. Et esprit qui dérivait à me rappeler ce baiser. Préférant de loin l'embrasser que de me battre contre lui. Ce qui semblait pourtant être parti pour être le cas. Un second round. Et comme un peu plongé un peu dans un état plus pensif qu'il reprenait la parole tout aussi vivement, me sortant de ma léthargie.

« et si t’ose me dire que t’as pas l’temps à cause de ton foutu boulot, j’me casse et j’te donnerais pas l’occasion non plus pour qu’on ait une discussion. j’ai pas que ça à foutre de te courir derrière, j’ai passé l’âge pour ces conneries. » Peut être qu'il n'aurait pas dû. Poser cette sorte d'ultimatum. Ce désir qui refaisait surface de vouloir tout contrôler alors que j'étais en roue libre, que je perdais de plus en plus le contrôle. Rallumant la flamme. « c’est quoi ton problème, là? » Eveillant le dragon alors que je me rapprochais de lui, pour planter mon doigt dans sa direction. Comme s'il s'agissait du bout d'un canon métallique qui entrerait en contact avec son torse. Comme entrer en contact avec une armure. Pensées qui dérivaient avant de me rappeler que j'étais censée être en colère et l'étant partiellement à juste titre. Frustation qui augmentait d'un cran. « Mon problème, c'est toi ! » Regard qui brûlait. Fièvre ardente. Mais s'il voulait tout savoir et comprendre ce qui n'allait pas, il n'allait certainement pas être au bout de ses peines, ou au bout de ses surprises. « Je t'ai tout dit à propos de moi. Je t'ai tout raconté. » Presque tout. Ayant omnis de mentionner mon ex. Parce que je ne voulais pas penser à lui. Parce que je ne voulais pas me parler de lui. Parce qu'avec désormais Brice, il était l'un des seuls à quasiment tout savoir.  « Et ensuite : rien ! » Le néant. Il était peut être pas très doué avec les femmes, certainement pas à les rappeler, à croire en l'amour mais il y avait certain tact à avoir. Ou certainement qu'il aurait pu faire quelque chose. Et la colère qui montait d'un cran. « Alors j'ai compris tu cours pas après qui que ce soit. Tu crois pas en l'amour. » Ce qu'il clamait. Ne courant pas. Ne retenant pas. Ne se battant pas. « Mais je suis pas comme toi. Alors j'ai essayé de faire les choses biens, je t'ai envoyé une invitation. Je t'ai invité dans mon univers, où je me sens vraiment heureuse, et je parle pas de la mafia mais bien des podiums et t'as rien fait. Pas un signe. Pas un message. Le silence. » Différente. Prête à me battre. Désireuse de me battre. Mais à chaque pas, il fermait des portes. Le néant. « Même un glaçon aurait été plus chaleureux ! » Même un ours polaire aurait été plus attrayant qu'un ours brun.  Froid et différent. Attrayant pour cela. Mais aussi capable d'en décourager plus d'un. « Alors okay, t'étais en colère contre Aleks parce qu'il a merdé, parce qu'il a replongé. Je l'étais aussi. Il passe avant j'ai compris, mais je pensais que peut être... » Ce que j'avais compris de son regard froid et détaché. Passant avant. Etant sa famille. Ce qui était acceptable. Après tout nous étions simplement deux inconnus. Ne faisant pas partie de sa vie. N'étant pas sa petite amie. Certes il m'avait sauvé, il s'était confié. Un début de peut être. Puis ensuite il m'avait recaler.  Geste galant et gentleman mais tout aussi frustrant. Préférant le canapé. Préférant je ne sais quelle raison. Et ne s'étant rendu nulle compte de ma présence à ses côtés au coeur de la nuit. N'ayant pas remarqué que je m'étais allongée à ses côtés. Ayant continué de dormir comme si de rien n'était. Etoffe que j'avais déposé sur lui que je n'étais même pas certaine qu'il avait remarqué. Et ensuite le silence. Aucun message. Rien. Inquiet la veille et semblant après n'en n'avoir rien à faire. Ayant pris un coup. Peut être allant trop vite. Trop présomptueuse. Ayant peut être méconnu les signes. Ayant peut être cru que ce serait possible. Etant peut être tombée dans le piège. Hypnotisé. M'étant sentie vivante pendant un moment. Moi-même. Mais peut être que ce n'était ce qu'il voulait. Ce qu'il n'avait jamais voulu. Et problème, distance que j'avais tenté encore et encore d'interpréter dans ma tête. Les non dits. L'absence de message. La loi du silence. Peut être qu'il regrettait de s'être confié. Peut être qu'il regrettait ce baiser. Beaucoup de questions. Trop. Ayant tenté de me rappeler que je n'avais pas besoin de lui. Pourtant piquée au vif par cet homme qui avait gardé le silence. Cependant, cette loi du silence je la connaissais déjà et je n'étais pas aussi désireuse de me plier qu'avant. Alors ayant autant tenté de me faire une raison. L'imagination qui s'emballait. Peut être que ce n'était qu'une pure fantaisie de mon esprit. Peut être que je courrai après une chimère. Peut être que nous étions simplement incompatibles depuis le début. Le travail qui m'avait permis de penser à autre chose. Et ayant vraiment été heureuse alors que je posais. Mais maintenant ne sachant plus trop. Pris dans cet étau de vulnérabilité. Ce masque que j'ôtais et craignant tout autant cet cette position vulnérable dans laquelle je me retrouvais. Un coeur déjà en miette. Peut être qu'il allait juste piétiner les derniers morceaux qui restaient. Reprenant la parole doucement sans le quitter des yeux. « Qu'est-ce que t'attends de moi, Brice ? »

@Brice Standford   only the blind can see. 2512974345
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 21:55

only the blind can see ☾


de cette relation qui n’a ni queue ni tête. de ces non-dits pourtant si libérateurs. de ces regards échangés alors que toi, tu ne la quitte pas du regard. jamais. qu’est-ce qu’elle t’a fait pour persister autant? qu’est ce qu’elle t’a fait pour toujours être aux aguets, pour ne jamais la laisser, pour toujours trouver un moyen de la retrouver. de la confronter. azrael est ce feu, ce feu ardent qui te manque. ce feu destructeur alors que tu l’es tout autant. que tu sais qu’entre vous, rien n’ira. qu’entre vous, il y aura toujours cette guerre, toujours cette haine s’emparant de vos âmes. en la regardant, tu te souviens de tout. de votre rencontre, ta rencontre avec celle dont t’ignorais tout. celle que tu croyais inoffensive, inintéressante de par sa fausse joie de vivre, ses grands sourires qui sonnaient faux. cette douceur que tu as appris à apprécier. puis ce soir où tu as tout appris, assimilé. ce soir où vous étiez prêts à vous tuer, elle avait son arme, toi avec tes mains. et de cet autre nuit où tu lui as sauvé la vie. cette nuit où tu n’aurais jamais pensé qu’elle serait réelle. cette nuit où pour la première fois, tu avais peur de la perdre. définitivement. cette nuit où cette passion fut née. ou plutôt, découverte. relation malsaine, destructrice. vous courez d’avance à votre perte. parce que rien ne fonctionnera. même une simple amitié. ou même plus que ça. parce que vous vous ressemblez. parce que vous êtes les mêmes. parce que tu sais que tu n’seras jamais légitime au bonheur. jamais légitime à offrir ce que tu n’as jamais pu offrir auparavant.

alors une fois ce shooting terminé, tu n’perd pas plus de temps. t’en a déjà perdu assez jusqu’a aujourd’hui. tu veux des réponses. tu veux qu’elles soient honnêtes, vraies. à t’entendre, tu veux tout, le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. mais c’est aussi vrai que de savoir qu’avec toi, c’est tout ou rien. d’un extrême à l’autre, comme d’habitude. comme toujours. que t’es prêt à tout, comme à rien à la fois. photographe faisant profil bas alors que t’aurais pu parier tout le contraire, vous êtes enfin seuls. tu te retrouves enfin seul, avec elle. avec celle qui te tourmente, celle qui te fait passer par toutes ces émotions en même temps. sans relâche. sans même être présente. ultimatum, sans même t’en cacher. parce que tu veux tes réponses. tu n’attends que ça. tu n’comprend pas. et ta surprise se voit sur ton visage, tu ne cherche même pas à la cacher. « si tu cherches un mec qui te met la bague au doigt, t’es vraiment pas tombé sur l’bon type. » plutôt crever que de laisser ton nom perpétuer. plutôt crever que de t’assimiler à cette bassesse qu’est le mariage. et puis, ça t’étonne presque pas. parce qu’elle est jeune. parce qu’elle ne mérite pas un vieux débris comme toi. qu’elle ne mérite pas non plus de tomber pour toi. parce que ça ne marchera pas. ça ne marchera pas. ça ne marchera pas. jamais. et peut-être que tout ça, tu l’dis pour te rassurer, pour te protéger. encore une fois. comme à ton habitude. et c’est pour ce genre de raison que jamais tu n’laisse le temps aux femmes de s’attacher à toi. c’est pour ça que tu aimes garder ta vraie personnalité auprès de tous. pour les faire fuir. les faire peur. mais avec azra, ça a été l’effet inverse. elle ne partira pas. pas tant que tu ne lui diras pas ce qu’elle voudrait entendre pour fuir. ces paroles brutes, insolentes, violentes. ces paroles que tu ne penserais pas. mais alors, à quoi tu penses? même toi, tu l’sais pas. même toi, t’es perdu. « je sais. j’ai remarqué tout ça. parce que tu crois qu’en étant en colère et tourmenté contre aleks, que je n’te voyais pas? je n’voulais simplement pas gâcher ton moment. parce que crois-moi que le sourire que j’ai vu sur tes lèvres ce soir là, jamais je ne voudrais te l’enlever. » parce que tu vois qu’elle s’est dévoilée. qu’elle s’est pratiquement mise à nue devant toi. que tu te doute que ce n’est pas une tâche facile de s’abaisser à ça. de laisser parler son cœur alors que la personne en face paraît fermé, catégorique sur le sujet. et puis, tu fais le rapprochement de tout ça. je pensais que peut-être.. et tu comprend. et tu souffles. tu fermes les yeux un instant. le vide. le néant. un trou béant dans la poitrine. là où un cœur devrait être. t’oublie souvent qu’en face de toi se trouve des êtres dotés de sentiments.

« aleks et arizona sont ma famille. les seules personnes à m’accepter, à accepter mes vices, mes démons, mon passé et mon caractère. mais toi.. tu crois vraiment que tu ne représentes rien du tout pour moi? tu crois vraiment que tu ferais encore partie de ma vie si tu n’était rien? tu crois vraiment que je t’aurai rejeté cette nuit-là parce que tu ne représentes rien? tu crois que aujourd’hui, j’serai là, face à toi à attendre que la star finisse enfin de se faire photographier pour une discussion? » ton regard croise le sien. « c’est justement parce que tu représentes un tas de choses que j’réagis comme ça, azra! parce que ça m’fait chier de plus être harcelé par tes messages, de devenir invisible lorsqu’on est dans la même pièce. » tu sais pas c’que tu fais. tu sais pas c’que tu veux. un tout, un rien. mais tu vois dans ses yeux la compréhension, tu vois qu’elle perd pied, qu’elle perd patience. mais vous ne vous êtes jamais rien promis, vous n’aviez jamais parlé de ça. jamais évoqué le sujet. ou peut-être que tu avais ds œillères, peut-être que tu n’avais rien vu. peut-être qu’en fait, t’étais vraiment bon à rien. même pas au fait de pouvoir discerner les paroles de femme, pouvoir lire entre les lignes, lire dans ses yeux alors qu’à cet instant, tu voyais tout. tu voyais à travers elle. tu comptes pour elle. peut-être un peu trop. peut-être même de façon éphémère. mais tu comptes pour elle. tu comptes et tu n’veux pas la faire souffrir. pas elle. pas comme ça. pas maintenant. tu sais que tu n’veux pas la perdre. qu’elle a eu cet impact si violent dans ta vie qu’il serait déchirant de la voir partir. dévastateur. ce que je veux? je veux pouvoir être capable de ne plus avoir peur. de rien. « j’en sais rien, azra. je sais pas c’que j’veux. je sais pas c’que j’attend. j’en sais rien. mais je sais que j’veux pas te perdre. j’veux pas qu’on soit dans ce genre de situation. te perdre me tuera. » parce que toute personne qui entre dans ta vie n’en ressort généralement jamais. parce qu’une fois entré dans ta vie, c’était jusqu’a la mort et ça, azrael le savait très bien. tu n’veux juste pas la perdre. simplement. et tu sais qu’au fond, ça ne répond pas à sa question. tu sais la tournure de sa demande. tu l’sais et ça t’effraie.
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 16 Fév - 22:00


Only the blind can see
Azraël & Brice

« They say "follow your heart", but if your heart is in a million pieces, which piece do you follow ? »
Surpris par les mots que je venais de prononcer. Surpris par cette question. « si tu cherches un mec qui te met la bague au doigt, t’es vraiment pas tombé sur l’bon type. » « Je t'ai pas demandé de me passer la bague au doigt, ni de me décrocher la lune. » Ne lui ayant pas demandé de m'épouser. Mais clairement, il venait de me jeter un seau d'eau froide à la figure. La douche froide. Le mot exact. Et si je voulais me marier, il était en train de faire une croix sur le mot. Il était en train de rayer complètement ce mot. Comme si le terme du mariage était selon lui impossible à prononcer. Ce que j'avais du mal à comprendre alors qu'à mes yeux, il n'avait rien de plus beau d'être lié à l'amour de sa vie. Rêvant d'être un jour cette mariée, de suivre les traditions turques, celle de mon pays. Rêvant de ces moments. Et tentant d'y mettre un terme aussitôt. Peut être ce qu'il voulait, que j'en vienne à abandonner toute idée. Mais au-delà de cela, il y avait cette voix qui me murmurait à l'oreille que s'il me disait cela, c'était qu'il avait peut être penser à cette possibilité. Et cette voix que je tentais aussi de faire taire, alors qu'en soit je n'avais pas fait de plans sur la comète. Ayant juste cru qu'il serait possible de croire que. Et ne sachant pas s'il était en train à sa manière de me mettre l'ultime stop sans pour autant réussir à prononcer les mots franchement. M'indiquant juste qu'il ne voulait pas se marier et qu'il n'était potentiellement pas le bon type pour moi. Des choix que j'étais suffisamment grande pour faire. L'attirance qui ne se contrôlait pas. Les sentiments non plus. Ne sachant pas encore trop ce qu'il voulait, où il en venait exactement. Attendant aussi simplement qu'il soit. Attendant que ses mots viennent à me délivrer ou qu'il en vienne à poursuivre, voir me briser le coeur. Cette opportunité que je lui avais donné.

Poursuivant, revenant sur mes mots. « je sais. j’ai remarqué tout ça. parce que tu crois qu’en étant en colère et tourmenté contre aleks, que je n’te voyais pas? je n’voulais simplement pas gâcher ton moment. parce que crois-moi que le sourire que j’ai vu sur tes lèvres ce soir là, jamais je ne voudrais te l’enlever. » « Alors ne l'enlève pas. » Nonchalance. Innocence. Au moins j'avais enfin la preuve que cette robe avait eu son effet. Même là autant que j'avais envie dans un sens en partie de le gifler, m'attendant en partie à devoir lui coller un poing à la figure s'il décidait de me laisser là ou disparaitre avec classe, il réussissait presque à m'arracher un sourire, à me faire faire un salto. Parce qu'autant qu'il pouvait être stupide ou me donner envie de le piquer, il réussissait à me désarmer. Réussissant trop facilement mais réussissant en beauté. Réussissant à me faire succomber alors même qu'il tentait de clore une porte devant moi. Si c'était sa technique de séduction, alors il réussissait à me rendre captive. Maudissant ma faiblesse.

Et il parlait. S'ouvrant finalement. Effaçant mes doutes. Faisant disparaitre les points d'interrogation. Ce que j'avais eu besoin de savoir. Ayant besoin de connaitre ses réponses à mes questions. Ayant besoin de tenter de savoir ce qu'il pensait. Ce besoin de communiquer, de comprendre, de découvrir la vérité, de savoir s'il était vraiment affecté, s'il ressentait quelque chose ou si au contraire il n'éprouvait rien. « c’est justement parce que tu représentes un tas de choses que j’réagis comme ça, azra! parce que ça m’fait chier de plus être harcelé par tes messages, de devenir invisible lorsqu’on est dans la même pièce. » « Tu n'es pas invisible. » Il était loin d'être invisible. Il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. Il fallait être myope pour ne pas le voir. Ne l'étant pas. Se faisant remarquer par sa présence. Mais là où il semblait croire que je ne voyais qu'en lui qu'un homme de seconde main, il se trompait. N'en n'ayant jamais rien eu à faire du rang. N'ayant jamais accorder de l'importance au statut, aux catégories. N'étant pas invisible à mes yeux. M'étant demandée si je l'étais pour lui. Mais il ne l'était pas. Et ses mots qui me touchaient alors qu'à l'intérieur mon coeur faisait un bond en avant. Battant un peu plus vite. Cette petite voix qui me glissait qu'il attendait mes messages. Me donnant envie d'attraper mon portable pour lui écrire un message. Ce que je ne faisais pas. Me retenant. Au lieu de cela, je continuais.

Cette question qu'il n'attendait pas. Cette question à laquelle il ne pensait pas. Cette question qu'il n'attendait pas. Pensant pas que je lui passerai aussi directement. Ne pensant pas que je mettrais les deux pieds dans le plat. Ce que j'avais fait. Sans hésiter. « j’en sais rien, azra. je sais pas c’que j’veux. je sais pas c’que j’attend. j’en sais rien. mais je sais que j’veux pas te perdre. j’veux pas qu’on soit dans ce genre de situation. te perdre me tuera. » Inquiet. Il l'était. Inquiet à l'idée que je meure. Mais ne comptant mourant. N'étant prête à mourir. Flirtant avec la mort chaque soir. Plus inquiète de le perdre lui, que de mourir. Inquiète parce que me côtoyer signifiait côtoyer la mort. Côtoyer les abisses. Vivre dans l'obscurité. Côtoyer à la mafia. Ces mafias qu'il haïssait. Un système qu'il détestait et auquel j'appartenais. Un système qui ne me laisserait pas partir. Lui aussi qui était impliqué. A chaque pas de plus qu'il faisait dans ma direction, il se rapprochait du gouffre. Il y avait ce précipice inexpliquable. Il était là. A quelque pas. Trop près pour ne pas le voir. Trop vertiginieux pour ne pas comprendre que la chute était mortelle. Il y avait ces mots prononcés. Cependant, ce n'était sans doute pas la mort qui l'effrayait, que l'idée que je parte. Ce qu'il faisait en général. Réussissant à les faire fuir. Tentant de construire des murs, des murailles. Ne voulant laisser aucune chance à l'attachement. Réussir à faire fuir l'autre, le but. Pour ne pas causer de la douleur. Pour ne pas causer la souffrance. Pour ne pas faire mal. S'attendant sans doute à ce que je prenne fuite. Ce qui était tentant. Ce que j'avais hésité à faire pendant la semaine d'avant. Mais au lieu de cela, ayant appuyé sur le bouton pause. Comme ce que j'aurai pu aussi faire là. Comme s'il n'avait pas encore compris que mes deux pieds étaient bien ancrés dans le sol. Je lui avais dit, je n'étais pas comme lui. Prête à attendre. Prête à me battre mais voulant savoir s'il y avait une raison de se battre. Et la réponse qui m'avait été donnée. Une réponse qui valait la peine d'attendre. L'homme savait se faire attendre. Et à chaque fois, il parlait peu mais chaque phrase prononcée était comme un petit feu d'artifice. Nuée de papillons qui s'envolait. Faisant ressortir mon côté fleur bleue. Et des pieds bien ancrés dans le sol, alors que c'était tout aussi déterminé que je lui répondais. « Bien. Parce que je compte aller nulle part. » La vérité. S'il voulait se débarasser de moi, il était mal parti. Il venait de m'entraîner dans la direction indiquée. Certes, il n'avait pas répondu à la question réelle mais sa réponse était encore mieux dans un sens. Il déclinait le côté romantique mais pourtant il était le premier au rendez-vous pour faire de nous le Roméo et la Juliette des temps modernes. Sourire qui s'échappait des mes lèvres. Doigts qui venaient timidement s'entremêler avec les siens. « Alors c'est une bonne chose que je suis un ange de la mort. » Ayant oublié que je ne craignais pas la mort. J'étais son instrument. Devenue son instrument. Flirtant avec elle. Dansant avec elle. Dansant avec les ombres. Mais au-delà de simplement savoir tuer, je savais aussi me battre. Ce qu'il savait aussi. M'ayant vu à l'oeuvre. M'ayant affronté. Sachant que tout comme lui, je n'étais pas effrayée de mourir. Sachant que je savais me battre, sortir les poings, botter certains derrières. N'étant pas effrayée d'entrainer sa vie ou dans le côtoyer. « Tu pourras pas te débarasser de moi aussi facilement que prévu. » Si c'était ce qu'il voulait faire, il avait manqué la porte d'entrée. Peut être à ma plus grande satisfaction. Ayant éteint la lueur enflammée qui brûlait dans mon regard. Des étincelles qui avaient remplacées la flamme. Et me demandant s'il savait que ce même nom de famille référait aux étoiles qui descendaient dans le ciel.

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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMer 17 Fév - 13:57

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perplexe, mal à l’aise, tu restes sur la défensive. parce que c’est ta meilleure arme. ça a toujours été ta meilleure arme. parce que montrer tes émotions, montrer que tu avais un cœur était bien plus difficile que de te cacher derrière des mots durs, des actes en contradiction avec ta pensée. parce que tout est plus facile et supportable que l’amour. que les sentiments. que le cœur humain. et dans l’fond, si tant est que tu veuilles te protéger toi, tu veux surtout la protéger elle. parce que t’es pas l’gendre idéal, parce que tu sais que ce n’est pas non plus ce qu’elle recherche, l’homme parfait, mais tu ne la rendras pas heureuse. jamais. vous vous déchireriez au moindre écart, à la moindre querelle. tu foutras tout en l’air en un claquement de doigt. et si un jour tout devient sérieux, si un jour tu oses vouloir officialiser les choses, tu feras tout en ton pouvoir pour te détruire, te détruire toi, mais aussi elle. tu feras tout ce qui est possible pour la repousser, pour qu’elle te déteste. parce qu’il est toujours plus facile de détester les gens, de les haïr que de les aimer. alors tu la regarde avec cet air impassible qui te ressemble tant, cet air qui te correspond, qui ne te quitte pas. peut-être l’as-tu déjà piquée avec cette phrase, mais elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquerait avec toi. « tant mieux. parce que tu sais que j’ferai jamais ça. » et si elle veut fuir maintenant, qu’elle le fasse. si elle veut même en profiter pour se dire que tout ça n’était qu’une mauvaise idée, tu ne lui en voudras pas. jamais. parce qu’elle ne te mérite pas. tu ne la mérite pas. elle vaut bien trop pour toi. elle vaut mieux que ça.

mais tout ça te rattrapais un peu trop vite. toutes ces attentions à faire en sorte d’être détaché, d’être celui qui ne ressent rien, qui ne connaît pas ça et qui ne voudrait jamais avoir à le faire. toi-même tu te perds dans tes dires. dans tes agissements. alors tu la regardes, ne la quitte pas une seule seconde du regard lorsque tu lui déballes tout. lorsque tu te contente de répondre à ses interrogations, à ses inquiétudes vous concernants. tu sais que toutes ces paroles ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. tu sais qu’elle t’écoute comme cette nuit où vous aviez décidé de vous raconter vos plus lourds secrets, vos vies passées que si peu de gens ne connaissent. parce que cette femme la, face à toi, jamais tu n’aurais pensé qu’elle ait pu vivre une vie comme celle-ci. une vie qu’elle ne méritait pas. que personne ne méritait. comme elle ne savait pas que toi, tu as toujours vécu au dehors. sans tes parents, sans ta famille. que tu t’es construit sur le tas, sur la violence, jamais d’amour, de pitié, de tendresse. que tu continues encore aujourd’hui à apprendre toutes ces prémices, toutes ces tendances. tous ces sentiments qui te bouffent plus qu’ils ne t’apaisent. « alors arrêtes d’agir comme si que je n’existais pas. me tourne pas le dos sans raison. » parce que malgré tout ça, la loyauté était ce qui te maintenait en vie. c’est la seule chose qui te restait d’humain. parce que ceux qui entrent dans ta vie n’en ressortent généralement plus. parce que t’as peu de personnes autour de toi sur qui compter. mais ceux qui sont présents aujourd’hui sont ceux que tu as choisis. rien que toi.

tu ne voulais pas tout ça, tu n’as jamais cherché à attiré l’attention de cette manière là. n’as jamais cherché à ce qu’une femme tombe pour toi. n’a jamais été ton but alors que tout autour de toi des couples se font et se défont. tu sais encore aujourd’hui que tu n’es pas encore prêt pour ça. et azrael le sait tout autant. l’a toujours su à son tour. mais elle t’attire autant qu’une autre. différemment. complètement différemment. d’un extrême qui te fait tellement flipper que tu ne veux te l’avouer. quelques mois que vous vous connaissez qu’elle s’est permise de se faire une place dans ta vie. une place de taille, celle ancrée au plus profond de toi. en un claquement de doigt. que battement de cil. un sourire, un regard. mais peut-être parce que tu sais qu’elle est différente des autres, qu’elle se démarque de toutes celles que tu as connu, qu’elle fait la différence. parce qu’elle n’a peur de rien, parce qu’elle partage tes mêmes idées, tes mêmes centres d'intérêt. parce que lorsque tu la regarde se battre, tu te rend compte qu’elle n’est pas en sucre, tu te rend compte qu’elle a du vécu. que c’est une femme comme ça qui te correspond le plus. qui pourrait te correspondre. alors tu lui déballes tout. sans trop en dire non plus. tu ne lui fermes pas les portes, mais tu n’en ouvres pas d’avantage. pour lui laisser le choix, celui de s’échapper, de s’enfuir parce que l’attente est incertaine, parce que tu n’veux pas te presser et pas lui enlever cette chance d’être heureuse avec quelqu’un. ne pas te la garder pour toi alors que tu sais qu’aujourd’hui n’est pas le bon moment pour toi. ne pas lui hacher ses chances. mais elle reste. pense que tu vaux le coup d’attendre. pauvre fille, ma douce, tu sais que je ne vaux rien. et lorsqu’elle te prend la main, lorsque se doigts touchent les tiens, un frisson te parcours, un léger sourire réussi même à se dessiner sur tes lippes. regard de feu alors que tu l’écoute. « tu l’as cherché. tu le regretteras. » prévention. parce que tu maintiens le fait que jamais tu ne la rendras heureuse. alors que ta main de libre se pose sur sa joue, enlevant une mèche rebelle tandis que le vent se levait, yeux qui la dévisagent, qui la sondent. qui s’attardent sur ses lèvres que tu as une fois goûté. secrètement apprécié. rêvé. proximité bien trop grande après toutes ces révélations, après toute cette haine d’incompréhension. proximité rompue lorsque tes lèvres rencontrent les siennes, lorsque tu lui offres un baiser, celui qui promettra une fin plus heureuse, dans un futur proche ou lointain.
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMer 17 Fév - 23:00


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Azraël & Brice

« They say "follow your heart", but if your heart is in a million pieces, which piece do you follow ? »
« tant mieux. parce que tu sais que j’ferai jamais ça. » « 'dis pas ça... on sait jamais. » Parlant peut être de sa volonté de ne pas se marier, du désir de ne pas effacer les sourires. Des mots qui sonnaient comme des promesses Des promesses. Mais parfois les promesses ou les mots n'étaient que du vent. Les mots pouvaient être creux à la différence des actions. Dans des mots similaires, j'y avais cru. Cependant, tout sourire pouvait s'effacer. Tout sourire pouvait disparaitre. L'étincelle pouvait disparaitre. Bonheur éphémère. Les larmes. Des gouttes d'eau salées qui coulaient. Me rappelant. Ne voulant peut être pas me blesser, mais il ne pouvait pas me donner de garanties. Il ne pouvait pas me garantir que jamais il n'effacerait ce sourire. Il ne pouvait me garantir que jamais il ne causerait la douleur ou que tout serait détruit. Il ne pouvait prédire le futur. Il était possible de croire que tout se passerait bien, de vouloir d'être heureux, de sourire, de ne pas effacer les sourires. Ne voulant pas de promesses fausses ou qui se révéleraient fausses. Pas s'il n'y croyait pas. Pas s'il n'était pas prêt. Tout comme il avait tenté de fuir, de mettre des obstacles, que j'étais prête à l'écouter et contourner ces obstacles, sur certains points je restais méfiante. Restant prudente. Si lui, il ne s'attachait pas pour ne pas voir son coeur être meurtri. Je m'étais attachée. Ce coeur il avait été meurtri. Consciente que tout pouvait changer en un instant. Rien n'était jamais écrit. Tout qui pouvait s'inverser, vers le mieux ou vers le meilleur. Tout pouvait à changer à tout moment. Et si je préférai croire que tout pouvait évoluer vers le mieux, tout pouvait aussi évoluer vers le pire. Tout pouvait changer en un moment. Peut être des mots abrupts prononcés mais la vérité. Un regard qui se voilait. Un regard qui se détournait. Mèches de cheveux bruns repoussés pour masquer le trouble, pour chasser les ombres.

« alors arrêtes d’agir comme si que je n’existais pas. me tourne pas le dos sans raison. » « Je ne le fais pas. Je te jure que non. » Sincère. Ne faisant pas comme s'il n'existait pas. Il aurait été plus simple de faire comme s'il n'existait pas mais ce n'était pas le cas. N'agissant pas sans raison ou ne lui tournant pas le dos. Gardant simplement mon esprit occupé pour ne pas penser à lui, justement. Homme blessé, vexé. La source de sa colère. L'origine de l'explosion. « Et si je t'ai blessé, ce n'était pas volontaire...» Ce qui était certain alors que le sentiment contradictoire avait pu brièvement été partagé. Déjà trop attaché. Une faiblesse. Ce qu'il savait. Ce que je savais. Damnation. Prête à me brûler les ailes. « Je tenterai de ne plus le faire. » Ne lui promettant de ne plus le faire. Parfois les gestes incompris. Mais prête à tenter, à faire attention à ne pas le froisser, à ne pas le blesser. Ce qui n'était pas le but. Ayant simplement cru qu'il n'était pas intéressé. Prête à lui dire pour sa part de ne pas faire comme si j'étais invisible, ou simplement de rester inexistant. Comme si je n'étais pas là. Comme s'il ne s'était rien passé. Mais les mots gardés, les mots conservés. Comme si j'étais désireuse de ne pas l'effrayer. Déjà l'impression qu'il l'était en partie. Effrayé d'aimer. Effrayé de ce quelque chose en plus. Il y avait encore des zones d'ombres et nous étions un peu tous les deux à tenter de trouver notre équilibre. De crainte que la plateforme en vienne à basculer. Avançant tout doucement l'un vers l'autre. Pas à pas. Petit pas puis petit pas. Comme deux enfants un peu timides qui n'osaient pas se jeter dans le bain. Ou peut être trop marqués par la vie pour oublier le passé totalement. Des craintes que j'avais sans doute en partie aussi, mais que je ne mentionnais pas alors focalisé sur lui et ces mots qui jouaient dans mon esprit. La seconde fois qu'il me demandait de faire attention. Le sentiment qu'il avait de ne pas exister, d'être invisible. Comme s'il craignait de ne pas être assez. Lui l'enfant oublié dans les rues. Si seulement. Un passé différent. Ayant vécu entouré des projecteurs mais connaissant aussi ce sentiment d'invisibilité, d'avoir l'impression de ne pas être assez. Des similarités. Comprenant. Mais il était assez. Il était suffisant. Regard qui croisait le sien. « Je te vois. » Des mots sincères. La vérité. Le voyant tel qu'il était. Je voyais l'homme. Je voyais celui qui plaisait. Je voyais celui qui recherchait la douleur. Je voyais le combattant. Je voyais l'homme blessé. Doucement, les masques tombaient alors que doucement au fur à mesure, j'apprenais à le connaitre et le comprendre, le voir en entier.

Il craignait que je n'en vienne à prendre la fuite. Cependant, je ne bougeais pas. J'étais là. Ne comptant pas bouger quand bien même il tentait de me faire peur. Me prévenant de nouveau. « tu l’as cherché. tu le regretteras. » Peut être. Mais un risque que j'acceptais de prendre. Mon choix. Et un risque qu'il prenait aussi de s'approcher plus, mais l'ayant déjà prévenu à ce sujet. Tentant. Décidant de se laisser porter par la vague. Et doucement mes doigts qui venaient se nouer avec les siens. Sa main qui glissait pour repousser une mèche de cheveux bruns. Rebelles. Libres. Electrochoc. Cette voluptée chassée alors que je pivotais sur mes talons pour me rapprocher un peu plus de lui. Rompre la distance. L'oubliez. La réduire à néant alors que la passion se mêlait. L'excitation. Un baiser qui s'intensifiait. Ce feu qui courrait dans mes veines. En profitant de chacune seconde. Sans une once de remord, de chasteté, de culpabilité. Cette fois-ci l'excuse du canapé qui ne pouvait être avancée. Aucun point de recul. Emportée dans la chute. Emportée dans ce tourbillon. Sickening desire. Le monde qui disparaissait. Chassant les nuages, chassant la pluie, chassant le froid. Tableau discret de la renaissance que les passants contemplaient de loin. Deux univers qui se rencontraient entre cet homme sportif et cette femme trop habillée pour la saison. Normes et convictions qui n'avaient pas d'importance. Ni les règles, ni le futur, ne comptait alors. Ne cherchant pas à savoir si c'était bien ou si c'était mal. Vivant ou plutôt renaissant. A phoenix in the fire, so kiss me on the mouth and set me free.

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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyMar 2 Mar - 14:49

only the blind can see ☾


sourcils froncés, tu ne comprends pas. tu n’as jamais prôné avoir l’envie de te marier, de faire des enfants et tout ce qui s’en suivait. tu ne veux pas que ton nom puisse continuer de vivre après toi. parce que personne ne mérite ce nom. « azrael. j’suis pas le prince charmant. ces histoires là ne m’intéressent pas. n’essaie pas de me changer, s’il te plaît.. » tes yeux la sondent. peut-être que ça la fera fuir. peut-être se rendra-t-elle compte que tu ne la mérite pas. qu’elle ne mérite pas d’attendre à travers de faux espoirs. mais tu n’en a jamais fais. n’a jamais menti sur tes intentions. tu n’as même jamais joué d’elle. et c’est pas aujourd’hui que tu voudrais agir ainsi. tu veux qu’elle sache dans quoi elle s’embarque avec toi. veux qu’elle saches que tu tiens à elle plus que de raison, mais que t’es pas prêt. pas prêt à t’engager. pas prêt à la perdre. pas prêt à la faire souffrir. parce que t’es pas doué à ce genre de truc. n’as jamais été en couple. n’es jamais tombé amoureux. « j’veux pas te faire souffrir. j’me le pardonnerais jamais. mais j’ai toujours été honnête envers toi. je suis ce que je suis, personne ne peut me changer.. » tout doit être clair, pas de non dit, pas de fausses promesses. que des vraies paroles. qu’elle sache dans quoi elle s’embourbe si elle veut continuer de s’attacher à toi. si elle ne veut pas baisser les bras. t’es compliqué, mais aujourd’hui, tout le monde l’est. tout le monde est devenu comme ça. sauf que certains veulent changer, veulent évoluer, avancer. et d’autres non. comme toi. et tu sais que tes paroles peuvent faire peur, peuvent même l’éloigner de toi. lui faire prendre conscience des choses, qu’elle se retrouverais dans un cul de sac. et si pour ça tu devais la perdre, ça serait tant pis. dommage. mais au moins, t’auras eu l’audace de faire preuve d’honnêteté.

touché par ses mots, ses promesses, ses paroles, tu balayais tes sombres idées, oubliant le fait d’avoir eu l’impression de virer fantôme lorsque vous étiez dans la même pièce. car même si tu n’as jamais rien fait laisser paraître sur ton visage, ça t’a blessé. « et la promesse que je peux te faire, c’est d’essayer d’en faire de même pour toi. même si tu aurais porté un sac poubelle, je n’aurais regardé que toi. » fin sourire sur tes lèvres, tout commençait à rentrer dans l’ordre. tu savais ce qu’elle attendait de toi, ce qu’elle te voulait. oui, tu le sais. mais aujourd’hui, tu ne peux pas le lui offrir. aujourd’hui, tu ne te sens pas prêt. parce que tu ne veux pas qu’elle souffre par ta faute. mais tu tiens à elle d’une manière différente. différente d’arizona, seule référence féminine que tu peux avoir. parce que arizona est ta meilleure amie, ta sœur. mais azra peut être bien plus. devenir la femme pour qui tu te prendrais une balle. elle peut devenir celle qui t’ouvrira le cœur. celle qui te fera découvrir ce qu’est l’amour. mais juste, pas aujourd’hui. parce que vous méritez de prendre du temps. tu mérites d’être certain à 100%. ne pas lui faire de faux espoirs. ne surtout pas la faire souffrir. elle est loin d’être en sucre, mais tu connais son passé. elle a déjà eu le cœur brisé à plusieurs reprises. par sa vie. par ses choix, ses fréquentations. tu ne veux pas être celui qui la détruira. et si tant est que tu sais qu’elle ne te mérite pas, qu’elle mérite quelqu’un de bien, quelqu’un qui vaut cent fois mieux que toi, tu ne peux t’empêcher de lui faire garder cet espérance. ce baiser qui te brûle au plus profond, celui qui fait battre ton cœur, qui le fait s’emballer, sans regret. bras emprisonnant sa proie, pression que tu ne pouvais détendre. n’osant la lâcher. n’osant rompre cet instant. femme fatale, ange de la mort qui ne cessait de la côtoyer en restant à tes côtés. « t’as terminé ta journée? » reprenant ton souffle alors que tu te décides de décoller tes lèvres des siennes. la bulle n’avait pas encore éclatée, vous restiez dans votre cocon alors que ton regard transperce le sien. moment intime, plus que tu ne l’as jamais vécu.
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MessageSujet: Re: only the blind can see. only the blind can see. EmptyJeu 4 Mar - 20:46


Only the blind can see
Azraël & Brice

« They say "follow your heart", but if your heart is in a million pieces, which piece do you follow ? »
Ne pensant pas au mariage en prononçant les mots précédents. Pensant aux mots qui pouvaient être rompus. Pensant aux mots qui pouvaient s'envoler au vent. Pensant aux promesses brisées. Pensant aux mots qui n'avaient pas de sens. Raison pour laquelle à la fin les actes avaient plus de sens que les mots. Plus de valeur. Méfiante. Ou toujours ce manque de confiance. Cette prudence de mise. Et lui qui disait le fond de sa pensée. Honnête. « azrael. j’suis pas le prince charmant. ces histoires là ne m’intéressent pas. n’essaie pas de me changer, s’il te plaît.. » « Est-ce que j'ai l'air d'une princesse digne des contes de fées pour toi ? » Tentant d'apporter une note de légèreté, d'humour. Une princesse. Ce que j'étais pourtant. Ce que j'avais été. Gamine aux cheveux bruns qui était née avec une cuillère en or dans la bouche. Des robes somptueuses j'en avais porté. Les portant toujours. Ayant connu le luxe, l'argent à ne compter. Ce que je comptais toujours. Connaissant ce monde dont il ne faisait pas partie. Ce monde dans lequel je pouvais porter des escarpins de verre si je le désirais. Ce monde dans lequel l'argent n'était pas une difficulté. Ce monde dans lequel l'argent était un moyen d'arriver à ses fins. Un royaume qui m'attendait. Héritière de la mafia Yildiz désormais. Si le glas sonnait, si l'étoile du matin succombait, le trône me reviendrait. Couronne d'or qui serait déposé sur mes cheveux ébènes. Cette place qui me revenait par sang. Ce statut qui me suivait. Statut qui suivait chaque héritier. Un empire à défendre. Un empire à conquérir. Un règne qui pouvait s'exercer dans la terreur ou un règne qui pouvait être différent. Gouverner. Ou plutôt régner. Ce que je serai amenée à faire. Ce qu'il savait. Ce qu'il pouvait redoutait. Pouvant fermer les yeux mais la vérité qui était là. S'il n'était un prince charmant, je n'étais pas non plus la princesse des contes de fée. Conte dépeignant horreur et froideur peut être. Princesse qui risquait de devenir reine.

L'idée des contes de fée qui était risible selon lui. Croyant peut être que ces histoires n'étaient bonnes qu'à endormir les enfants. Leur seul but. Leur permettant néanmoins de grandir dans des mondes merveilleux. Ces mondes merveilleux dans lesquels j'avais grandi. L'innocence. Trop pur. Mais ayant grandi et ayant appris qu'il n'existait pas qu'un seul royaume. Des royaumes ils existaient en nombres et comme dans les histoires anciennes, où les chevaliers partaient en guerre pour étendre leur territoire, pour conquérir de nouvelles terres, là était aussi le cas dans la réalité. Des contes de fée transposés dans le présent.

Des contes de fée qui n'avaient été peut être qu'écrits en se servant de cette réalité comme point d'ancrage. Cette réalité que les auteurs avaient tenté d'émerveiller, de transformer. Tentant d'effacer l'obscurité pour la remplacer par la lumière. Mais l'obscurité était bien là, comme les forces du mal qui gagnaient du terrain petit à petit. Ronces qui courraient le long des murs, grimpant, formant un labyrinthe. Cette tour abandonnée. Prisonnière. La porte qui se refermait. La clef qui tournait dans la serrure. Le cliquetis caractéristique. Cette porte verrouillée à double tour. Cette porte qui était une barrière avec l'extérieur. Cette porte qui m'empêchait de passer. Les coups frappés. Tambour. Le sang qui pulsait. Les battements de coeur qui s'accéléraient. Princesse criant à l'aide. L'appelant lui. Le sommant de me laisser sortir. Mais impassible. Indifférant. Tout qui devenait une arme, un instrument pour forcer ce cadenas. Prisonnière de ses chaines invisibles. Princesse prisonnière de la tour abandonnée. Nul prince charmant venu. Le prince charmant qui s'était révélé parti être le monstre sorti tout droit des contes des fées. Alors le sang qui coulait. Et cette porte qui était brisée. Liberté gagnée.

Des princes charmants qui n'existaient pas, ou ayant du moins cessé d'y croire. Brice qui disait ne pas être un prince charmant. Mais peut être que c'était aussi le fait qu'il n'en soit pas un qui me convenait aussi. N'ayant pas besoin d'un prince charmant. Etant devenue cette personne capable de se sauver elle-même. Me faisant confiance. Croyant en moi. Et ne me reposant que trop peu sur les autres pour en partie cette raison. Ayant cessé de faire confiance. Mais lui, il me donnait envie de lui faire confiance. Non pas parce qu'il ressemblait à un chevalier blanc, parce qu'il était lui. Franc. M'offrant cette vérité sur un plateau d'argent. Cette vérité implacable et lisse. Cette vérité qu'il était possible de se prendre en pleine figure, mais qui était réelle. Préférant choisir cette réalité. Préférant choisir un cauchemar réel qu'un rêve qui n'était qu'une illusion. Et part de mon esprit qui continuait d'accepter cette version de lui-même qu'il offrait, celle réelle. La vision d'un homme fragmenté. La vision d'un homme brisé. Un alcoolique. Un drogué. Un homme qui craignait plus la vie que l'homme. Peut être qu'il y avait un motif. Peut être qu'il y avait cet attrait pour ceux qui étaient brisés, fêlés. Ce qu'il était sans doute. Mais il était aussi intact et réel. Vices qu'il était impossible de changer. Vices dont il était impossible de faire abstraction. L'odeur de l'alcool. Les yeux écarquillés. La poudre. Les bouteilles. Ce désir de l'aider. Pas de le changer, mais peut être de lui tendre cette main. Cette main qu'il n'était pas sûr qu'il accepterait. Peut être par fierté. Peut être parce qu'il dirait que ce n'était pas lui. Chemin choisi dont il était difficile de s'écarter. Ce chemin choisi qui représentait aussi un filet de sécurité. De l'autre côté, c'était l'inconnu et l'inconnu pouvait être terrifiant. Ne pouvant que tenter de le rassurer. « Je ne veux pas te changer. » Ne voulant d'une illusion. Voulant le vrai lui.

Peut être que le destin de chacun était déjà déterminé à l'avance en fonction de la maison dans laquelle il était née. Des choix qui étaient reproduits. Des pas qui étaient suivis. Le passé qui se répétait. La boucle qui était bouclée. Il empruntait un chemin et j'en empruntais un. Des chemins qui se croisaient. Mais des chemins qui n'étaient pas parsemés des mêmes embuches. Les mêmes choix qui n'étaient faits. « j’veux pas te faire souffrir. j’me le pardonnerais jamais. mais j’ai toujours été honnête envers toi. je suis ce que je suis, personne ne peut me changer.. » Ce qu'il ne voulait pas. Maitre de mes décisions. « C'est mon choix. Je suis prête à prendre le risque. » Prête à souffrir. Prête à me brûler les ailes. Des ailes qui étaient déjà noircis, en partie calcinée. Ange déchue. Ange qui avait été banni du paradis pour fouler les ténèbres. Cette obscurité et cette douleur dont je n'avais pas peur. N'ayant pas peur de souffrir. Cette souffrance qui ne pouvait parfois pas être épargnée, elle me rappelait aussi que j'étais en vie. Une souffrance qui était éphémère mais une souffrance qui mettait parfois des années à disparaitre. Des plaies visibles et des plaies invisibles. La roue de la fortune. Des variables inconnues. Et un risque que j'étais prête à prendre, que je prenais déjà en le laissant dérober mon coeur fragment par fragment. « Je veux pas te faire souffrir non plus. » Lui qui avait trop vu. Lui qui avait trop connu. Ne méritant pas les ombres. Ne méritant pas de connaitre la douleur. Méritant une vie paisible. Méritant une vie où il n'aurait à craindre de vivre. Méritant d'être heureux. Méritant le monde. Et que consciente que je risquais de fracturer son monde. Ange de l'appocalypse qui ne pouvait passer de royaume en royaume sans les fracturer. Derrière les ruines étaient laissées et la terre se fissurait. Ce qui risquait d'arriver. Autant consciente de qui il était, qu'il ne l'était. Sachant que je faisais partie du système. Sachant que j'appartenais à la mafia. Appartenant à ce monde qui avait manqué de le détruire. Représentant ce qu'il détestait. Et pour partie de cette raison, que consciente que je ne pourrai que le faire souffrir dans le futur, voir même maintenant. Pouvant tenter d'éviter de le faire souffrir. Pouvant passer sous silence les plans de vendetta. Pouvant dissimiler à défaut de mentir si besoin est pour le protéger. Pouvant tenter d'éviter que l'arme ne vienne à se pointer dans sa direction. Mais ne pouvant empêcher le carroussel de tourner. Ne pouvant éteindre ce feu qui brûlerait, cet incendie qui se propageait qu'il ne pourrait lui-même arrêter ou que je ne comptais arrêter. Peut être la vengeance qui était plus forte que l'amour. Son regard que je soutenais alors que je reprenais la parole doucement. « Et je sais que tu me haïras avant que tu n'en viennes à me faire souffrir. » Car il était plus certaine que je n'en vienne à briser son coeur en deux, que je n'en vienne à le faire souffrir qu'il n'en vienne à me faire souffrir. Détruisant tout ce que je touchais. Et risquant d'être détruit. Ce risque qu'il acceptait de prendre en s'approchant au plus près.

Peut être déjà ensorcelé. Tombé sous le charme de ce visage trompeur alors que déjà il s'attachait, craignait de devenir invisible. Ce qu'il n'était. « et la promesse que je peux te faire, c’est d’essayer d’en faire de même pour toi. même si tu aurais porté un sac poubelle, je n’aurais regardé que toi. » Sourire qui se dessinait sur mes lèvres alors que je répliquais de tac à tac, amusée. « C'est que t'as le don pour parler aux femmes... » Ce compliment de taille. Certainement à deux trois détails près, tout dans l'art de la finesse et de la beauté. Ce contraste entre ces mondes. Des planètes opposées qui étaient déjà rentrées en collision. Rentrées en collission la première fois sur ce ring dans ce garage désaffecté. Là où tout avait commencé. Et sachant exactement ce que je voulais. Passion. Un feu d'artifice. Une explosion. La sensation d'être là où je devais être. Parfait alignement des planètes. Le monde qui retrouvait un peu son sens. Regard qui n'était pas quitté. Comme se perdre dans l'infini de la voûte céleste. « t’as terminé ta journée? » Secouant la tête doucement. « Non. On a encore un photoshoot à faire. » Un dernier. Au coeur des ténèbres. Un nouvel endroit. Une nouvelle tenu. Un nouveau décor. Retrouver la rue. Graffiti. Ange de la mort. Signature apposée à même les murs de la ville. Et cette légende qui était née. "Word is she hit again last night, two dead in the street." "Who?" "The angel of death." Légende qu'une photo pouvait capturer. Et regard qui ne le quittait pas alors que je reprenais la parole pour lui faire une proposition. « Tu veux venir ? »

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